Consolation pour Noël
Consolation pour Noël on décembre 19, 2009
Voici une bonne nouvelle pour Noël, tirée du journal anglais Catholic Herald du 11 décembre. Une étude américaine indique que la récession économique actuelle a favorisé les mariages. La récession a débuté vers la fin de 2007. Cette même année, on dénombrait un taux moyen de 17,5 divorces pour 1000 femmes mariées. L’année suivante, ce taux était de 16,9. Vraiment, les leçons que l’on apprend à l’école de la souffrance, appelée par les Américains « L’Ecole des Coups Durs », sont coûteuses mais drôlement efficaces.
Cette étude, dont l’intitulé est : « Le Mariage en Amérique : l’Etat 2009 des Unions Matrimoniales », a été publiée à l’ Institute for American Values (l’Institut pour les Valeurs Américaines), de l’Université de Virginie, conjointement par le Center for Marriage and Families (le Centre pour le Mariage et les Familles) et le National Marriage Project (le Projet National sur le Mariage), dont le directeur, M. Brian Wilcox, a rédigé l’étude. Il y écrit notamment que des millions d’Américains ont adopté une « stratégie de repli sur la maison pour s’en sortir », et qu’ils « se réfugient dans leur mariage et dans leur vie familiale pour tenir le temps que durera cette tempête économique ». Au fur et à mesure que notre monde factice s’écroule, les vieux proverbes reprennent souffle : « Après la pluie, le beau temps », « On n’est jamais si bien que chez soi ».
La décision de nombreux couples mariés de se débarrasser de leurs cartes de crédit est un argument supplémentaire que présente Wilcox pour démontrer que la crise économique actuelle a favorisé les mariages. En effet, le Federal Reserve Board (le Conseil de la Réserve Fédérale) a annoncé que les Américains ont diminué de 90 milliards de dollars l’année dernière leurs dettes récurrentes. M. Wilcox souligne aussi que la récession a relancé l’économie de la « fabrication maison », que de plus en plus d’Américains mangent ce qu’ils cultivent chez eux, fabriquent et raccommodent leurs propres vêtements et sortent de moins en moins au restaurant. « Beaucoup de couples semblent revenir à une appréciation du soutien économique et social que peut fournir le mariage dans les temps difficiles ».
Maris, comportez-vous en hommes et sachez apprécier le soutien de vos épouses. Femmes, réjouissez-vous de vos dons féminins qui manquent en grande mesure aux hommes, et appuyez-vous sur la force de vos maris. Un homme sans femme est normalement un zéro, oui un zéro ! Une femme sans homme est normalement encore moins, un zéro incomplet. Symbolisons cette femme par un U, plaçons maintenant cet U sous le zéro d’un homme sans femme et voilà non plus deux zéros mais un 8 ! Sur la Médaille Miraculeuse, ne voit-on pas la Croix de Notre Seigneur reposer sur le M de Marie ? Pour endurer Sa Passion, Notre Seigneur a choisi de renoncer à Sa Force divine. Mais est-ce que Son Humanité aurait pu seule accomplir notre Rédemption sans l’appui de sa Mère ? Jamais !
Peu d’économistes ont du bon sens, mais ceux d’entre eux qui ne planent pas dans la fantaisie de leur profession s’accordent à voir cette récession s’aggraver beaucoup encore. Mères, réapprenez les grands arts domestiques ! Pères, réapprenez à planter les légumes ! Vous tous qui aimez la vérité et la réalité, renforcez non seulement les liens familiaux mais aussi les liens avec les voisins. Cela va devenir une question de survie, et nos gouvernements et les média n’y arrangeront rien, bien au contraire, à moins qu’ils ne changent radicalement de cap. « Notre secours est dans le nom du Seigneur », qui, à cette époque de l’année, est fêté sous les traits d’un petit bébé. Mais attention ! Ce bébé est le Tout-Puissant !
Kyrie eleison.