Catégorie : Les Commentaires Eleison

La Désintégration Du Pape – II

La Désintégration Du Pape – II posted in Les Commentaires Eleison on avril 24, 2021

Le couplet figurant au début ou à la fin de chacun des numéros de ces “Commentaires” se compose de vers rimés (deux alexandrins pour la version française). Elle sert à résumer le point de vue du commentaire. Mais ce résumé peut être tellement dense que les deux vers deviennent difficiles à comprendre. Or, c’était bien le cas la semaine dernière. En fait, le sens du couplet se situait au cœur même de la grande hérésie qui ravage la véritable Église depuis Vatican II (1962–1965). Revenons donc à ces deux alexandrins pour les expliquer plus en détail. Les voici à nouveau.

Des Grecs, de leurs cadeaux, il fallait avoir peur?

Mais pour Rome, ces Grecs ne sont qu’enfants de chœurs!

Ces deux vers renvoient à une citation célèbre de l’Énéide de Virgile en latin, (II, 49). « Timeo Danaos et dona ferentes » qui peut se traduire : « Je crains les Grecs, même lorsqu’ils font des cadeaux ». Ils font référence au cheval de Troie. La guerre de Troie dure depuis dix ans mais, mais malgré d’énormes efforts militaires, l’armée d’invasion venue de Grèce piétine toujours devant la ville de Troie. Les Grecs décident alors d’avoir recours à la ruse. Devant les portes de Troie, ils laissent un beau cheval de bois en guise de “cadeau” pour les Troyens. Mais le cheval est creux et contient, à l’intérieur, les meilleurs soldats grecs. Les Troyens réfléchissent à ce qu’ils doivent faire de ce splendide cheval. Faut-il l’amener à l’intérieur de la ville ? Un vieux sage Troyen estime que non, car quoi qu’il en soit, il ne peut faire confiance aux Grecs. Hélas pour Troie, son conseil n’est pas suivi  ; le cheval est traîné à l’intérieur des murs. Durant la nuit, les soldats sortent du cheval et se répandent dans Troie. La ville est prise par surprise et c’est ainsi que les Grecs gagnent la guerre. Dans le monde antique, les grecs étaient réputés pour cette ruse qui leur a donné la victoire sur Troie. Mais le deuxième vers du couplet affirme que même la ruse des Grecs ne peut se comparer avec celle des modernistes qui à Vatican II ont réussi le coup de pénétrer au cœur de la Cité Catholique pour la détruire jusque dans ses fondements. Comment cela a-t-il pu arriver ?

Nous répondons  : par la perte, opérée au cours des siècles, du sens de la réalité divine et de la dépendance de l’homme en regard de la réalité et toute-puissance de Dieu. En fait, cette perte progressive a été volontaire. Car, pour aborder le dernier âge du monde et porter à la béatitude du salut éternel la plus grande moisson d’âmes qui ait jamais eu lieu, le Bon Dieu avait accordé la plus grande des Grâces qui soit  : l’Incarnation de Son propre Fils unique, vrai Dieu et vrai Homme, qui devait mourir sur la Croix afin de sceller par son Sang la Nouvelle et Éternelle Alliance entre Dieu et les hommes  ; et qui, par son Sacrifice, fondait l’Église Catholique, procurant ainsi au genre humain, par ses sacrements, les fruits de cette mort et Rédemption. Et de fait, au bout de quinze cents ans, cette Église avait effectivement réussi à créer une chrétienté, incomparablement supérieure à toute autre civilisation.

Mais, au bout de ces quinze siècles, les hommes s’en sont enorgueillis. Ils imaginèrent, pour se libérer de la Vérité divine, toute une série de croyances hypocrites, de plus en plus raffinées. Le protestantisme et le jansénisme se firent passer pour catholiques, le libéralisme se fit passer pour chrétien, le communisme se fait passer pour ami du peuple. Pour les catholiques, la contrainte de vivre dans un monde de plus en plus profondément anticatholique devient de plus en plus lourde. D’autant que le monde moderne, forgé à coups d’hypocrisies, prétend de plus en plus à la “normalité”. Par exemple, tenter de faire vivre en famille chrétienne dans une grande ville tous les enfants que Dieu est susceptible d’envoyer, revient à créer une situation qui paraît insupportable. Situation qu’utilise alors l’hypocrisie suprême de Vatican II, pour rabaisser les exigences de la Foi et fabriquer ainsi des post-catholiques, se prétendant toujours catholiques, grâce à un clergé complaisant. Si bien que la véritable Église se trouve désemparée et dispersée et risque fort de le rester jusqu’au moment, choisi par Dieu, où Il lavera les écuries d’Augias.

Mais Dieu n’a jamais abandonné son Église immuable, ni les âmes qui s’y attachent à quelque niveau que ce soit  ; et aucune âme ne doit craindre d’être abandonnée par Dieu qui, elle, ne veut pas l’abandonner Lui ni l’univers réel qui revient à Lui. Cependant, il se peut que Dieu demande à ces âmes de faire demain des sacrifices sérieux pour aider à payer la dette qu’entraîne le raz-de-marée actuelle de péchés déferlant sur l’humanité  ; car les âmes ne doivent pas non plus céder à cette variété d’hypocrisies par lesquelles les hommes modernes parviennent à se tromper eux-mêmes ou que Dieu n’existe pas, ou qu’ils ne sont pas en train de préférer leur propre « réalité » à celle de Dieu . . .

Kyrie eleison

La Désintégration Du Pape – I

<b>La Désintégration Du Pape – I</b> posted in Les Commentaires Eleison on avril 17, 2021

Dans une interview publiée au début du mois dernier, le Père Davide Pagliarani, Supérieur Général de la Fraternité Saint Pie X, a abordé un sujet qui, selon ses propres termes, revêt une importance capitale pour l’Église et pour le monde d’aujourd’hui. De quoi s’agit-il  ? Ce thème n’est pas souvent traité, tant la chose paraît inconcevable, à savoir  : la décomposition de la pensée elle-même. En effet, analysant la pensée du Pape François, le Père Pagliarani conclut que le Saint Père, dans son désir d’atteindre l’homme moderne là où il est, abandonne tout système de pensée, toute philosophie, toute théologie catholique du passé, au sens classique de ces deux termes. Cela signifie que, pour atteindre l’homme moderne, le pape François renonce à la doctrine catholique. Voici l’argumentation du Supérieur Général :

Le pape François évolue “au-dessus” de tous les systèmes de pensée. Alors que, pour Jean-Paul II, certaines doctrines restaient intouchables  ; alors que Benoît XVI se souciait de toujours paraître fidèle à la Tradition, le Pape François, prenant le contre-pied, démolit tous les bastions catholiques du passé. Toutefois, pouvait-il en être autrement  ? De même que Vatican II (1962–1965), avec sa liberté religieuse et son œcuménisme, sapait le dogme de l’Église, de même, au fil des décennies, l’enseignement moral conciliaire, déconnecté du dogme, ne pouvait qu’être emporté. C’est ainsi que, dans l’encyclique Amoris Laetitia de 2016, le pape François expose une approche entièrement nouvelle de la moralité comme s’il s’agissait d’une doctrine solennelle de l’Église, à savoir que Notre Mère l’Église, confrontée aux faits marquants de la vie moderne, doit devenir une toute autre mère . . . . Elle ne peut plus s’imposer ni imposer ses lois comme elle le faisait jadis  ; elle doit maintenant, écouter, comprendre et accompagner ses enfants  ; elle doit coller à leur comportement. De telle sorte que les principes moraux doivent suivre l’évolution de la pratique des hommes, selon les circonstances changeantes commandées par l’histoire.

Ce faisant, François se méprend sur l’amour. Aucune mère n’estimera qu’elle doit sauter dans l’eau d’une rivière dangereuse parce que son enfant y est sauté au péril de sa vie. Il se méprend également sur la miséricorde  : ce n’est pas faire preuve de miséricorde envers un homme que de le laisser dans un état de péché déplaisant pour Dieu. Une telle dénaturation de l’amour et de la miséricorde véritables de Dieu aboutirait, pour l’Église, à renoncer non seulement à tout l’ordre surnaturel, mais aussi à tout laisser faire “librement ” dans l’ordre naturel. Cette dénaturation fait qu’aucune barrière ne subsiste, car Notre Mère Église se trouve adaptée même aux péchés du monde en ne réclamant plus rien de ses enfants. Dans un premier temps, avec Vatican II, l’Église s’est adaptée au monde  ; maintenant, avec le Pape François, elle va encore plus loin en s’adaptant aux péchés du monde, délaissant ses enfants, profondément blessés par le péché originel, sans la Grâce surnaturelle qui pourrait les guérir.

Que propose donc le Pape François de mettre en place  ? Quel dessein ou quels objectifs assigne-t-il pour l’Église et le monde ? Premièrement, l’imposition dans tout l’univers d’une écologie intégrale utopique, afin que le monde entier s’occupe de la Terre Mère (Pachamama) dans tous les aspects matériels (Laudato sí, 2015)  ; deuxièmement, une fraternité universelle quasi-maçonnique devant s’occuper de ses semblables (Fratelli tutti, 2019). Ainsi, Notre Mère l’Église en est réduite à n’exercer qu’un sacerdoce purement naturel, dépouillé de tout pouvoir surnaturel, entièrement soumise à l’humanitarisme d’un État séculier supposément supérieur.

Le Supérieur Général conclut que la véritable réponse à tous les problèmes modernes est que notre Mère l’Église prêche à nouveau la doctrine infaillible. A savoir  : la dimension surnaturelle et le destin de l’homme ordonné au Ciel éternel  ; la Chute temporelle de l’homme avec sa conséquence durable du Péché originel  ; le besoin absolu de la Grâce du Christ pour vaincre le péché. A elle seule, la doctrine du Christ Roi incarne l’Eternité du Ciel, la victoire du Rédempteur sur le péché, et l’aide indispensable de la Grâce surnaturelle, par Lui apportée, en tant que Rédempteur, pour permettre aux hommes de parvenir au Ciel. Et la Vierge Marie, Sa Mère, jouera un rôle tout particulier dans la victoire finale de l’Église, en triomphant des erreurs si subtiles et si pernicieuses, mais passagères.

L’analyse du Supérieur Général de la pensée et de l’action du Pape présente une cohérence et une logique dont nous devrions tous être reconnaissants. Une lumière brille encore certainement au sommet de la Fraternité Saint Pie X. Nous en remercions Dieu infiniment. Pour autant, cela signifie-t-il que la Fraternité soit hors de danger ? A voir. Un Docteur qui enseigne n’a pas toujours, en tant que tel, les vertus du martyr. Seigneur, ayez pitié de nous  !

Kyrie eleison

8 des 31 Raisons

8 des 31 Raisons posted in Les Commentaires Eleison on avril 10, 2021

La semaine dernière, nous avions le plaisir de présenter, dans ces “Commentaires”, une série d’observations frappées au coin du bon sens, venant d’un rabbin israélien. Il nous donnait 31 raisons pour lesquelles il refusait le “vaccin” anti-Covid. Malheureusement, pour des contraintes de mise en page, nous avions dû tronquer la plupart d’entre elles afin de les faire tenir toutes dans le format A4 des “Commentaires Eleison”. Mais cette semaine, voici une sélection de huit de ces raisons en version intégrale, ce qui accroit leur pouvoir persuasif . . .

1. Il ne s’agit pas d’un vaccin. Par définition, un vaccin procure une immunité contre une maladie. Or, ce produit ne donne aucune immunité contre quoi que ce soit. Dans le meilleur des cas, il réduit simplement le risque de contracter un cas grave de virus, si l’on s’en trouvait infecté. Il s’agit donc d’un traitement médical et non d’un vaccin. Je ne veux pas prendre de traitement médical pour une maladie que je n’ai pas.

3. Les bénéfices présumés de ce traitement médical sont minimes et ne sauraient faire long feu. L’establishment le reconnaît, en parlant déjà d’injections supplémentaires et d’un nombre toujours croissant de nouveaux “vaccins” qu’il serait nécessaire de recevoir régulièrement. Je refuse de me transformer en un patient à long terme recevant régulièrement des injections de nouveaux produits pharmaceutiques, simplement pour réduire le risque de contracter un cas grave de virus que ces injections n’empêcheront même pas.

5. L’establishment insiste sur le fait que ce traitement médical est sûr. En fait, l’establishment n’en sait rien. Car les effets à long terme sont jusqu’ici totalement inconnus et ne pourront être connus que dans plusieurs années. Tout au plus, peut-on spéculer sur l’innocuité de la vaccination. Il est donc parfaitement malhonnête de lancer des affirmations alors qu’il est impossible de savoir ce qu’il en est réellement. De par cette malhonnêteté, je ne peux aucunement faire confiance au vaccin et je refuse d’être partie prenante d’un quelconque traitement.

9. Les dirigeants et les membres du conseil d’administration de Pfizer ont publiquement déclaré qu’ils ne se sont pas soumis à leur propre traitement, en dépit de toute la fanfare et des assurances qu’on nous prodigue pour inciter tout un chacun à s’y soumettre. Ils prétendent considérer comme injuste de “ne pas respecter la priorité de la file d’attente”. Cette excuse est grotesque. Il faut être incroyablement culoté pour oser avancer une telle raison. Car un tel “manque de respect” n’est que le fruit de leur propre imagination  : s’ils administraient à eux-mêmes quelques injections, verrait-on quelqu’un crier au scandale  ? Il suffit de regarder du côté des milliardaires disposant de jets privés et d’îles privées. Sont-ils connus pour faire la queue ou pour attendre sagement que les centaines de millions de paysans du monde entier reçoivent d’abord ce que ces milliardaires réclament pour eux-mêmes  ? Et qui s’en soucierait  ?

21. Le gouvernement des USA a mis sous scellés le protocole relatif au virus et aux traitements pour la durée de TRENTE ANS. C’est pourtant une information que le public a le droit de connaître, et le gouvernement a la responsabilité de la faire connaître. Que veulent-ils cacher ? S’attendent-ils vraiment à ce que, pour moi, tout passe pour propre dans cette affaire  ? Supposent-ils que je les crois préoccupés d’abord et avant tout de ma santé ? La dernière fois qu’ils ont fait cela, c’était dans l’affaire des enfants yéménites. Si vous n’êtes pas au courant de cette affaire, allez voir ce qui s’y est passé. Et voici qu’ ils veulent refaire le même coup. La première fois, ils n’ont pas réussi à me tromper  ; ce n’est donc certainement pas maintenant qu’ils vont y parvenir.

26. Des histoires horribles arrivent déjà, à un rythme de plus en plus rapide. Mais elles laissent les politiciens totalement impavides  ; le corps médical les balaie d’un simple revers de main, comme étant hors de propos ou négligeables  ; les médias les ignorent ; les compagnies pharmaceutiques foncent en avant  ; quant à ceux qui tirent la sonnette d’alarme ils sont brimés, censurés, sanctionnés. De toute évidence, ma vie et mon bien-être ne sont pas le premier de leurs soucis. Alors ce ne sera pas moi-même la prochaine cobaye de leur laboratoire. Je ne prendrai pas le risque d’être la prochaine victime d’ une “malheureuse coïncidence”.

30. Je regarde tous ces mensonges, la corruption, la propagande, la manipulation, la censure, l’intimidation, la violation de l’éthique médicale, le manque d’intégrité dans le processus scientifique, le camouflage des effets indésirables gênants, le rejet des préoccupations légitimes, l’hystérie, le comportement sectaire, l’ignorance, l’étroitesse d’esprit, la peur, la tyrannie médicale et politique, la dissimulation des protocoles, l’absence d’un véritable souci pour la vie humaine, le manque de respect pour les droits des gens et pour les libertés fondamentales, le détournement de la Torah et du bon sens, la diabolisation des gens de bien, la plus grande expérimentation médicale de tous les temps menée par des gens cupides, indignes de confiance et impies, l’irresponsabilité de ceux-là mêmes qui exigent que je risque tout . . . . Je vois tout cela. C’est pourquoi j’ai décidé que tous, tous peuvent prendre ma place dans la file d’attente. Quant à moi, je place ma confiance en Dieu. Je vais utiliser l’esprit dont le Tout Puissant m’a béni et je vais faire confiance à mon instinct naturel. Ce qui nous amène à la dernière raison qui résume pourquoi je ne me ferai pas “vacciner”.

31. Tout cela pue.

Kyrie Eleison

Soljenitsyne Parle

Soljenitsyne Parle posted in Les Commentaires Eleison on avril 3, 2021

Voici, pour Pâques, fortement résumé, le discours d’Alexandre Soljenitsyne tenu lors de son acceptation du Prix de Templeton aux États Unis en 1983.

Lorsque j’étais enfant, les gens disaient que c’est l’oubli de Dieu qui avait conduit à la révolution russe de 1917. En 1983, maintenant que je suis un homme, je pense que cette même phrase résume toujours tout. Elle passe en revue tout le XXe siècle avec tous ses crimes, à commencer par la Première Guerre mondiale qui n’aurait jamais été possible si les coeurs des dirigeants européens n’avaient été vides de Dieu et pleins d’une hargne impie qui les a poussés par exemple à faire des gaz toxiques des armes de guerre. De même, pour la Seconde Guerre mondiale. Les Européens sont épuisés. Car la paix dépend de cœurs solides et non pas de la bombe nucléaire. Nous nous sommes trop habitués à des idées d’apocalypse. Dostoïevski a dit que les grands événements nous ont pris au dépourvu, et que le monde ne pourra être sauvé qu’après que les forces démoniaques s’en seront préalablement emparés.

En attendant, le monde entier voit triompher Satan. En 1917, la classe dirigeante russe avait perdu la Foi et la religion menaçait de s’éteindre dans la classe ouvrière. La Russie avait pourtant connu une époque où tout était imprégné du christianisme orthodoxe. La piété – et non le matérialisme – façonnait la pensée et la personnalité des gens  ; elle organisait leur vie. Mais, au XVIIe, un schisme, suivi des réformes de Pierre le Grand, affaiblirent la religion. Puis, le sécularisme du XIXe siècle vint empoisonner la classe dirigeante. De sorte qu’en 1917, la religion en Russie était paralysée.

Une révolution commence toujours par l’athéisme, a dit Dostoïevski. Mais aucun athéisme n’a été aussi agressif que celui du communisme. Dans les années 1920, il y eut quantité de martyrs chrétiens en Russie, à tous les échelons de l’Église et de l’État, et on enlevait les enfants des bras de leurs parents afin de les couper de toute religion. Certes, Staline favorisa un temps la religion, mais ce ne fut que pour raviver le patriotisme russe contre Hitler  ; Brejnev fit mine d’avoir des sentiments religieux, mais ce n’était que pour tromper l’Occident. Mais Khtroutchev a démontré à quel point la religion restait profondément haïe par le Communisme et par tous les successeurs fanatiques du diabolique Lénine. Toujours est-il que, parmi tous ces fous qui persécutaient le Christ, aucun ne s’est jamais douté de ce qui, en définitive, devait un jour arriver, car sous le rouleau compresseur communiste, la conscience russe tournée vers Dieu a maintenant ressurgi, vive et profonde. Les chars et les fusées n’ont pas vaincu et ne vaincront jamais le christianisme.

En Occident, la religion est plus menacée de l’intérieur que de l’extérieur. Au Moyen Âge, le sécularisme a surgi de l’intérieur, plus dangereux que nos chars ou nos fusées modernes. Aujourd’hui, son idéal ne s’élève guère plus haut que la vie courante, la liberté, et la poursuite d’un bonheur égocentré. Le bien et le mal sont des objets de moquerie. On oublie le cœur humain. Résultat  : le mal sévit partout. L’Occident dérive sans cesse et perd sa jeunesse. Les médias blasphèment les noms de Jésus et Marie. Dans ce cas, pour quelle raison devrais-je m’abstenir de faire de ma liberté ce que je veux ? Pourquoi ne devrais-je pas haïr la société où je vis, puisqu’elle-même m’apprend à le faire ? Les faiblesses du capitalisme ne correspondent-elles pas aux faiblesses de la nature humaine ? Par exemple, la recherche de l’argent ne découle-t-elle pas du péché capital de la cupidité ? Certes, le capitalisme se targue d’établir l’égalité. Mais n’est-ce pas une égalité d’esclaves, dépourvue de toute valeur spirituelle ? Le capitalisme se targue de me rendre plus libre ? Mais si je suis “libre”, cela ne signifie-t-il pas que je suis libre de haïr aveuglément ? Nous sommes loin du salut de l’âme qui ne passe jamais par l’argent ou l’abondance des biens matériels.

Sans amour, la vie et l’art sont en danger de mort. En Occident, cela arrive par la faute volontaire d’ hommes qui cherchent à prendre la place de Dieu. L’Orient et l’Occident ont oublié Dieu. Pourtant, la clé de toute notre existence n’est-elle pas dans le choix quotidien que chaque cœur humain doit faire entre le bien et le mal  ? Les théories modernes qui recentrent tout sur la société d’ici-bas ont fait faillite, mais nous n’avons toujours pas rejeté leurs mensonges. Si nous ne nous tournons pas vers Dieu, nous ne trouverons jamais de solution à nos problèmes. L’ennemi est en moi. C’est nous qui nous pendons.

La vie humaine n’est qu’une étape sur le chemin conduisant à Dieu. Cette vie dépasse les simples lois de la matière, c’est-à-dire les sciences physiques. En Dieu, nous vivons, nous nous mouvons  ; nous avons notre être : Il est « l’Amour qui meut le soleil et les autres étoiles” (Cf. Dante, ligne finale de toute sa “Divine Comédie”). Oubliez les XIXe et XXe siècles. Nous devons monter à Dieu. Le soi-disant Siècle des Lumières s’est avéré un échec total.

Kyrie eleison.

31 Raisons

31 Raisons posted in Les Commentaires Eleison on mars 27, 2021

Un rabbin israélien vient de faire sur Internet la recension de 31 raisons pour ne pas se faire “vacciner” contre le fameux Covid. Qu’il nous soit permis d’adresser à ce rabbin toutes nos félicitations pour son bon sens ! Pour présenter toutes ses raisons sur une seule feuille, nous sommes obligés de les abréger :

1 Il ne s’agit nullement d’un vaccin, procurant par définition l’immunité, mais d’un traitement médical offrant simplement une certaine protection contre un virus. Je n’ai besoin d’aucun traitement médical pour une maladie que je n’ai pas.

2 Les grandes entreprises pharmaceutiques, les institutions politiques et médicales et les médias ont conspiré pour baptiser cela un “vaccin” afin de tromper l’opinion. Je refuse d’avoir à faire quoi que ce soit avec de telles manipulations malhonnêtes.

3 Les avantages présumés du traitement médical sont minimes et ne seraient de toute façon que de courte durée. Mais les autorités parlent déjà de rendre la vaccination obligatoire et de renouveler les injections. Au demeurant, plusieurs produits sûrs pouvent être proposés. Pour moi, c’est  : Non merci !

4 Je peux me protéger contre un virus simplement en renforçant naturellement mon système immunitaire. En cas de besoin, on peut combattre l’infection en prenant des vitamines ou des médicaments ayant fait leur preuve, comme l’ivermectine et l’hydroxychloroquine.

5 Les autorités ne sauraient affirmer que leur “vaccin” est sûr, puisque les effets à long terme ne pourront être connus que dans de nombreuses années. Je ne leur fais donc pas confiance. Je ne veux pas faire partie de leur traitement.

6 Si les choses devaient mal tourner, il est prévu que ni les grandes entreprises pharmaceutiques, ni les politiciens responsables du “vaccin” ne seront juridiquement tenus pour responsables ni ne pourront être poursuivis. Ils ne prennent donc aucun risque. C’est pourquoi je ne risquerai pas non plus ma santé.

7 Le Premier ministre israélien a publiquement admis qu’Israël servait de laboratoire mondial pour ce “vaccin” expérimental. Or, je n’ai aucune envie de servir de cobaye.

8 Pour accepter un “vaccin” pour les Israéliens, Israël a également accepté de partager les résultats avec la société pharmaceutique étrangère concernée. Pour ma part, je n’ai jamais rien accepté de tel. Je ne contribuerai donc pas à cette entreprise plus que louche.

9 Les dirigeants et les membres du conseil d’administration de Pfizer (société produisant le “vaccin”) ont déclaré qu’eux-mêmes n’avaient pas été “vaccinés” avec leur propre produit, – “pour ne pas passer avant tout le monde” – excuse ridicule !

10 Les grands médias acceptent sans coup férir cette excuse ridicule. Ils font même l’éloge des dirigeants de Pfizer pour leur abnégation. Puisqu’ils nous prennent pour des imbéciles, aucun d’eux ne m’inspire confiance.

11 Bill Gates affirme que les vaccins sont essentiels à la survie de l’espèce humaine. Or, il veut dépeupler la planète, mais je note que lui n’a pas été “vacciné”. A tout ce que propose Bill Gates, j’oppose un net et franc : « non, merci » !

12 Les avis de l’Establishment ont toujours unanimement fait chorus pour encourager la promotion du “vaccin”. Or, ils ont montré qu’ils étaient menteurs et manipulateurs. Je ne mettrai donc pas en jeu mon bien-être personnel, alors que la validité de tels jugements pose un réel problème.

13, Pour promouvoir ce “vaccin”, nous assistons à une campagne de marketing effrénée, sans précédent dans toute l’histoire. Une telle publicité serait déjà inconvenante pour n’importe quel traitement médical, mais que faut-il en penser alors qu’il s’agit d’un traitement entièrement nouveau  ? Cela détermine en moi une ferme attitude de rejet.

14 Les masses suivent docilement, créant même une émulation pour qu’il en soit ainsi. Il y a là quelque chose d’alarmant et de malsain.

15 Toute personne qui s’oppose au “vaccin” est intimidée, calomniée, ridiculisée, censurée, ostracisée, menacée et renvoyée de son emploi. Je préfèrerai toujours faire confiance à ces personnes courageuses, plutôt qu’à l’opinion de l’Établissement.

16 C’est la plus grande expérience médicale de toute l’histoire de la race humaine.

17 Cependant, on minimise drastiquement le fait qu’il ne s’agit que d’une expérience.

18 Si les gens savaient ce qui se passe réellement, très peu d’entre eux accepteraient de participer.

19 Les autorités médicales ne disent rien de tout cela. Ils sont corrompus. Je n’ai aucune confiance dans leur médication.

20 Une telle pression pour “vacciner” viole toute l’éthique médicale et les droits démocratiques. Ne comptez donc pas sur mon appui !

21 Le gouvernement américain est en train de classifier tous les dossiers de “vaccins” pour 30 ans. Qu’est-ce qu’ils veulent nous cacher ?

22 Pourquoi partagent-ils ces dossiers avec des sociétés étrangères mais pas avec leurs propres citoyens ? Je fiche le camp !

23 Les autorités enrôlent toutes sortes de personnes pour harceler ceux qui ne participent pas. De quel droit  ?

24 Parmi les personnes de ma connaissance qui se sont fait “vacciner”, aucune n’a sérieusement étudié la question au préalable. Je me méfie des sectes.

25 La Big Pharma est connue pour pousser ses produits, même en cas d’évidente contre-indication.

26 D’horribles tragédies nous sont racontées, l’une aprês l’autre. Cependant personne n’en prend note, parce qu’on explique qu’il ne s’agit que de malheureux concours de circonstances. Pour ma part, je ne souhaite nullement être la prochaine victime d’une “fâcheuse coïncidence”.

27 Personne n’a le droit d’insinuer qu’un décès est lié à une “vaccination” effectuée antérieurement. Pour quelle raison pratique-t-on l’omerta ?

28 Je trouve répugnant ce culte religieux dont on entoure cette histoire de “vaccin”.

29 Mon médecin me harcèle pour obtenir de moi que je me fasse “vacciner”. Mais il ne me dit rien sur les effets indésirables.

30 Tout cela est misérable. Je vais faire confiance à Dieu, au discernement et aux instincts naturels dont il m’a doté.

31 Cette histoire sent vraiment mauvais, d’un bout à l’autre.

Kyrie Eleison

L‘Imposture Covid

L‘Imposture Covid posted in Les Commentaires Eleison on mars 20, 2021

Cela fait presqu’un an que l’incroyable imposture Covid a surpris le monde entier, tout d’un coup, à base d’un mensonge gigantesque, comme quoi une peste mortelle était sur le point de s’abattre sur toute l’humanité. Le mensonge massif est devenu évident dès que le nombre des fatalités a montré que la supposée “pandémique” n’était pas pire qu’une grippe normale d’hiver. N’empêche, nos lamentables politiciens et nos médias abjects, à la botte de leurs maîtres cachés, continuent jusqu’aujourd’hui à déverser un flot de mensonges sur la “pandémie”pour maintenir un état de panique parmi les peuples du monde. Une telle sottise de leur part fait un spectacle honteux, mais comme d’habitude, ils n’ont à s’en prendre qu’à eux-mêmes, cette-fois-ci pour leur manque de bon sens, conséquence de leur manque d’amour de la vérité qui aura comme conséquence ultime l’arrivée sous peu de l’Antichrist (II Thess. II, 10).

Néanmoins, il y a quelques ämes qui font ce qu’ils peuvent pour enrayer les maîtres du monde criminels, par exemple the Corona-Committe Foundation à base de Berlin, qui a rendu publique le 14 septembre passé un “Rapport Bref” de 28 pages, dont la “Conclusion provisoire” à la page 23 est présentée en dessous. C’est une fortification de bon sens et de vérité, rassemblée par quatre avocats pour l’Allemagne en particulier, mais soutenue par les signatures d’encore 23 experts, principalement médecins, venant du monde entier. Leur Rapport se trouve à l’Internet : corona-auschuss.de/wp-content/uploads/209/02/

Selon ce que nous savons actuellement, nous avons des raisons très sérieuses de penser que le risque présenté par Covid a été gravement surestimé, tandis que le risque et dommages d’éventuelles contre-mesures n’ont pas été suffisamment pris en considération. Le Gouvernement (allemand) a déjà déclaré en avril de 2020 qu’il n’avait ni entrepris une enquête sur les conséquences, ni avait en vue d’en lancer une. Dans une procédure menée par une avocate devant l’Administration bavaroise, la Chancellerie de Bavière a fait savoir que jusque là, contrairement à toute la législation de l’État qui stipule que les affaires d’État doivent être tous vérifiables par écrit, il n’y avait eu aucune investigation ni contrôle par écrit des conséquences. Un tel comportement ne peut se voir que comme une grosse négligence au moins, surtout si l’on considère les rapports toujours plus graves du mal causé par le confinement aux entreprises, aux enfants, aux vieux, etc.

En effet, si l’on vient à peser les risques de part et d’autre, alors il devient évident qu’un risque que l’on pouvait calculer, pas plus dangereux pour le système de santé pris comme un tout que n’importe autre virus de grippe, s’est fait contrer par une série de contre-mesures de haut risque. Ces risques du confinement et de ses contre-mesures ne sont plus en grande partie que des risques, ils sont devenus des réalités. Ils n’ont pas produit les résultats escomptés, parce que les nouvelles infections ou tests positifs, comme le montre le nombre de morts (au moins en rétrospective), tombaient déjà lorsque le confinement est entré en vigueur. Et depuis fin juin 2020 les résultats positifs des tests semblent faire partie de ce faux bruit de fond positif qui remonte des tests. Quant aux contre-mesures ininterrompues (masques, distance-ment social, perte de revenus, fermeture des salles de concert, etc., etc.), chaque jour davantage elles mettent par terre l’économie, la santé, la vie culturelle et sociale des êtres humains en Allemagne. Entre leurs avantages et désavantages il n’y a aucune proportion, ce qui fait que les offenses qu’elles entraînent aussi contre les droits humains sont elles aussi sans proportion, et donc illégales.

Les gouvernements n’ont entrepris aucun calcul suffisant des conséquences des contre-mesures qu’ils ont imposées, omission qui leur a été explicitement rappelée par les tribunaux les plus hauts du pays. Au contraire, ceux-là ont expressément renoncé à prendre en compte tout dommage collatéral, pourtant prévisible. Comment ne pas les inculper pour un tel aveuglement ?

Courage, les catholiques et les non-catholiques – les mensonges sont loin d’avoir encore pris fin !

Kyrie eleison