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Vérité Historique – I

Vérité Historique – I posted in Les Commentaires Eleison on septembre 16, 2017

L’Écriture dit (II Thess. II, 9–12) que la venue de l’Antéchrist “est l’œuvre de Satan [ . . . ] et s’accompagnera de toutes les séductions de l’iniquité pour ceux qui se perdent ; parce qu’ils n’auront pas accueilli l’amour de la vérité qui les eût sauvés. C’est pourquoi Dieu leur envoie une influence qui les égare pour qu’ils ajoutent foi au mensonge et que soient condamnés, tous ceux qui, au lieu de croire à la vérité, se complaisent dans l’iniquité.” Ici chaque mot de St Paul doit être pesé.

A l’approche de la fin du monde, laquelle – on peut le dire en toute certitude – englobera le 21 ème siècle, la perversité de l’Antéchrist viendra tromper les âmes qui se dirigent vers l’Enfer. Ces âmes se pressent vers l’Enfer parce qu’elles n’acceptent pas l’amour de la vérité comme elles l’accepteraient si elles se dirigeaient vers le Ciel. Si bien que, parce qu’elles n’auront pas aimé la vérité, Dieu les punira par l’erreur, et elles en viendront à croire en une quantité d’erreurs. De sorte qu’on peut dire qu’ils s’attirent sur eux le jugement, ceux qui, au lieu d’aimer tout d’abord, de chercher, de trouver et de croire en la vérité, consentent à prendre part en ce monde aux vils mensonges fabriqués par l’Antéchrist et ses agents (qu’on peut appeler « anti-christs » avec “a” minuscule), pour peupler l’Enfer.

Notez bien que la damnation presque générale des derniers temps consiste moins dans le refus de la vérité, que dans le refus de l’ amour de la vérité. Aujourd’hui, ce monde de mensonges fabriqué par les politiciens et les medias, une « influence qui les égare » – comme il n’y en a jamais eu – peut être perçu comme s’il n’y avait pas de vérité à refuser. Toutefois, si je garde l’espérance et si, avec un cœur droit, je me mets à la recherche de cette vérité dont je sais que je ne la trouve pas autour de moi, Dieu veillera à ce que je la trouve (Mt. VII, 7–8). En revanche, si je connais une vérité importante et que je feins de l’ignorer, Dieu m’abandonnera. Voici un exemple de ce qui peut advenir aujourd’hui, n’importe où, dans notre monde occidental.

Bernard Jouanneau, avocat français, est mort récemment. Des années durant, il a servi la LICRA, poursuivant en justice le Professeur Robert Faurisson pour avoir nié la vérité historique des chambres à gaz de la Seconde Guerre mondiale. On considère généralement que six millions de juifs sont morts durant cette période. (La LICRA est la Ligue Contre le Racisme et l’Antisémitisme qui a poursuivi Monseigneur Lefebvre pour avoir osé, à la fin des années 1980, suggérer que les musulmans devraient retourner dans leurs propres pays). Dans un entretien avec le journal catholique français « La Croix » du 23 septembre 1987, Jouanneau a déclaré : « Si les chambres à gaz ont existé, la barbarie des nazis est inégalée. Si elles n’ont pas existé, les Juifs ont menti et l’antisémitisme serait alors justifié. C’est là tout l’enjeu du débat sur les chambres à gaz. “

L’avis de Jouanneau est tout à fait exact, à ceci près qu’ ici l’enjeu dépasse même la politique. Car « l’Holocauste » est une quasi-religion partagée aujourd’hui par beaucoup d’âmes. Auschwitz remplace le Calvaire, les chambres à gaz figurent la Croix, et les Six Millions de Juifs prennent la place du Rédempteur, ce qui, en d’autres termes, signifie qu’ils sont Dieu. Cet “Holocauste” tient pratiquement lieu de religion d’État à beaucoup de nations occidentales modernes. Par conséquent, ne serait-il pas naturel que les États et les individus modernes s’intéressent sérieusement à la réalité des chambres à gaz qui sont au cœur de cet « Holocauste » ? Or, que voit-on ? Un grand nombre de ces États ont adopté des lois interdisant la mise en cause de la version officielle des chambres à gaz. Mais depuis quand les lois peuvent-elles faire ou défaire la vérité ? De telles lois jettent le discrédit sur la Loi toute entière !

Voilà un énorme manquement à l’amour de la vérité et un manque de vérité proportionnel. Bien sûr, c’est là une “influence qui égare”, et elle se referme sur nous autres, de par l’action scélérate des medias. Pourtant, quiconque aime la vérité n’a qu’à passer quelques heures sur Internet pour que sa foi dans les chambres à gaz, aussi sentimentalo-religieuse soit-elle, se fasse ébranler. Rien d’étonnant à ce que les membres de la Licra et leurs affidés font tout leur possible pour censurer Internet, mais malgré tous les périls, Internet reste jusqu’ici un atout qu’il faut défendre vigoureusement, du moins tant que la Licra n’aura pas réussi à contrôler la toile.

Kyrie eleison.

Le Cinquantisme Est de Retour

Le Cinquantisme Est de Retour posted in Les Commentaires Eleison on janvier 12, 2013

Question d’une actualité brûlante : Comment les chefs de la Fraternité Saint Pie X qui a été fondée par l’Archevêque Lefebvre pour résister à la Nouvelle Église, recherchent-ils maintenant ses faveurs dans le but de la rejoindre ? Une réponse est qu’ils n’ont jamais compris complètement l’Archevêque. Après le désastre de Vatican II dans les années 60, ils virent en lui la meilleure continuation de l’Église des années 1950, qui avait préparé, en réalité, le désastre. De fait, l’Archevêque était beaucoup plus que cela, mais après sa mort, tout ce qu’ils voulaient était en revenir au Catholicisme commode des années 50. Et ils n’étaient pas seuls à préférer le Christ sans sa Croix. C’est une formule très populaire.

En effet, le Catholicisme des années 50 n’était-il pas comme un homme debout sur le bord d’une haute et dangereuse falaise ? D’une part, il se trouvait encore à une grande hauteur, autrement Vatican II n’aurait pas été une chute aussi vertigineuse. D’autre part, il se trouvait dangereusement près du bord de la falaise, autrement, sa chute n’aurait pas été aussi rapide qu’elle le fut dans les années 60. En aucune façon tout n’était pas mauvais dans l’Église des années 50, mais elle était trop près du désastre. Pour quoi ?

Parce que les Catholiques en général dans les années 50 maintenaient extérieurement les apparences de la vraie religion, mais intérieurement trop d’entre eux flirtaient avec les erreurs athées du monde moderne : le libéralisme (ce qui compte le plus dans la vie est la liberté), le subjectivisme (de telle sorte que l’esprit et la volonté de l’homme doivent être libres de toute vérité objective ou loi), l’indifférentisme (ainsi peu importe que puisse être la religion d’un homme), et ainsi de suite. Ainsi les Catholiques ayant la Foi et ne voulant pas la perdre, s’adaptaient peu à peu à ces erreurs. Ils allaient à la Messe le dimanche, parfois ils se confessaient, mais ils alimentaient leurs esprits des vils media, et leurs cœurs supportaient difficilement certaines lois de l’Église, sur le mariage chez les laïcs, sur le célibat dans le clergé. Ainsi, ils pouvaient conserver la foi, mais ils voulaient de moins en moins nager contre le puissant courant du monde enchanteur et incroyant qui les entourait. Ils s’approchaient de plus en plus du bord de la falaise.

Il est possible que l’Archevêque ait eu certaines faiblesses, dont on peut penser voir certains reflets dans les difficultés que la Fraternité traverse actuellement. Nous ne devons pas faire de lui une idole. Toutefois, il était dans les années 50 un évêque qui conservait à la fois les apparences du Catholicisme et aussi, profondément ancrée en lui, sa substance, comme le prouvent les fruits magnifiques de son ministère apostolique en Afrique. Ainsi alors que Vatican II réussit à duper ou paralyser la plupart de ses confrères évêques, il parvint à recréer, presque tout seul, un séminaire et une Congrégation pré-Vatican II. L’apparition de son oasis Catholique au milieu du désert conciliaire émerveilla de nombreux bons jeunes. Les vocations étaient également attirées par le charisme personnel de l’Archevêque. Mais dix à vingt ans après sa mort survenue en 1991, la substance de son héritage parut de plus en plus lourde (aux chefs) pour résister au courant toujours plus fort du monde moderne.

De sorte que, de moins en moins désireux de supporter la Croix d’être méprisés par le courant majoritaire de l’Église et du monde, les leaders de la Fraternité Saint Pie X commencèrent à rêver d’être à nouveau officiellement reconnus. Et le rêve s’imposa, car, après tout, les rêves sont tellement plus beaux que la réalité. Nous devons prier pour ces leaders de la FSPX. Les années 1950 ont disparu et ne reviendront absolument pas.

Kyrie eleison.

Dictature Imminente

Dictature Imminente posted in Les Commentaires Eleison on novembre 24, 2012

Un portrait remarquable de notre monde contemporain est apparu il y a deux mois sur le site internet 321gold. Le titre est impressionnant : « Décadence, Décomposition, Dénégation, Illusion et Désespoir », mais le contenu est bien réaliste. A partir d’une scène de rue que l’on peut rencontrer sans doute dans tout l’Est des Etats-Unis, l’auteur en conclut que dans une quinzaine d’années une dictature de type orwellien s’abattra sur le pays comme effet non désiré de causes désirées. Mais les Etats-Unis ne sont-ils pas l’exemple que suit le monde entier ? Le monde entier ne se fait-il pas acheteur du mode de vie américain ? « Que l’acheteur se méfie ! », comme le dit le principe classique du droit romain.

Cet automne à Wildwood, New Jersey, l’auteur remarqua des rues pleines d’une foule d’hommes et de femmes n’ayant pas atteint la cinquantaine, d’une corpulence extraordinaire, circulant sur des fauteuils roulants électriques, payés par le gouvernement, pour passer d’un Macdo à l’autre et s’empiffrer de friandises bourrées de sucre et aptes à provoquer une nouvelle surcharge à leurs fauteuils roulants électriques dernier modèle. De quel nom gracieux l’auteur affuble-t-il cette troupe ? « Ces originaux courageux qui luttent contre leur corpulence à bord de leurs véhicules à mobilité supérieure ». C’est dans ce style que parle aujourd’hui le langage « politiquement correct », selon lequel tous les hommes (sauf les neo-Nazis) sont beaux, jeunes, gentils et égaux.On veut faire disparaître les laideurs réelles sous de belles paroles.

L’auteur recherche les causes qui provoquent ce résultat tragicomique : comment a-t-on réussi à persuader le peuple américain, qui naguère économisait 12% de ses revenus, de faire exploser les statistiques et graphiques qui montrent l’augmentation exponentielle de l’obésité, par un mode de vie saturé de sucre, criblé de dettes, sans aucune épargne pour eux-mêmes et qui lègue à leurs enfants et petits enfants un endettement impossible à payer ? Bien sûr, ces gens manquent personnellement de tempérance, dit l’auteur, mais il doit y avoir quelque chose de plus sinistre, des penseurs derrière cette scène impensable. Pour l’auteur, l’ensemble des citoyens est manipulé par un gouvernement invisible qui est maître des techniques modernes de manipulation des masses.

Il cite un pionnier de ces maîtres des années 1920, Edward Bernays : « La manipulation consciente et intelligente des masses est un élément important de la société démocratique . . . Un grand nombre d’êtres humains doivent coopérer de cette façon-ci s’ils veulent vivre ensemble dans une société qui fonctionne sans heurts . . . Qu’il s’agisse de politique, d’affaires, de conduite sociale ou de doctrine morale, nous sommes dominés par un nombre relativement restreint de personnes . . . qui comprennent les processus mentaux et les modèles de comportement social des masses. » Ce groupe constitue « le véritable pouvoir de gouvernement d’un pays », et c’est lui qui « tire les ficelles qui dirigent l’opinion publique ». Dans quel but ? Pour rien d’autre que pour leur propre fortune et pouvoir.

Ce sont eux qui ont organisé la crise économique et financière à leur propre bénéfice. Ils ont « démoli l’économie mondiale . . . en mettant sur le dos des contribuables et des générations à venir leurs dettes artificielles, en écrasant les personnes âgées et les épargnants en leur volant 400 milliards de dollars d’intérêts annuels, pour s’enrichir eux-mêmes de fortunes colossales sans parler des primes frauduleuses ». Et quand il faudra en finir avec ce mode de vie insoutenable, alors nos maîtres invisibles ont déjà préparé à notre intention une « dictature de larmes »,de type «  1984 »,qui inclut une police militarisée avec des milliards de balles, des caméras et des engins de surveillance omniprésents, des emprisonnements arbitraires, et ainsi de suite. Et pourtant, dit l’auteur, c’est de la faute des citoyens eux-mêmes pour avoir préféré l’ignorance volontaire à la vérité, la maladie à la santé, les mensonges des médias à une pensée critique, la sécurité à la liberté.

Il ne manque qu’une seule chose à cette admirable analyse : notre élite gouvernante aurait-elle pu disposer d’une telle marge de manœuvre, les masses auraient-elles pu s’abrutir à ce point-là, si l’une ou l’autre avait conservé le moindre sens d’un Dieu qui nous juge au moment de notre mort, à l’aune de ses Dix Commandements ? Bien sûr que non. Catholiques, réveillez-vous !

Kyrie eleison.

Et Maintenant ?

Et Maintenant ? posted in Les Commentaires Eleison on novembre 3, 2012

Les nouvelles de la semaine dernière concernant l’expulsion de l’un des quatre évêques de la Fraternité Saint Pie X ont apporté un grand nombre de courriers électroniques de soutien et d’encouragement. A chacun d’entre vous un grand merci. Une division d’une telle ampleur parmi les évêques de la Fraternité est une grande peine, mais Dieu a ses raisons pour l’avoir permise, et il est clair que vous êtes nombreux à comprendre que la Foi prime sur l’unité. Ce n’est pas la division mais la perte de la Foi qui constitue le mal ultime : «  Car aussi bien faut-il qu’il y ait entre vous des factions, afin que soit manifesté parmi vous qui sont les bons »(I Cor.XI,19 ; cf. I Jn.II,19). Quant à la tournure que prendra la guerre titanique entre les amis et les ennemis de cette Foi, je n’en vois moi-même pour l’instant que les grandes lignes. Permettez-moi de m’en référer à trois citations fréquentes de Monseigneur Lefebvre, dont je pense qu’elles peuvent servir encore aujourd’hui.

En premier lieu, « Nous devons suivre la Providence et ne pas essayer de la mener ». S’il est vrai que « la Charité espère tout » (I Cor.XIII,7), alors nous pouvons laisser à la Fraternité encore un peu de temps pour qu’elle se redresse, avant de l’inscrire sur la liste des groupes Traditionnels passés à l’ennemi. C’est pourquoi je disais la semaine dernière que les prêtres de la FSPX peuvent rester discrètement sur leur garde pour l’instant, en observant quelle tournure vont prendre les événements, tandis que les fidèles peuvent continuer à assister aux Messes de la Fraternité, mais les uns et les autres doivent rester vigilants (Mt. XXVI,41) pour discerner d’éventuelles contradictions dans la doctrine et tout fléchissement dans la morale. La tentation sera de préférer le confort à la rigueur et la routine aux bouleversements, comme l’ont fait des milliers de prêtres et des millions de fidèles suite à Vatican II, de telle sorte qu’ils finirent par perdre la Foi. Nous avons le droit d’attendre que la Providence nous montre le chemin à suivre. Nous n’avons pas le droit de perdre la Foi.

En deuxième lieu, « Le temps ne respecte rien qui se fait sans lui ». En d’autres mots, il faut du temps pour construire quelque chose de solide. Il se peut que nous soyons pressés. Dieu ne l’est pas. Mgr Lefebvre a pris son temps pour construire la Fraternité. Vatican II a conclu son œuvre diabolique en 1965. Il a fallu 11 ans pour que le premier contingent important de prêtres sorte du premier séminaire de l’Archevêque. Patience. Il ne s’est pas pressé.

En troisième lieu, « Le bien ne fait pas de bruit et le bruit ne fait pas de bien ». Le domaine public aujourd’hui est complètement empoisonné. Chercher à atteindre une large audience parmi les hommes modernes, c’est s’exposer au grand risque d’imiter le cavalier mené par sa monture, car toute audience contemporaine est apte à faire plier le message, et le messager, à sa propre corruption. Rarement Mgr Lefebvre alertait les medias, ce sont eux qui le poursuivaient, parce que son message était inflexible. Voilà encore une preuve que ce n’est pas le bruit que nous pouvons faire sur la scène publique mais notre Foi qui est « notre victoire sur le monde » (I Jn.V, 4).

Bref, je pense que la situation de la Résistance Catholique aujourd’hui requiert non pas une action précipitée, mais un jugement pondéré à porter sur les hommes et les événements, jusqu’à ce que la volonté de Dieu apparaisse plus clairement. Je pense – je peux me tromper – qu’Il veut un réseau souple, un maquis, de poches de résistance indépendantes, réunies autour de la Messe, en contact facile les unes avec les autres, mais sans la structure d’une fausse obéissance comme celle qui a contribué largement au naufrage et de la plus grand partie de l’Eglise dans les années 60, et à celui de la Fraternité Saint Pie X actuellement. Si vous êtes d’accord, n’hésitez pas à apporter vos dons à l’Initiative St Marcel car ils seront certainement utiles, peut- être plus tôt que je ne le pense. En ce qui me concerne, dès que ma situation se stabilise en Angleterre, je suis prêt à mettre mes pouvoirs d’évêque à la disposition de tous ceux qui sauront en profiter avec sagesse.

Aux États-Unis, les chèques peuvent être faits à l’ordre de St Marcel Initiative et postés à l’adresse suivante : St Marcel Initiative, P.O.Box 764, Carrollton, VA 23314, USA. Les dons par cartes de crédit ou de débit, ou par débit direct / transfert bancaire, peuvent se faire chez www.stmarcelinitiative.com. Pour les dons par chèques depuis le Royaume Uni et la zone Euro, les détails indiquant où ils peuvent être envoyés seront signalés le plus tôt possible.

Kyrie eleison.

Les Fleurs Enseignent

Les Fleurs Enseignent posted in Les Commentaires Eleison on juin 23, 2012

Si les fleurs parlent (cf. C.E. 255), alors elles sont bien capables d’enseigner : la valeur du temps, la justice de Dieu, l’harmonie entre la grâce et la nature.

Par exemple, si Dieu existe et qu’il n’est injuste envers aucune âme en faisant dépendre toute son éternité des choix qu’elle a faits durant cette vie si brève, même d’une durée de 90 ans, alors deux conclusions se tirent naturellement. D’abord chaque moment de notre vie est précieux, et ensuite à chacun de ces moments Dieu nous fait appel, même si ce n’est pas toujours avec la même intensité, pour que nous le rejoignions pour l’éternité. Voilà pourquoi il n’est pas déraisonnable que Dieu nous parle à travers les fleurs, comme à travers tout autre don de sa création. En effet, quelle âme qui ait vécu peut dire en toute vérité qu’elle n’a jamais eu rien ni personne à aimer ? Même l’« athée » le plus acharné a eu par exemple son chien ou ses cigarettes. Et Qui est-ce qui a conçu les chiens et les plantes de tabac et les a conservés en existence, leur permettant de se reproduire jusqu’aujourd’hui ?

C’est ainsi que juste avant de mourir l’« athée » pourra prétendre encore qu’à lui au moins Dieu n’a jamais parlé, mais dans l’instant qui suit sa mort il verra dans un éclair qu’à tout moment de sa vie c’est Dieu qui lui faisait appel à travers l’une ou l’autre des créatures qui l’entouraient. « Suis-je maintenant injuste, » pourrait lui demander Dieu, « si je vous condamne pour la durée de ma vie, puisque vous m’avez rejeté pour la durée de votre vie ? Ayez ce que vous avez choisi. Éloignez-vous de moi dans . . . » (Mt. XXV, 41).

Inversement, prenez une âme qui a profité de chaque moment de sa vie pour aimer le Bon Dieu à travers toutes les bonnes choses qu’il a appréciées, et qui a su reconnaître la bonté même de sa Providence permettant les choses qu’il n’a pas appréciées. Pour donner un sens à sa vie, quel besoin aura une telle âme d’être reconnue ou célèbre, d’apparaître dans les médias ou de remplir les albums de photos de vacances ? N’est-ce pas normal, dans un passé où beaucoup de gens visaient l’éternité, que des âmes pleines de talents pouvaient les enfouir dans un cloître ou un monastère dans le but de les dévouer complètement à l’amour de Dieu ? En effet, chaque moment de notre existence est d’une valeur sans mesure parce que de chacun de ses moments dépend pour le bien ou pour le mal une éternité sans mesure.

De plus, que les fleurs parlent peut nous aider à résoudre un autre problème apte à nous inquiéter : comment des âmes qui ne sont pas catholiques peuvent-elles être condamnées pour ne pas avoir eu la foi catholique, alors que des missionnaires ne sont jamais arrivés jusqu’à elles ? Nous ne pouvons sonder tout ce mystère mais il devient un peu moins difficile à comprendre, humainement parlant, si nous nous rappelons que c’est le même Dieu qui crée les fleurs et qui a institué l’Église catholique. Ainsi si la Providence de Dieu n’a jamais permis que la vérité catholique arrive jusqu’aux oreilles de telle âme, celle-ci ne pourra quand même pas prétendre qu’elle n’a jamais rien su du vrai Dieu, et il pourra la juger en fonction de ce qu’elle en a vraiment connu, par la beauté du firmament par exemple, des aurores, des couchers du soleil. En les contemplant, aura-t-elle réagi comme le païen Job, « Je sais que mon Rédempteur vit » (Job XIX, 25) ? Ou bien aura-t-elle dit, « Oui, c’est chouette, mais laisse-moi maintenant visiter la femme de mon voisin » ?

De fait, bon nombre des reproches faits à leur Créateur par nos contemporains se trouvent aussi dans la bouche des catholiques. Comme tout le monde aujourd’hui, beaucoup de catholiques sont plus ou moins coupés de la Nature par leur environnement de grande ville ou de faubourg, et leur « spiritualité » en devient aussi artificielle. On a dit, « Malheur à celui qui n’a jamais aimé un animal. » Les enfants sont proches de Dieu. Voyez comment ils aiment tout naturellement les animaux.

Seigneur, faites-nous la grâce de discerner votre présence au fond de toute chose et de toute personne, à chaque moment.

Kyrie eleison.

Dixième Anniversaire

Dixième Anniversaire posted in Les Commentaires Eleison on octobre 1, 2011

Le dixième anniversaire du 9/11 est venu et passé le 11 septembre, il y a trois semaines. Apparemment dans les médias des USA, il y eut un tel torrent de sentimentalité à cette occasion, que les pluies torrentielles récentes de la côte Est des États-Unis ont paru, en comparaison, une simple ondée. Toutefois, avant que le seul fait d’aborder ce sujet ne devienne « antisémite », demandons-nous avec un commentateur américain d’une intelligence et d’une intégrité indiscutables, ce que fût exactement la réalité de cet évènement.

Ce commentateur, le Dr. Paul Craig Roberts, avait annoncé il y a quelques mois qu’il cessait d’écrire. Il était découragé par le manque de lecteurs intéressés par la vérité. Heureusement il n’a pas trop tardé à revenir sur sa décision. C’est un homme qui dit la vérité comme on en rencontre trop peu autour de nous. « Aux États-Unis le respect de la vérité est mort », tel est le titre de son article du 12 sept., publié sur infowars.com. Comme il le suggère, la perte de la vérité est le drame réel, aussi bien du 9/11 que des dix années suivantes, non seulement aux USA mais de fait dans le monde entier.

Le Dr. Roberts possède lui-même une formation scientifique, et comme tel il dit être totalement convaincu par les évidences scientifiques présentées lors de la réunion sur les évènements du 9/11 tenue du 8 au 11 sept. 2011 à l’Université Ryerson à Toronto, au Canada. Au cours de quatre journées de conférences, des scientifiques, chercheurs, architectes et ingénieurs de renom présentèrent le résultat de leurs recherches sur les évènements du 9/11 (leurs découvertes sont peut-être encore accessibles sur http ://www.ustream.tv/channel/thetorontohearings). Le Dr. Roberts écrit que leurs recherches « ont démontré que dans le cas du bâtiment WTC7 il s’agissait d’une démolition contrôlée classique, et que ce sont des dispositifs incendiaires et explosifs qui ont provoqué l’effondrement des Tours Jumelles. Il n’y a plus aucun doute à ce sujet. Quiconque déclare le contraire ne dispose d’aucune base scientifique pour l’affirmer. Ceux qui croient à la version officielle croient en un miracle qui défie les lois de la physique ».

Le Dr. Roberts fait état de quelques-unes seulement des nombreuses preuves scientifiques présentées au Canada, par exemple la découverte récente de nanothermite – mélange d’aluminium pulvérisé et d’un oxyde métallique formant un explosif très fort – dans la poussière produite par l’effondrement des Tours. Mais, écrit-il, la révélation d’une telle malveillance est si écrasante que la plupart des lecteurs y trouveront un défi à leur force mentale et émotionnelle ». La propagande du gouvernement et les médias « presstitués » peuvent douter de la version officielle des gouvernements. Les faits, la science, et l’évidence ne comptent pour rien (c’est l’expérience de quelqu’un d’autre que je connais !). Le Dr. Roberts cite un professeur de Droit de Chicago et d’Harvard qui a même proposé que ceux qui s’appuient sur les faits pour douter de la propagande du gouvernement, devraient être réduits au silence !

Selon une parole célèbre de G. K. Chesterton, lorsque les gens cessent de croire en Dieu, ils ne croient pas en rien du tout, ils croiront n’importe quoi. Le plus grave, c’est que parmi les milliards de ceux qui perdent la vérité du 9/11 se trouvent des catholiques qui ne peuvent ou ne veulent pas voir l’évidence que le 9/11 est un travail « fait maison », des catholiques qui ne peuvent ou ne veulent pas voir la dimension proprement religieuse du triomphe mondial d’un tel lavage de cerveau, d’un tel mensonge que représente la version officielle du 9/11. Que de tels catholiques prennent garde. Cela peut paraître une exagération insensée de dire qu’ils risquent de perdre la Foi, mais n’avons-nous pas l’exemple effrayant de Vatican II ? N’avons-nous pas assez proches de nous les années 1960 au cours desquelles un nombre considérable de catholiques voyaient avec tant de sympathie le monde moderne qu’ils en sont arrivés à penser que leur Église devrait s’adapter à lui ? Le Concile Vatican II n’en fut-il pas le résultat ? Et celui-ci qu’a-t-il fait de leur Foi ?

Kyrie eleison.