mondialisme

Survivre au Goulag

Survivre au Goulag on janvier 20, 2018

Alexandre Soljenitsyne (1918–2008) est l’un des rares écrivains du XXe siècle vraiment éminents qui ne soit pas mécréant. Car il est revenu à Dieu, grâce sans doute aux souffrances qu’il a endurées sous la tyrannie du régime totalitaire de la Russie soviétique qui a sévi de 1917 à 1989. Dans son principal ouvrage, l’Archipel du Goulag, en trois volumes, il s’est surtout appuyé sur l’expérience qu’il a vécue de 1945 à 1953 au sein de cet archipel communiste fait de camps de prisonniers répartis dans toute la Russie. Il a pu survivre à cette expérience, et ses écrits comportent des indications ou des conseils sérieux pour rester en vie dans ces prisons totalitaires modernes. Il paraît que les mondialistes ont déjà préparé des prisons un peu partout aux États-Unis afin de pouvoir faire taire les ennemis de l’État mondialiste. Celles-ci retiendront certainement dans leur fers barbelés des chrétiens convaincus. Voici, tirée de l’Archipel Goulag, une recette de survie en sept points, présentée l’année dernière en France.

* Lors de l’interrogatoire préliminaire, n’essayez pas de tromper ou de rouler ceux qui vous interrogent, alors que, pendant une semaine, vous n’aurez reçu que le minimum de nourriture et pu dormir juste ce qu’il faut pour ne pas mourir. Essayez plutôt de faire l’idiot, du début à la fin, par ex : “Je ne sais pas”, “je ne me souviens pas”. En tout cas, ne vous y trompez pas : ce sont les interrogateurs qui rédigent le procès-verbal de l’interrogatoire. Le Parti leur sert de conscience et ils ne veulent pas perdre leur emploi.

* Une fois en prison, ayez une vie de l’esprit suffisamment intense pour que, quelles que soient vos souffrances, votre équilibre mental ne soit pas détruit.

* Mettez-vous dans le crâne, aussi vite que possible, que votre passé est à jamais révolu, voire votre vie elle-même. Ainsi, lorsque vous n’aurez plus rien à perdre et que vous en serez intimement convaincu, vous prendrez la résolution de tenir coûte que coûte une ligne de conduite que vous vous serez tracée. Et dès ce moment-là, vous ne les craindrez plus. Vous saurez spontanément quoi répondre et comment répondre ; ils ne pourront plus vous en imposer, et si vous devez mourir, ce sera avec dignité et avec la conscience tranquille. C’est de cette force morale qu’ils ont peur. Ils feront tout pour la briser, en faisant miroiter de fausses espérances : celle d’être gracié, par exemple.

* Ne possédez rien, soyez détaché de tout et vous aurez le calme et la liberté d’esprit nécessaire pour juger sereinement les gens et les circonstances. La connaissance que vous avez de l’homme et de la nature humaine doit se fonder uniquement sur le souvenir de votre expérience.

* Abandonnez jusqu’à l’idée d’organiser votre propre vie afin de préserver votre tranquillité d’esprit.

* Ne croyez personne, méfiez-vous de tout le monde : au goulag, personne ne fait rien pour rien.

* Enfin, rapprochez-vous des prisonniers qui sont honnêtes contre les méchants et les mouchards, allant jusqu’à faire justice vous-même, s’il le faut. Car en effet, l’une des découvertes les plus étonnantes de votre voyage à travers cet univers infernal, c’est que vos pires ennemis ne sont pas les gardiens, mais . . . vos compagnons de prison. La loi de cette jungle s’énonce ainsi : aujourd’hui, c’est à toi de crever ; demain ce sera mon tour. Tout ce que vous pouvez faire, c’est de frapper le premier, quitte à recevoir un coup de couteau en retour . . . . Bref, faites-vous respecter si vous ne voulez pas qu’on vous exploite.

Selon l’enseignement de l’Église, l’utilisation de la force physique, en cas de légitime défense, doit être proportionnée à la menace de l’attaque. Mais là n’est pas l’essentiel. Ce que relève surtout Soljenitsyne, c’est la renonciation à tout espoir terrestre, le détachement de tous biens, la tranquillité d’esprit, la conscience en paix ; bref, cette force morale intérieure qui transfère à ses adversaires la peur qu’on a d’abord pour soi-même. Ici, les catholiques sont universellement reconnus gagnants, car une vie de prière les garde près de Dieu. “La victoire qui a vaincu le monde, c’est notre foi” (I Jean V, 4).

Kyrie eleison.

Migration Religieuse

Migration Religieuse on février 25, 2017

Donc selon ce « Commentaire » d’il y a une semaine, il y aurait un Pouvoir Global derrière l’inondation de l’Europe par des immigrants non-européens, inondation qui continue toujours, et la religion y serait « décisive ». D’où deux questions se présentent : C’est qui ou quoi ce Pouvoir Global ? Et quel rôle la religion peut-elle jouer dans une affaire tellement politique ?

Quant à l’identité du Pouvoir Global dont l’économiste hongrois était si convaincu de l’existence sans qu’il ne voulût jamais le nommer, à l’Internet on trouve facilement (à moins qu’on ne l’ait étouffé) un film de quelques minutes seulement qui fascine et effraie. Il s’agit de quelques propos tenus par une Juive dans une interview filmée en 2010 où elle prétend que ce sont les Juifs qui mènent la transformation de l’Europe dans un continent multiculturel. Barbara Spectre naquit aux USA en 1942 et y compléta des études en philosophie, fut active en Israël comme éducatrice professionnelle à partir de 1967 jusqu’en 1999, où elle émigra en Suède pour rejoindre son mari qui y était Rabbin de la Synagogue de Stockholm. Dans ce film il paraît évident que personne ne la force à révéler qui c’est qui est derrière cette transformation actuelle de l’Europe. Plutôt, on dirait qu’elle croit sincèrement en cette transformation et en ce que font les Juifs à l’Europe, parce qu’elle prétend qu’il n’y a que cette invasion étrangère qui puisse permettre à l’Europe de survivre. Voici ses propres paroles, ni abrégées, ni adaptées :—

Je crois qu’il y a un renouveau d’antisémitisme parce qu’en ce moment l’Europe n’a pas encore appris à être multiculturelle. Et je crois que nous (autres Juifs) allons participer aux affres de cette transformation, qui doit se réaliser. L’Europe ne sera plus ces sociétés monolithiques qu’elle fut au siècle dernier. Les Juifs seront au centre de cela. C’est une transformation énorme que l’Europe doit subir. Ils passent maintenant dans un mode multiculturel, et on en voudra aux Juifs parce que nous y jouons un rôle de meneurs. Mais sans ce rôle et sans cette transformation, l’Europe ne survivra pas.

Voici une réponse convaincante à la question de l’identité de ce Pouvoir Global. Madame Spectre, active au niveau universitaire en Israël pendant plus de 30 ans, Sioniste ardente et femme d’un Rabbin, aura facilement pu savoir ce qu’avaient en vue les Juifs pour l’Europe, et cela des années avant que l’invasion de l’Europe par les immigrants ne devînt une inondation. Et la maîtrise juive des cinq éléments nommés par l’économiste hongrois comme étant nécessaires pour réaliser une inondation d’immigrants pareille rend entièrement plausible l’identification du Pouvoir Global avec les Juifs. Mais pourquoi ceux-ci voudraient-ils transformer l’Europe de « monolithique » en « multiculturelle » ? La réponse à cette question dépasse et surmonte de loin la dimension politique.

Depuis que les Scribes et les Pharisiens ont crucifié Notre Seigneur Jésus Christ parce qu’Il remplaçait les Juifs de race comme Peuple de Dieu par les Catholiques croyants, voilà deux mille ans qu’ils persécutent Son Église (à lire Le Complot Contre l’Église par Maurice Pinay). Encore aujourd’hui les chefs des Juifs croient en leur statut de peuple unique élu par Dieu et doué par Lui de tous les droits pour gouverner le monde. Or l’Ancien Testament est venu en effet de Dieu, mais tout y préfigure et indique le Nouveau Testament pour le remplacer (ex. Jer. XXXI, 31–34), en sorte que les successeurs des Pharisiens ont dû déformer l’Ancien Testament pour lui substituer leur Talmud qui est brutalement anti-chrétien. Donc le talmudisme est une fausse religion, mais depuis presque deux mille ans il prête un soutien et une force pseudo-religieuse à la constante poussée pharisienne de mettre fin au christianisme.

Or l’Église du Christ est née et a fleuri au Moyen Orient et s’est rapidement répandue tout autour de la Mer Méditerranée, mais lorsque le Moyen Orient et l’Afrique du Nord sont tombés en grande partie sous l’Islam, la Foi catholique a été maintenue et répandue dans le monde entier par les Européens surtout, de race blanche, et divisée par la Providence entre les diverses nations européennes. C’est ainsi que St François Xavier a supplié St Ignace de lui envoyer depuis l’Europe des prêtres européens pour les missions aux Indes. D’où la haine à dimensions religieuses qu’éprouvent les successeurs des Pharisiens pour les nations blanches de l’Europe. D’où aussi la poussée « multiculturelle » des Juifs pour diluer cette race blanche, et pour dissoudre les nations « monolithiques » de l’Europe. Et si ces nations ne veulent pas revenir à Dieu et à son unique vraie Église, Sa Justice risque de permettre à cette poussée de réussir, à moins que Sa Miséricorde ne l’interrompe.

Kyrie eleison.

Brexit – Pour De Vrai ?

Brexit – Pour De Vrai ? on juillet 9, 2016

Plusieurs lecteurs de ces Commentaires doivent supposer qu’en tant qu’Anglais qui n’aime pas du tout le Nouvel Ordre Mondial (NOM), j’ai dû me réjouir du vote récent du peuple britannique selon lequel, quoique par une marge assez mince, celui-ci a décidé de quitter l’Union européenne communiste. Hélas, je dois admettre que tout ce que j’apprends depuis des dizaines d’années sur ce Nouvel Ordre Mondial me fait douter fortement que cette sortie apparente de la Grande-Bretagne finisse par produire un vrai renouveau de ce qu’il y avait jadis de mieux en Grande Bretagne. De même de l’autre côté de l’Atlantique : il est possible que j’aime Trump et déteste Hilary, mais certainement les deux n’auront été mis en scène ensemble que pour constituer un spectacle de Guignol.

Prenez par exemple, à propos du Brexit, l’article du 24 juin d’un grand diseur de vérités, l’économiste et journaliste américain Paul Craig Roberts (voyez www.paulcraigroberts.org). L’article s’intitule « En dépit du Vote, les Probabilités sont Contre une Vraie Sortie de la Grande Bretagne ». Il écrit : « Les Britanniques ne devraient pas être si naïfs pour penser que le vote est définitif. Le combat ne fait que commencer. » Il met en garde les Britanniques, en disant qu’ils doivent s’attendre à ce que leur gouvernement revienne vers eux pour leur dire que l’UE leur offre une meilleure affaire, donc il faut y rester ; que la Fed, l’ECB, le BOJ et les fonds spéculatifs new-yorkais vont marteler la livre sterling comme preuve que le vote du Brexit fait couler l’économie anglaise (ce martellement a d’ailleurs déjà commencé) ; que le vote du Brexit sera présenté comme un affaiblissement de l’Europe face à « l’agression russe » (agression fabriquée d’ailleurs par le NOM) ; que les chefs de file du Brexit seront mis sous pression jusqu’à ce qu’ils parviennent à un accord avec l’UE, etc. Et Roberts de dire que les lecteurs peuvent s’imaginer par eux-mêmes beaucoup plus de probabilités semblables, leur rappelant comment l’Irlande a voté contre l’Europe il y a des années de cela jusqu’à ce qu’elle ait été contrainte à voter pour.

Or, dans le site de Henry Makow.org se trouve (ou se trouvait) un autre article qui, à mon avis, pénètre davantage derrière le spectacle de Guignol, car Makow a l’avantage d’être ce que les globalistes appellent sans doute un « antisémite », ou plutôt un de ceux « qui détestent les juifs » puisque Makow est lui-même juif. Vraiment, ceux-là seuls qui ont une certaine idée de ce qu’est le Messie ou le Christ, sont à même de prendre la mesure de l’Antéchrist.

La thèse de l’article c’est que « les partisans du Brexit se sont lamentés que l’Establishment s’y opposât, mais en vérité, c’est le contraire qui est vrai. » Pour prouver cette thèse, l’article cite les noms de plusieurs politiciens britanniques, à la fois Tory et Labour, tous des globalistes plus ou moins fervents et qui ont fait campagne pourtant pour le Brexit (il devrait être assez facile de vérifier ces noms si on veut). De même, dans les medias britanniques, l’article cite plusieurs noms de journaux et de journalistes, normalement vendus au globalisme, qui ont fait campagne pour le Brexit. Mais alors, à quoi le Brexit a-t-il servi ? L’article attribue à Poutine de s’être approché bien plus près de la vérité en suggérant que c’était pour faire pression sur l’Europe pour qu’elle accorde de meilleurs termes à la Grande Bretagne. L’article va plus loin : le Brexit fut conçu pour forcer l’Europe à « se rendre complètement aux bellicistes sionistes anglo-américains et aux corporatistes qui privatisent tout », et l’article de conclure que le Brexit « ne fut certainement aucun triomphe sur le globalisme ». Et Makow lui-même ajoute : « Évidemment, les pouvoirs en place ont décidé que la Grande Bretagne hors de l’Europe plutôt qu’en son sein pouvait être un instrument plus effectif de la tyrannie mondiale des francs-maçons par leurs banques centrales. »

Peut-être de telles spéculations (mais pas leur profondeur) manquent-elles de certitude, mais ce qui est certain, c’est que sans Dieu ni l’Europe ni la Grande Bretagne ne valent grande chose. Construire sans Lui, c’est construire en vain, nous dit le Psalmiste. Pourtant, dans tout ce débat sur le Brexit qui a jamais fait mention de son Nom ? Si le Brexit doit réaliser quelque chose de vraiment positif, il aura besoin d’un chef qui ait de la vision. Or, sans Dieu, d’où viendra-t-il ?

Kyrie eleison.

Hebdomanie

Hebdomanie on janvier 24, 2015

L’attaque contre Charlie Hebdo du 7 janvier où deux tireurs musulmans ont tué une douzaine de caricaturiestes et de journalistes dans le bureau à Paris de cet hebdomadaire satirique français, et l’énorme protestation publique du 11 janvier contre l’attaque, à la tête de laquelle plusieurs chefs d’État européens se sont fait photographier comme participants, se comprennent au mieux comme un épisode de plus dans la guerre menée par les ennemis de Dieu contre le peu qui reste de la civilisation chrétienne. Considérons dans l’ordre les caricaturistes, les tireurs, les politiciens et peuples, marionnettes qui caressent l’islam, et les marionnettistes qui manipulent tout le monde.

Quant aux caricaturistes, en se moquant de la Sainte Trinité, de notre Divin Sauveur et de la Très Sainte Vierge Marie, ils ont tourné en ridicule non seulement l’islam et les musulmans mais aussi l’unique vraie religion du monde. Or, l’unique vrai Dieu est extrêmement patient, mais on ne se moque pas de lui (Gal. VI, 7). Aussi tout comme les hommes ont le droit de ne pas souffrir du terrorisme, le Bon Dieu a-t-il le droit de ne pas supporter la multiplication publique de caricatures obscènes et blasphématoires. Donc personne ne justifie le terrorisme en tant que tel, mais étant donné que les autorités françaises ni de l’Église ni de l’État ne veulent prendre sur elles de censurer le blasphème obscène, est-il surprenant si Dieu a permis à des musulmans de venger son honneur ?

Quant aux tireurs, deux jeunes musulmans, leur motivation a dû être religieuse car du point de vue politique il était tout à fait prévisible que leur action allait dresser l’ opinion contre l’islam. Mais même ainsi, comment ont-ils osé attaquer ? Parce que les musulmans dans toute l’ Europe, par leur taux de natalité et par leur immigration, ne cessent de se rendre de plus en plus nombreux, et ils ne font pas de secret du fait que dès qu’ ils seront assez forts, ils vont islamiser les nations autrefois chrétiennes de l’ Europe, par un bain de sang si nécessaire.

Alors qui est-ce qui a persuadé à ces nations d’ adopter cette politique d’ immigration pratiquement sans frein, et d’ offrir d’ incroyables allocations d’État à ces immigrants en fait inassimilables, et ainsi de suite ? Qui, sinon nos politiciens-marionnettes, achetés ou intimidés ? En un moment de vérité il y a environ un an, la Chancelière allemande, Angela Merkel, n’a-t-elle pas reconnu que le “multi-culti”, le mélange de cultures contraires, ne fonctionne pas ? Et pourtant il y a environ une semaine à la suite de l’ attaque Hebdo, n’ a-t-elle pas proclamé que l’islam appartient à l’Allemagne ? On l’a fait se taire et rentrer dans l’ordre. C’est une marionnette, car elle ne cesse d’agir contre les véritables intérêts de son pays. En effet, s’ il n’y avait pas eu tant de musulmans en France, Charlie Hebdo se serait-il donné la peine de ridiculiser l’ islam ? Et qui vote pour ces politiciens-marionnettes, si ce n’est des peuples-marionnette qui permettent que leur pensée soit réduite en esclavage par leurs viles médias ?

Enfin, les marionnettistes qui sont-ils ? Ce sont les ennemis de Dieu, décidés à établir leur propre Nouvel Ordre Mondial sans Dieu, un État policier programmé pour assurer que pas une âme vivante n’échappera à l’ Enfer éternel. Appelons-les les “Globalistes”. Alors l’ attaque Hebdo a-t-elle été leur oeuvre, c’est-à-dire un de leurs événements fabriqués pour manipuler l’ opinion publique, comme le 9/11 aux EU ou le 7/7 au Royaume Uni, mais cette fois-ci vers la liberté du blasphème et la guerre civile ? C’ est hautement probable. En tout cas l’ événement ne se déroula certainement pas comme on a voulu le faire paraître. Exemple notoire, le video-clip de trois minutes montrant l’ un des tireurs tirant à bout portant sur un “policier musulman” gisant sur le sol, sans traces de sang, sans recul du fusil, avec peu de mouvement de la “victime”. Le clip est peut-être accessible encore sur http ://​youtu.​be/​gobYWXgzWgY.

Et le Bon Dieu au milieu de toute cette folie ? “ Ceux qu’ Il veut détruire, Il commence par les rendre fous,” dit le vieux dicton. Priez les quinze Mystères par jour pour le triomphe qu’ Il ne va obtenir que par sa Mère. Comme les pauvres Globalistes vont être pris au dépourvu !

Kyrie eleison.

Finance Délinquante I

Finance Délinquante I on octobre 29, 2011

L´effondrement imminent de la finance globale, et/ou l’avènement de la finance globale en route vers le gouvernement global, grâce à cet effondrement programmé, devrait amener les esprits à réfléchir : Comment en sommes-nous arrivés à ce désastre ? Comment en sortir ? Si Dieu Tout-puissant n’a rien eu à voir dans une crise si grave, alors évidemment il n’est pas chose sérieuse, il n’est plus qu’une façon plus ou moins agréable de passer une partie de son dimanche. D’un autre côté si Dieu est aussi important que le pensaient de toute évidence les constructeurs des cathédrales médiévales, alors ne pas avoir tenu compte de ce Dieu aura eu un rôle central à jouer dans le triomphe actuel de la finance sur la réalité.

En effet, c’est bien au Moyen-Age que nous devons remonter si nous voulons comprendre d’où vient le désastre actuel. Autant la Foi commençait à baisser après le haut Moyen-Age, autant les hommes devinrent de plus en plus intéressés par Mammon, l’autre grand moteur de leur vie (Mt.VI, 24). De cette manière l’argent, dont la nature est d’être le serviteur de l’échange de biens et de services réels, fût décroché de la nature pour devenir la finance moderne, maîtresse de l’économie globale. Un pas décisif dans ce processus menant directement aux actuelles montagnes de dettes impossibles à rembourser, tous azimuths, et qui reduisent le monde en esclave des banquiers visibles, ou plutôt de leurs maîtres invisibles, fut l’extension post-médiévale du système de réserves fractionnaires des banques.

Quand l’argent est au service de l’économie, un Etat prudent s’assure que sa quantité totale d’argent en circulation augmente ou diminue suivant la quantité totale de biens réels à être échangés dans cette économie, de telle manière que la valeur de l’argent reste stable. Trop d’argent poursuivant trop peu de biens se traduira dans une inflation qui fera baisser la valeur de l’argent. Trop peu d’argent poursuivi par trop de biens fera que la valeur de l’argent augmentera par déflation. Que l’argent voie sa valeur modifiée dans un sens ou l’autre, il s’en suivra une déstabilisation dans tous les échanges de biens. Or si les banques, dans lesquelles les épargnants déposent leur argent réel ne sont obligées à conserver qu’une fraction de cet argent réel en réserve pour garantir une quantité beaucoup plus grande de papier-monnaie qu’ils peuvent mettre en circulation par les prêts, alors en mettant en circulation cette papier-monnaie en trop grande ou trop petite quantité, ils peuvent jouer sur la valeur de la monnaie et réaliser des fortunes en prêtant de l’argent bon marché et en demandant en retour de l’argent cher. Et de cette manière les financiers enlèvent le contrôle à l’Etat.

Pire, si le système de réserves fractionnaires des banques permet aux banques de déconnecter l’argent de la réalité et de le fabriquer à volonté, et si elles peuvent exiger ne serait-ce qu’un petit intérêt composé sur leur argent fabriqué, alors logiquement elles peuvent – et c’est bien ce qui se passe ! – siphonner toute la valeur réelle d’une économie, réduisant la plupart des épargnants en emprunteurs et la plupart des emprunteurs en esclaves désespérés de leur dette ou de leur hypothèque. Ils prendront soin seulement de ne pas tuer tout à fait les poules qui pondent les œufs d’or qui font leur bénéfice. La sagesse divinement inspirée du législateur Moïses mettait un frein au pouvoir de tout prêteur en supprimant toutes les dettes tous les sept ans (Deut.XV,1–2), et en faisant retourner toute propriété à son premier propriétaire tous les 50 ans (Levit. XV,10) !

Et pourquoi Moïse, grand homme de Dieu et pour cela homme d’une profonde « spiritualité », s’occupait-il lui-même de questions tellement matérielles ? Parce que comme un mauvais système économique peut mener l’homme au désespoir, vers l’Enfer, loin de Dieu – regarder autour de vous, aujourd’hui mais surtout demain – ainsi un bon système économique rend possible une sage prospérité qui en aucune façon ne rend un culte a Mammon, mais rend plus facile de confier en la bonté de Dieu, de l’adorer et de l’aimer. L’homme est âme et corps.

Moïse aurait sûrement écrasé le système de réserves fractionnaires des banques, comme il a fait écraser le Veau d’Or !

Kyrie eleison.

Films de Crise

Films de Crise on septembre 24, 2011

Deux films intéressants sont déjà sortis au sujet de l’avènement aux Etats Unis de la crise financière et économique, qui depuis 2008 menace de miner tout le genre de vie de l’Occident. Les deux films sont bien réalisés. Tous les deux sont persuasifs. Toutefois l’un d’eux dépeint les banquiers comme des héros tandis que l’autre les montre comme des bandits. Si la société occidentale a un quelconque avenir cette contradiction mérite que l’on y réfléchisse.

Le film documentaire Inside Job consiste en une série d’entrevues avec des banquiers, des politiciens, des économistes, des hommes d’affaires, des journalistes, des intellectuels, des conseillers financiers, etc. Il en ressort un tableau effrayant de cupidité et de collusion dans la fraude au sommet de la société américaine dans tous ces domaines. La libre entreprise fut la justification d’une abolition du contrôle des activités financières dans les années 1980 et 1990, ce qui a donné aux hommes d’argent un pouvoir toujours plus grand au point de contrôler tous les politiciens, journalistes et intellectuels influents. Ainsi un impitoyable processus de pillage de la classe moyenne et des travailleurs est toujours en cours. La colère des victimes augmente et menace d’exploser, mais, en tout cas jusqu’à présent, les hommes d’argent ne peuvent s’empêcher de se gaver à l’abreuvoir qu’ils ont si bien planifié à leur profit. “L’avarice est bonne. Elle fait tourner le monde,” disent les “banksters”, autrement dit, les banquiers-gangsters.

Dans le deuxième film, Too Big to Fail, sont représentés les évènements dramatiques de l’automne 2008 ayant pour centre l’effondrement de Lehman Brothers, l’une des principales banques d’investissement de New York. Hank Paulson, alors ministre de finances des États Unis, entre en scène au moment oû, en suivant les principes classiques de la libre entreprise, il rejette l’opération de sauvetage par le gouvernement qui seule aurait pu sauver Lehman Brothers de la faillite. Mais il en résulte un tel ébranlement de la communauté financière mondiale de par la menace d’un effondrement universel du commerce et de la finance, que Paulson et ses camarades du gouvernement avec l’aide de tous les principaux banquiers de New York, doivent persuader le Congres des Etats Unis d’approuver un sauvetage par les contribuables, au profit des grandes banques dont on ne peut permettre la faillite. Il y parvient juste à temps. Le système est sauvé. Le gouvernement et les banquiers sont les héros du jour. Une fois encore le capitalisme prouve être la merveille que nous avons toujours su qu’il était-mais cette fois-ci grâce à l’intervention socialiste !

Alors, les banquiers sont-ils des héros ou des bandits ? Réponse : des héros, tout au plus à court terme, mais certainement des bandits au bout du compte, car un minimum de bons sens suffit pour réaliser qu’aucune société ne peut être bâtie sur l’avarice, parce que toute société nécessite l’altruisme. Dans n’importe quelle société il y aura toujours ceux qui possèdent, et ceux qui ne possèdent pas (cf.Jn XII, 8). Les dirigeants d’une société qui possèdent l’argent et le pouvoir doivent absolument s’occuper des masses qui n’ont ni l’un ni l’autre, autrement il y aura révolution et chaos. Bien sûr les globalistes tirent leurs plans sur le chaos de demain pour qu’il leur livre le pouvoir mondial le jour suivant, mais tandis qu’ils peuvent proposer, c’est Dieu qui dispose.

En attendant les Catholiques et quiconque se préoccupe de l’avenir devraient voir ces deux films et se poser certaines questions incommodes au sujet du capitalisme et de la libre entreprise. Comment se fait-il que le capitalisme ne pouvait être sauvé cette fois-ci que par le socialisme ? Le gouvernement est-il alors chose aussi mauvaise qu’on le pense ? Le capitalisme est-il réellement si bon ? Comment une société peut-elle dépendre de l’avarice des hommes pour survivre ? Comment la nôtre a-t-elle pu tomber dans une telle dépendance ? Et y a-t-il en ce moment quelque signe que ce soit que l’on se pose de telles questions ? Ou est-ce que le culte rendu par tous à Mammon – appelons les choses par leur nom – bat son plein ?

Tant que Jésus Christ n’absout pas les hommes de leurs péchés par l’intermédiaire de ses prêtres, aucun système de société post-chrétien, ne peut, en dernier recours, fonctionner. Le capitalisme n’a pu fonctionner qu’en parasitant ce qui restait encore du Catholicisme des siècles précédents.

Kyrie Eleison.