Guerre Évitée ? – II

Les commentateurs politiques, même les meilleurs, ne font que rarement état des véritables sources de l’histoire qui sont religieuses. Car Dieu gouverne l’homme et la relation de l’homme avec son Dieu (la religion) gouverne ses relations avec ses semblables (la politique) ; si bien que la religion gouverne bel et bien la politique. C’est pourquoi un commentateur des faits religieux ne peut faire l’impasse sur l’aspect religieux en abordant un problème politique, même si la plupart des « sans-Dieu » souhaitent clairement que les commentateurs politiques n’en parlent pas. Sans doute, le Dieu Tout-Puissant est-il actuellement mal perçu sur la scène internationale, mais en est-il pour autant le Maître moins absolu ?

Il a été question la semaine dernière dans ces « Commentaires » de la religion en tant que facteur se trouvant à l’origine de la politique. C’était à propos de cette race d’hommes qui, par ses mensonges, relayés par les medias, et la pression militaire, cherche à déclencher la troisième guerre mondiale. Cependant, les armes modernes sont si meurtrières qu’on peut se demander qui, sur terre, pourrait penser qu’il y a plus à gagner qu’à perdre dans un conflit mondial. Seule une race d’hommes, absolument sûre de sa supériorité sur tous les autres hommes ; une race tellement convaincue qu’elle mérite de gouverner toute l’humanité qu’elle estime avoir le droit et le devoir de manipuler les événements mondiaux jusqu’à ce qu’elle parvienne à cette domination par des moyens bons ou mauvais, car cette fin est tellement sacrée qu’elle justifie par elle-même tous les moyens. Sacrée ? La destruction de l’humanité serait-elle sacrée ? Oui, un sens tordu du mot sacré donne la clé de cette folie : « Nous, peuple élu, avons une mission sacrée au point que : ou bien nous gouvernerons le monde, ou bien nous devons le détruire, et nous avec lui ! »

Le problème vient de ce que, d’Abraham à Jésus-Christ, ils furent vraiment la race choisie par Dieu pour être le berceau et la rampe de lancement pour l’incarnation du Verbe. Pendant deux mille ans, ils devaient rester strictement séparés du reste des hommes, élevés au-dessus des autres peuples, privilégiés ou bien punis, si nécessaire, par des dispositions spéciales ; en tout cas traités de telle manière qu’ils purent fournir au divin Fils sa nature humaine, sa mère et ses amis, sa race et son milieu afin que, en tant que leur Messie, il pût racheter tous les hommes de leurs péchés. Si un adage africain dit qu’il faut un village pour faire un enfant, que n’a-t-il pas fallu pour faire la Très Sainte Vierge Marie ? De cette race, on peut dire aujourd’hui tout le mal qu’on voudra, mais de cet essentiel point de vue religieux, ils ont accompli leur mission. Ce qui est dramatique, c’est que, lorsque le Messie vint parmi eux et leur apporta la preuve que Sa mission était de conquérir le monde pour le Royaume des Cieux et non pour leur propre gloire, ils le crucifièrent. Et depuis lors, ils l’ont toujours collectivement renié. Ils se sont mis ainsi, en tant que Race du Messie haïssant le Messie, dans une situation pathologique sans issue, à moins qu’ils ne se convertissent individuellement au Christ qu’ils ont tant détesté.

De cette pathologie, ou plutôt de cette théologie qui marque les juifs depuis maintenant deux mille ans, découle une cascade de conséquences essentielles à une lecture correcte des événements mondiaux d’aujourd’hui. Mais les conclusions les plus importantes à tirer sont les suivantes : d’abord et avant tout, si le Dieu Tout-Puissant permet délibérément à un petit nombre de Juifs d’avoir la haute main sur le chaos et la corruption d’un grand nombre de gentils, c’est uniquement dans le but de ramener ces Gentils à Lui. En effet, la seule et unique chose que les Juifs ne peuvent manipuler à leur guise, c’est la vraie foi de la seule véritable Église. Dieu n’a pas créé le monde ni l’Église Catholique pour que toutes les âmes tombent en enfer, au contraire : chaque fois que des âmes s’accrochent à la vraie Foi, elles reprennent en main leur « victoire sur le monde » (I Jn V, 4). Rien ni personne ne peut les forcer à abandonner cette foi. S’ils le font, en fin de compte ils ne peuvent en accuser personne d’autre qu’eux-mêmes.

Que chacun d’entre nous tourne donc son cœur et son esprit vers le seul vrai Dieu de la seule et véritable Église (pas celle de Vatican II). Alors, les ennemis de Dieu, Juifs ou Gentils, ne pourront que perdre leur pouvoir actuel. Ici et pas ailleurs se trouve le vrai remède à la corruption mondiale et au chaos actuels. Prions, si possible tous les jours, tous les quinze Mystères du Saint Rosaire de la Vierge Marie, de la Sainte Mère de Dieu, la personne humaine la plus grande qui ait jamais vécu ici-bas – et qui était Juive.

Kyrie eleison.