Les Commentaires Eleison

LES HUMANITÉS CLASSIQUES

LES HUMANITÉS CLASSIQUES on mars 23, 2024

Voulez-vous éduquer vos enfants à l’épreuve ? 

Le latin et le grec ont déjà fait leur preuve.

La place des auteurs païens classiques dans l’éducation catholique fait l’objet d’une controverse. Mgr Gaume, célèbre catholique antilibéral du 19ème siècle, jugeait par exemple ces auteurs classiques trop impudiques pour être enseignés dans les écoles catholiques. Mais cette position semble excessive car, pour éduquer au plan naturel, les humanités païennes possèdent trop de qualités réelles pour être écartées sans appel. Ces humanités sont le produit d’hommes intelligents et réfléchis qui ont mûrement médité sur la vie des hommes et qui exposent, moyennant un don de Dieu, beaucoup de vérités sur la vie et la nature humaines. Certes, l’impureté se dissémine un peu partout dans les œuvres, mais elle n’en est pas l’essentiel et relève plutôt du détail. À cet égard, L’Énéide de Virgile constitue un exemple remarquable : sa valeur morale est si élevée que l’œuvre était largement consultée à l’apogée du Moyen-Âge pour l’idéal de vie qu’elle proposait. 

En résumé, la société chrétienne est surnaturellement supérieure à la société des classiques de l’Antiquité, mais cette dernière est, du point de vue naturel, bien supérieure à la société moderne dégénérée. En ce qui concerne l’éducation, rien n’est plus facile que d’argumenter en faveur de la supériorité totale du latin et du grec sur les langues ou les sciences modernes. Une bonne éducation doit apporter à la fois la discipline pour le cœur et l’esprit, la culture pour l’âme et l’histoire pour la conduite de la vie. Le latin et le grec fournissent à eux seuls ces trois éléments, le latin offrant les fondements pratiques et le grec la théorie. 

DISCIPLINE : le latin est une langue extrêmement logique, qui demande beaucoup de réflexion pour démêler le sujet, le verbe, l’objet, etc. Certes, l’apprentissage des mathématiques, de la physique, de la chimie, de l’informatique, de la technologie, etc., est également une discipline, mais tout y est matériel, déterminé, inhumain, faisant précisément et orgueilleusement abstraction de tout ce qui est spirituel, libre ou humain. Et ce que les jeunes ne peuvent plus apprendre à l’école, ni auprès de leurs grands-parents voire de leurs parents, ils doivent le trouver dans le caniveau, fourni par Hollywood ou par l’Internet sur leur smartphone, etc. Heureux celui qui a ne serait-ce qu’un entraîneur sportif . . . humain ! Dans le désert spirituel de l’éducation ‘scientifique’, quelle influence positive peut avoir ce simple entraîneur humain ! 

CULTURE : Quand il s’agit d’éduquer et de former chez les jeunes les cœurs et les âmes (qu’ils ont, et avec des besoins impérieux), alors les ‘sciences’ énumérées ci-dessus sont ni plus ni moins vouées à l’échec, tandis que les langues modernes sont un second choix. Car depuis la ‘Réforme’, toute la modernité avec sa culture est plus ou moins entachée d’apostasie et de guerre contre Dieu. Bien sûr, les cultures latine et grecque ne sont pas exemptes du péché originel, mais elles sont parfaitement exemptes de la ‘Réforme’ et de toutes ses conséquences, et présentent donc une vision plus simple et plus pure des fondements de la nature et de la vie humaines. Une aide précieuse pour la jeunesse. 

L’HISTOIRE : Le latin et le grec sont tout ancrés dans l’histoire de la civilisation occidentale, alors qu’il est aujourd’hui trop tard pour que la culture d’une autre langue le soit. Le latin et le grec furent deux des trois langues attachées sur la Croix de Notre Seigneur. Le grec fut la langue du Nouveau Testament. Rome devint bientôt le centre de l’Église. « L’histoire est maîtresse de vie », dit un vieil adage, et apprendre le latin et le grec revient nécessairement à apprendre un peu d’histoire grecque ou romaine. Dans 1984, George Orwell écrivait : « Qui maîtrise le passé maîtrise l’avenir ; qui maîtrise le présent maîtrise le passé ». Ainsi, ceux qui maîtrisent nos écoles aujourd’hui maîtrisent notre avenir. Ces personnes actuellement à l’œuvre remisent le latin et le grec, et font commencer l’histoire à la Seconde Guerre mondiale, histoire qui est beaucoup plus facile à manipuler que l’histoire ancienne. Que devons-nous conclure sur l’éducation moderne ? Elle n’est pas bonne. Elle forme des suiveurs de l’Antéchrist. 

Kyrie eleison 

POUTINE et les APPARITIONS de FATIMA

POUTINE et les APPARITIONS de FATIMA on mars 16, 2024

Oui, c’est vrai, « la Russie est loin d’être parfaite ! » 

Sa libération sera pourtant complète.

Depuis que le président Poutine a accordé un entretien historique au célèbre journaliste américain Tucker Carlson, le 6 février dernier, cet entretien de deux heures a été commenté dans le monde entier. Son contenu, abrégé à l’extrême, est paru la semaine dernière dans ces Commentaires (no 869 du 9 mars), exposant principalement le point de vue russe sur l’aggravation des conflits en Ukraine de 2014 jusqu’au déclenchement des hostilités entre l’Ukraine et la Russie en février 2022. Depuis lors, nous entendons régulièrement le chiffre de plus de 500 000 soldats ukrainiens morts, victimes des armes de très bonne qualité et des compétences militaires des Russes. Cela représente toute une génération de veuves et d’orphelins. Pourquoi tous ces pères et maris ont-ils sacrifié leur vie ? 

Habituellement, les hommes sains d’esprit ne sacrifient pas leur vie pour rien. C’est pourquoi tant de guerres sont des guerres de religion, même à l’époque moderne, malgré les apparences. Ainsi, les deux guerres mondiales de 1914–1918 et de 1939–1945 représentent les efforts d’une Chrétienté très diminuée tentant de résister au triomphe de son substitut impie, le communisme. Car immédiatement après le triomphe de la révolution communiste à Saint-Pétersbourg et à Moscou en 1917, Lénine a fondé le Komintern en Russie pour servir de « société missionnaire » du communisme, en collaboration avec un certain nombre de grandes banques mondiales. Son but était de répandre le communisme dans le monde entier. 

En réalité, nous sommes en présence de quatre messianismes. Le premier est celui de la race élue des Juifs, qui a été spécialement choisie et dotée pour préparer l’humanité à la venue du Sauveur et pour fournir le berceau humain de ce Sauveur ; ceci afin de permettre au seul et véritable Messie d’accomplir la Rédemption jusqu’à la fin du monde par sa Croix et par son Église. Le deuxième messianisme est le seul vrai messianisme, celui de l’Église catholique ; il accomplit parfaitement l’Ancien Testament, car il consiste à envoyer des âmes au Ciel depuis plus de 2000 ans. Le troisième messianisme est celui des Juifs talmudiques, adeptes de leur « Écriture » post-chrétienne qui n’est plus l’Ancien Testament tel que nous le connaissons, qui a Dieu lui-même pour auteur ; mais, alors que chaque page de l’authentique Ancien Testament rend témoignage de différentes manières de Notre Seigneur Jésus-Christ à venir, leur « Talmud », c’-à-d. leur substitut humain de l’Ancien Testament, empêche de Le mentionner et encore plus de L’adorer comme Dieu ; car ces Juifs sont la race qui L’a crucifié. Enfin, le quatrième messianisme est le communisme, qui est un rameau particulièrement vigoureux du talmudisme ; il a été conçu comme un mouvement puissant et actif visant à détruire les derniers vestiges de la Chrétienté décadente ; car la Chrétienté est le principal messianisme concurrent qui doit tomber devant le talmudisme. 

Pour ainsi dire, les messianismes sont les ressorts de l’histoire humaine : un peuple messianique ; le vrai Messie ; le peuple autrefois messianique qui, blessé dans son orgueil, retourne tous ses dons contre le vrai Messie ; et, en conséquence, toutes sortes de mouvements pseudo-messianiques au cours des 20 siècles, luttant tous pour entraver le salut des âmes, comme l’a bien compris saint Paul très peu de temps pourtant après la Crucifixion et la Résurrection de Notre Seigneur (1 Thess. 2, 16). 

Quant aux Russes, ils sont certainement un peuple religieux, comme l’a montré leur ferveur envers la pseudo-religion anti-chrétienne du communisme. Mais à Fatima, Notre Dame a prédit que la Russie jouerait un rôle essentiel dans la guérison de l’impiété actuelle des nations. Et si Rome ne se construit pas en un jour, comme dit le proverbe, néanmoins, après 72 ans de souffrances terribles sous le communisme (1917–1989), la Russie a appris sa leçon et revient au Christ. Lisez Soljénitsyne. Dieu reste le Maître. Il fait payer un lourd tribut aux Ukrainiens pour avoir choisi de faire confiance aux talmudistes qui contrôlent totalement l’Amérique (mais personne ne les y forçait). Vous avez besoin de l’aide de Dieu ? Alors choisissez de faire Sa volonté. 

Kyrie eleison

L’ENTRETIEN AVEC M. POUTINE

L’ENTRETIEN AVEC M. POUTINE on mars 9, 2024

Quel homme parle encore ainsi en Occident ? 

On dissimule, on ment, quand on est décadent.

Le 6 février dernier, un honnête et célèbre journaliste américain a interrogé le Président russe V. Poutine. Les abjects médias occidentaux dénigrent lourdement et régulièrement M. Poutine : M. Carlson a donc eu bien du courage pour donner à ce dernier l’occasion de présenter ses arguments à un public occidental. L’extrait ci-dessous représente moins de 5 % de l’entretien original. 

Après l’effondrement de l’Union soviétique en 1991, les dirigeants occidentaux nous avaient promis que l’OTAN ne s’étendrait pas vers l’Est. Or, il y a eu cinq vagues d’expansion. En 2014, il y eut un coup d’État en Ukraine soutenu par les États-Unis. L’Ukraine a lancé une guerre dans le Donbass en utilisant l’aviation et l’artillerie contre des civils. Ses dirigeants ont menacé la Crimée, que nous avons dû prendre sous notre protection. Ensuite, les dirigeants ukrainiens actuels ont déclaré qu’ils ne mettraient pas en œuvre les accords de Minsk, signés après 2014, et qui établissaient un plan de règlement pacifique pour le Donbass. Tout récemment, les anciens dirigeants allemands et français ont déclaré ouvertement qu’ils avaient effectivement cosigné les accords de Minsk, mais qu’ils ne les avaient jamais pris au sérieux. L’absence de réaction de la Russie aurait été une négligence coupable. Ce sont les Ukrainiens qui ont déclenché la guerre en 2014 et notre objectif est maintenant d’y mettre fin. 

Nous n’avons pas refusé de discuter. Nous avons négocié avec l’Ukraine à Istanbul en 2022 et Davyd Arakhamia, qui dirigeait la délégation ukrainienne, a même apposé sa signature préliminaire au bas d’un traité de paix. En bref, la guerre prenait fin si l’Ukraine abandonnait toute velléité d’adhésion à l’OTAN. Mais M. Arakhamia a déclaré publiquement que Boris Johnson, alors Premier ministre britannique, était venu à Kiev pour dissuader l’Ukraine de procéder ainsi. Boris Johnson a ainsi déclaré qu’il valait mieux combattre la Russie et ne pas signer d’accord. Quant à l’OTAN, elle tente d’intimider ses propres populations avec une menace russe imaginaire. Les personnes sensées comprennent parfaitement qu’il s’agit d’une imposture : nous n’avons aucun intérêt en Pologne, en Lettonie ou ailleurs et les contes d’horreur qu’on raconte sur nous n’ont pour but que d’extorquer toujours plus d’argent aux contribuables américains et européens. Car il est contraire au bon sens de s’impliquer dans une sorte de guerre mondiale qui mènera l’humanité au bord de l’extermination. 

L’OTAN et la CIA ont-elles fait exploser le gazoduc Nord Stream en 2022 ? Oui. Ceux qui l’ont fait devaient avoir non seulement un motif suffisant pour détruire le gazoduc, mais aussi les moyens nécessaires. Beaucoup sont intéressés par l’arrêt de Nord Stream, mais tous ne peuvent pas aller au fond de la mer Baltique pour provoquer une telle explosion. Et pourquoi ne pas utiliser ce crime commis par l’Occident pour faire de la propagande anti-russe ? Dans la guerre de la propagande, il est très difficile de vaincre les États-Unis, car ils contrôlent les médias du monde entier. 

On sait que le dollar est la pierre d’angle de la puissance américaine. Aujourd’hui cependant, même les alliés des États-Unis réduisent leurs réserves dans cette monnaie. Jusqu’en 2022, les dollars américains représentaient environ 50 % des transactions russes avec les pays tiers, contre 13 % actuellement. L’explication en est que les États-Unis ont décidé de restreindre nos transactions. Il s’agit d’une véritable folie du point de vue des intérêts américains, et l’économie américaine en souffre. Pourquoi les États-Unis ont-ils agi de la sorte ? Par orgueil. Ils pensaient que cela mettrait la Russie à genoux, mais l’effondrement n’a absolument pas eu lieu. 

Dans l’histoire de la Russie, l’année 988 est une date très importante. La Russie est devenue chrétienne à ce moment-là grâce au baptême du prince Vladimir, et elle a adopté l’Orthodoxie, ou Christianisme oriental. À cette époque, l’État russe englobe Novgorod (nord de la Russie) et Kiev (sud de la Russie) : il n’y avait alors qu’un seul territoire, une seule et même langue et une seule et même Foi. La situation actuelle est, dans une certaine mesure, une sorte de guerre civile. L’Occident estime que le peuple russe est divisé pour toujours par des hostilités. C’est faux. Les Russes se réuniront. Les relations se rétabliront. Cela prendra du temps, mais elles se rétabliront. 

Tucker Carlson pourra-t-il maintenant s’adresser aux véritables décideurs politiques de l’Occident et obtenir un exposé tout aussi franc sur leur volonté d’asservir le monde entier ? On peut en douter. Et d’abord, qui sont ces véritables décideurs (au-dessus de leurs marionnettes officielles) ? 

Kyrie eleison

HONORER DES APOSTATS

HONORER DES APOSTATS on mars 2, 2024

La Neofraternità non scende a compromessi ? 

Venerare gli apostati non è saggio !

Se questi “Commenti” a volte possono scioccare le anime pie per il modo in cui vengono presentate la Neochiesa (dal 1965) o la Neofraternità San Pio X (dal 2012), sappiano che è per ragioni pastorali, e che d’altronde, essendo molti Cattolici aggrappati con le unghie alla loro fede Cattolica attraverso la Neochiesa o la Neofraternità, probabilmente, senza la Neochiesa o la Neofraternità essi potrebbero facilmente perdere la presa. In molti di questi casi vale sicuramente il proverbio : “meglio mezza pagnotta che niente pane”. D’altra parte, per ragioni dottrinali, questo modo di mantenere la Fede ha i suoi seri pericoli, perché sia la Neochiesa che la Neofraternità hanno fatto dei compromessi dottrinali che sono pericolosi per la conservazione della Fede Cattolica. Ecco questa preziosa lezione, tratta da un articolo scritto da un monaco Benedettino del Monastero di Santa Cruz, vicino a Rio de Janeiro. Ad “Arsenius” (il suo nome di penna) vanno i nostri più sentiti ringraziamenti. 

Da quando l’eresia dell’umanesimo (l’uomo prima di Dio) è stata resa ufficialmente “Cattolica” dai Padri Conciliari del Vaticano II (1962–1965), i Papi e i loro consiglieri non hanno fatto altro che continuare il loro cammino che porta dritto all’abisso, aumentando costantemente la velocità della caduta. Un quadro del genere non ispira in alcun modo la speranza del ben che minimo barlume di desiderio da parte di questi funzionari di prendersi cura della Tradizione Cattolica (che significa semplicemente la vera Chiesa). Tuttavia, c’è chi non solo ha nutrito una qualche speranza in tal senso, ma ha addirittura provato una strana certezza che le cose a Roma stessero migliorando per la Tradizione. Per “Tradizione” qui si può intendere solo la Neofraternità con il suo desiderio di entrare in una biasimevole “unità nella diversità” con Roma. Da qui la scissione, per molti sconcertante, tra la Neofraternità di San Pio X e la cosiddetta “Resistenza”. 

La svolta per la Fraternità San Pio X è avvenuta nel 2012, quando la risoluzione del precedente Capitolo Generale del 2006, secondo cui non ci sarebbe stato alcun accordo pratico con Roma finché la Verità Cattolica non avesse ancora trionfato, è stata sostituita dal desiderio ufficiale della Neofraternità di un accordo pratico, anche se il Papa e i suoi consiglieri non fossero ancora tornati alla Verità Cattolica. Da questo Capitolo Generale, che produsse questo cambiamento e apportò alla Neofraternità, fu escluso il vescovo Williamson. 

Gli anni che seguirono mostrarono segni sempre più chiari di un avvicinamento tra Roma e la Neofraternità. Uno dopo l’altro, Roma approvò ufficialmente i matrimoni, le ordinazioni sacerdotali e le confessioni dispensate dalla Neofraternità. Si stava forse mettendo in pratica la famosa frase “Roma dà tutto e non chiede nulla in cambio” ? In tal caso la frase era una realtà e non solo un’illusione ? Si potrebbe rispondere che al contrario da allora in poi la Neofraternità poteva agire sempre più solo con l’approvazione della Roma modernista, non basando più la sua attività sullo stato di emergenza generale e grave all’interno della Chiesa, perché con la Tradizione ormai “ufficializzata”, l’emergenza sarebbe stata superata. Nel frattempo Roma aspetterebbe il giorno in cui potrebbe “togliere il tappeto” da sotto i piedi della Neofraternità, spingendola nel vicolo cieco in cui si è cacciata da sola. 

Ma il recente annuncio che la Neofraternità sta per consacrare uno o più vescovi senza il permesso di Roma non potrebbe essere un segno del ritorno all’autentica Fraternità prima del 2012 ? Ahimè, questo sembra praticamente impossibile. Un ritorno allo spirito combattivo dell’Arcivescovo Lefebvre contro i nemici della Chiesa a Roma, ci sembra un’eredità in gran parte ormai persa all’interno della Neofraternità. Il futuro ci appare oscuro, anche se Dio è ancora all’opera in molte anime, grazie all’apostolato dei membri della Neofraternità. Ma questo non ci impedisce di riconoscere che la Neofraternità dovrebbe correggere alcuni dei suoi principi guida post-Lefebvre. In ogni caso, più gli scandali macchiano il pontificato di Francesco e più le illusioni di una riconciliazione con Roma dovrebbero svanire. Che la Madonna ci faccia capire e amare profondamente la Chiesa di tutti i tempi, da non identificare con la sua caricatura fabbricata al Vaticano II e messa in pratica nei pontificati successivi. 

Kyrie eleison 

AVIS pour TEMPS de NÉCESSITÉ – II

AVIS pour TEMPS de NÉCESSITÉ - II on février 24, 2024

Le déluge d’horreurs de la Troisième Guerre

Diront d’un Dieu très bon la gloire et la colère.

Aucun lecteur de ces Commentaires n’a envoyé de questions théoriques comparables à la série de questions pratiques de la semaine dernière sur la crise sans précédent dans l’Église aujourd’hui (CE 866 du 17 février). Mais il vaut la peine d’inventer une telle série, pour offrir des réponses aux questions théoriques, dans l’éventualité où quelques lecteurs comprendraient mieux la confusion créée par Vatican II. Car ce Concile est une pente aussi glissante que dangereuse.

1 Q uel est donc l’élément au cœur de cette confusion  ? Est-ce ce que l’on appelle le « modernisme »  ? Qu’est-ce que le modernisme  ?

Réponse  : le modernisme est la grande erreur des temps modernes, par laquelle même des ecclésiastiques instruits peuvent en venir à croire que l’Église du passé n’a plus besoin d’élever l’humanité à des hauteurs surnaturelles que l’homme ne serait plus capable d’atteindre. Au contraire, « l’humanité est tellement différente à l’époque moderne que pour l’atteindre au fond de son matérialisme, l’Église doit mettre à jour sa doctrine, sa morale, sa liturgie, tout. Si les hommes ne peuvent plus s’élever au niveau spirituel de l’Église, l’Église doit s’abaisser au niveau matériel des hommes », disent les modernistes, du moins en substance.

2  Mais la fonction de l’Église n’est-elle pas d’aller vers les hommes, où qu’ils se trouvent  ?

Oui  ! Mais pas en faisant n’importe quoi  ! Tous les pompiers veulent éteindre des incendies, mais le premier liquide venu ne fait pas l’affaire. Quel pompier utiliserait de l’essence à la place de l’eau ? L’eau et l’essence ont chacune leur nature immuable, indépendante de la volonté des hommes. L’eau éteint le feu (surprise  !), tandis que l’essence l’alimente (« mais qui suis-je pour en juger  ? »). De la même manière, le chant grégorien et la musique rock ont chacun leur nature immuable et opposée, avec des effets opposés et immuables. Le chant grégorien attirera les âmes vers l’église, le rock vers la salle de danse, mais le rock n’attirera pas vers l’église. Certains modernistes veulent bien faire, mais ils sont stupides s’ils pensent que la musique fonctionne aujourd’hui différemment de ce qu’elle était hier. Pour être attirées vers Dieu, les âmes ont besoin d’une musique calme et non agitée.

3  Mais toute la vie moderne est agitée, comparée à la vie d’hier. Alors comment une âme d’aujourd’hui pourrait-elle parvenir à Dieu  ?

C’est le moins qu’on puisse dire  ! Après 6000 ans d’histoire, on pourrait penser que les hommes ont appris à connaître la nature, les effets et les conséquences des choses, mais non. Notre époque part pour ainsi dire du principe que l’homme peut vouloir que les natures aient les effets qu’il souhaite. Tout est devenu si dégénéré et instable que la vie se transforme en une agitation continuelle et que les jeunes ne supportent plus une musique trop calme. Mais cela ne veut pas dire que les natures ont changé au point que le rock les ramènera à l’Église. Ce n’est pas le cas. Ce n’est pas dans sa nature. Il a été conçu par le Diable pour créer toujours plus d’agitation.

Mais si c’est vrai, comment aujourd’hui un jeune, ou n’importe qui, pourra-t-il jamais aller au Ciel  ?

Bonne question ! Dans les temps modernes, de nombreux saints se sont posé cette question, mais aucun n’a jamais désespéré de la réponse parce qu’ils savaient que Dieu dispose toujours sa grâce pour que l’âme la Lui demande. « Quand on veut, on peut », disent les hommes. « À celui qui fait ce qu’il peut, Dieu ne refuse pas sa grâce » selon la manière plus divine avec laquelle l’Église s’exprime. Quoi qu’il en soit, lorsqu’une âme, sans faute très grave de sa part, se trouve dans une situation où ses chances de salut sont apparemment infimes, Dieu peut toujours intervenir (v. par exemple le cas de Lot dans Genèse 19).

Mais puisque Dieu est tout-puissant, pourquoi n’élimine-t-il pas tout le mal de la création qu’Il domine  ?

Parce que le but de sa création est d’offrir la plus grande béatitude possible aux âmes qui l’acceptent librement. Or, une béatitude qui n’est nullement méritée par l’âme qui la reçoit ne peut être aussi heureuse pour cette âme qu’une béatitude au moins partiellement méritée par elle en dépit de tout le mal dont elle a été environnée durant sa courte vie dans cette ‘vallée de larmes’. Il s’ensuit que plus Dieu souhaite être généreux avec son don de béatitude, plus Il autorisera le mal, mais pas au point où le mal empêche le bien librement choisi. Ce point a été atteint par le monde entier à l’époque de Noé et il revient aujourd’hui. Dieu interviendra donc à nouveau demain et, si nous avons la foi catholique, faisons notre part en priant le Rosaire de sa Mère pour le salut des âmes.

Kyrie eleison

AVIS pour TEMPS de NÉCESSITÉ – I

AVIS pour TEMPS de NÉCESSITÉ - I on février 17, 2024

À qui fait autrement, ne soyez pas pénibles.

Dieu ne demande pas des choses impossibles.

Un lecteur bien troublé par la situation dans l’Église catholique nous envoie un certain nombre de questions pratiques que beaucoup d’âmes catholiques doivent se poser aujourd’hui en relation avec le grave devoir de tout catholique d’assister à la Messe pour remplir son obligation dominicale. En temps normal, les réponses sont relativement claires. Or, depuis la révolution de Vatican II dans les années 1960, les circonstances dans l’Église ne sont plus normales, et les réponses ne sont donc plus aussi claires. Énumérons les questions de ce lecteur, allant du général au particulier, sachant que ce Commentaire propose ses réponses sans rien imposer.

Dans quelle mesure l’Église conciliaire est-elle catholique, et dans quelle mesure est-elle contrefaite  ?

Réponse  : Dieu seul le sait, car Lui seul connaît les secrets des cœurs des hommes, et la frontière entre la vraie et la fausse Église passe souvent par le cœur des hommes, à savoir par exemple s’ils ont ou non la foi catholique. Puisque Lui seul peut le savoir avec certitude, Il n’attend pas de nous que nous le sachions. Cependant, Il nous donne les moyens de savoir ce que nous devons savoir, en jugeant les fruits (cf. Mt 7, 15–20). Ceux-ci permettent par exemple de distinguer infailliblement les bergers des mercenaires. La joie et la charité réelles révèlent où la véritable Église existe encore, même parmi les structures de la Nouvelle Église.

Avons-nous un pape  ?

Réponse  : si nous jugeons le pape François par ses fruits, nous les trouvons désastreux pour la véritable Église, au point que de nombreux catholiques sérieux soutiennent qu’il est un antipape. Dieu n’exige pas de moi que je sois sûr de ma réponse, dans un sens ou dans l’autre. Sur cette question, même de bons théologiens catholiques peuvent être en désaccord. La sage conduite de Mgr Lefebvre était de laisser ses prêtres avoir leur propre opinion en privé, mais de les obliger en public à se comporter comme si les papes apparents de Vatican II étaient de vrais papes, à moins et jusqu’à ce qu’il soit clairement prouvé qu’ils ne le fussent pas. Même le pape François remplit encore la fonction catholique de fournir aux structures de l’Église une tête visible leur permettant de fonctionner jusqu’à ce que Dieu nettoie les écuries d’Augias. En son temps, Dieu remettra le pape sur le bon chemin. En attendant, je peux désespérer de tel ou tel pape, mais je ne dois pas désespérer de la papauté, ni d’aucune autre institution venue de la Tradition de Notre Seigneur Lui-même.

3  Qu’en est-il des sacrements de la Nouvelle Église  ?

Réponse  : comme l’ensemble de la Nouvelle Église dont ils sont un produit et une partie, ils sont encore en partie bons même si, par définition, ils sont en train de pourrir, comme les pommes pourrissent, image qui vaut ce qu’elle vaut. Car dès le début, la Nouvelle Église a été habilement conçue pour pourrir pendant des dizaines d’années, jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de la véritable Église. En effet, dans les années 1960, au moment de Vatican II, de nombreux ecclésiastiques au sommet de l’Église avaient été complètement infectés par la pensée maçonnique. La franc-maçonnerie est cette société secrète créée en 1717 à Londres pour infiltrer l’Église catholique jusqu’à sa destruction de l’intérieur, permettant ainsi aux ennemis bien connus de Dieu et du genre humain de s’emparer du monde. La véritable Église de Notre Seigneur est en effet le grand obstacle sur leur chemin.

Qu’en est-il des « miracles eucharistiques » qui se seraient produits lors de « messes » du Novus Ordo  ?

Réponse  : au cours des 2000 ans d’histoire de l’Église, Dieu a toujours aidé par des miracles les Chrétiens à croire au miracle stupéfiant de sa Présence réelle sous les simples apparences du pain et du vin. Et ces miracles continuent de nos jours, car le Sacré-Cœur n’abandonne pas les brebis trompées par leurs bergers. La différence est qu’aujourd’hui, la science moderne est en mesure de fournir de vraies preuves techniques pour prouver que les miracles, quand ils sont authentiques, sont bien authentiques. Voyez par exemple le livre « Un cardiologue examine Jésus », du Dr Franco Serafini, avec des explications et des illustrations photographiques de plusieurs miracles récents. Il est édité par Sophia Institute Press, et disponible sur SophiaInstitute.com. Que Dieu bénisse les traditionalistes qui s’en tiennent fermement à la messe latine traditionnelle, mais non ceux qui refusent les preuves techniques fournies par le Sacré-Cœur pour le salut des âmes.

Et qu’en est-il de la réception des hosties prétendument consacrées lors de Messes Novus Ordo  ?

Réponse  : peut-être vaut-il mieux éviter de les recevoir, car elles peuvent être invalides et, avec le temps, le devenir de plus en plus. Cependant, en cas de nécessité, et si toutes les circonstances sont convenables, on peut les recevoir pour autant qu’elles puissent être valides.

Kyrie eleison