monde moderne

Réalité Économique

Réalité Économique on septembre 12, 2020

A ceux qui prétendent que l’économie n’a rien à voir avec la religion, nous répondons tout simplement qu’ils n’y entendent rien. Car l’économie, qui régit les relations matérielles entre les hommes, découle de la politique, c’est à dire des relations humaines entre les hommes. Or, la politique, ces relations d’un homme avec ses semblables, découle nécessairement de ses relations avec Dieu, avec la religion. En ce moment, les États-Unis sont au bord d’une terrible crise économique, et non seulement les États-Unis, mais le reste du monde avec lui. Essayons de voir cette crise autrement que dans une perspective purement matérielle, car dans cette perspective-là seule, rien ne semblera plus intelligible si et quand tout s’écroule.

Dans la vie économique d’une nation, l’argent joue un grand rôle, aussi essentiel que l’huile dans le moteur d’une voiture. Il est donc normal que le gouvernement de n’importe quel État veuille contrôler la création de la monnaie dans cet État. Il est anormal que des particuliers aient la haute main sur la création de la monnaie dans cet État, parce qu’ils risquent d’agir selon leur propre intérêt, et non pour le bien commun. Pourtant, l’argent des États est aujourd’hui contrôlé, partout dans le monde, par des banques centrales qui sont essentiellement indépendantes des États. Aux États-Unis en particulier, la constitution fondatrice de 1787 prévoyait que la monnaie du nouvel État devait être créée et contrôlée par le gouvernement (le Congrès), et cette situation est restée inchangée jusqu’en 1913. Mais, à cette date, à la suite de nombreuses tentatives infructueuses, des hommes d’argent, un consortium de citoyens privés, parvint à tromper le Congrès en le convainquant de déléguer entièrement à la « Réserve fédérale », c’est-à-dire à leur nouvelle banque centrale, le pouvoir de créer la monnaie des États-Unis.

A l’époque, ces hommes d’argent avaient promis que la Fed, comme on l’appelle maintenant, résoudrait le problème des crises économiques à répétitions, consistant en cycles d’expansions et de récessions économiques. Or, elle n’a jamais rien fait de tel. Au contraire, elle les a aggravées. A preuve : la Grande Dépression de 1929 et des années suivantes ; et maintenant la dépression des années 2020 qui risque de faire passer 1929 pour un simple rhume de cerveau, et risque de priver les États-Unis de leur prospérité et de leur liberté en transformant les citoyens américains en esclaves de la dette publique. Du coup, la classe moyenne disparaitra bientôt. Si les hommes avaient écouté Notre Seigneur : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par surcroît », comment cela aurait-il pu se produire ? Impossible ! Mais on s’était laissé bercer par les discours de la Fed promettant un argent toujours plus facile.

Car dans la vie réelle, l’argent est difficile à trouver : on doit le gagner à la sueur de son front. La réalité de la vie économique demande qu’on paye ses factures et les loyers ; la richesse réelle vient de la production de biens et services réels. C’est l’industrie et le commerce réels qui ont créé le succès matériel et le prestige des États-Unis. Mais, au-dessus de l’économie réelle, se meut le monde de la finance. Ce dernier plastronne au sommet de l’économie réelle, comme Wall Street à New York domine Main Street, la rue principale de toutes les villes réelles. La finance trouve des moyens fantastiques pour fabriquer des factures et des loyers ; dans ce monde, l’argent naît des investissements, de l’effet de levier et de la spéculation, où par exemple un jeune banquier peut en quelques jours ruiner une banque vieille de plusieurs siècles (Barings, 1995). C’est un monde ouvert à la propagande, à la manipulation et à l’imaginaire, capable d’être de plus en plus déconnecté d’avec le monde réel, pouvant être emporté dans des rêves de richesses sans limite, au prix d’aucun effort. De tels rêves n’ont rien de catholique !

Mais c’est à de tels rêves que la Fed a laissé libre cours à partir de 1987, notamment en 2008 et en 2019. Lorsqu’en 1987, Alan Greenspan est devenu président de la Fed, il a commencé à encourager cette finance fantaisiste au détriment de l’économie réelle. Les banques commerciales furent autorisées à spéculer avec l’argent de leurs clients. En 2008, de mauvais investissements ont généré une énorme crise économique, « résolue » par la Fed qui s’est mis à fabriquer de fabuleuses quantités d’« argent », créées à partir de rien.

En 2019, alors que le public était de plus en plus accroché à cet argent mythique, le bilan officiel de la Fed a complètement basculé dans l’irréel, avec sept billions de dollars et plus. Elle s’emploie maintenant à faire s’écrouler l’économie réelle de par la panique sanitaire créée à propos du corona, puis, elle « paiera » les dettes du crash, dans lequel tout le monde pataugera, avec ses billions irréels. Mais elle transforme au passage les populations en véritables esclaves.

Alors, quelle est la solution ? Dieu est la réalité suprême. Si les hommes revenaient à Lui, leur visée changerait du tout au tout, et les fantasmes des ennemis du genre humain commenceraient à se dissiper, comme le brouillard dans le soleil du matin.

Kyrie eleison.

Puissance du Rosaire

Puissance du Rosaire on août 15, 2020

Quoi qu’il soit qui nous tombe sur la tête cet automne et après, il sera indispensable pour les âmes qui ont le bonheur de croire en Dieu de se tourner vers Lui de tout leur esprit et de tout leur coeur, parce que c’est Lui qui se situe au coeur de ces événements qui sont incompréhensibles sans Lui. Voilà pourquoi le grand nombre aujourd’hui des conservateurs comme des libéraux « marchent dans les ténèbres ». Il n’y a que les âmes qui ont par leur foi « la lumière de la vie » (Jn. VIII, 12) qui sachent comprendre ce qui se passe.

Depuis des siècles la dite « civilisation occidentale » se détourne de Dieu. Pourtant ce n’est que Lui et Lui seul qui ait pu créer l’âme spirituelle et rationnelle qui seule donne à tout homme vivant la vie et le libre-arbitre, ce que Dieu a fait pour permettre à l’homme de choisir d’aller au Ciel, s’il le veut. Et cette offre s’il la refuse, il ne mérite que de se jeter en Enfer, car étant mort dans un état de révolte contre Dieu il n’a voulu dans son fond que s’éloigner de lui. C’est ainsi que tout homme vivant sur la face de la terre ou s’approche de Dieu, ou s’éloigne de Lui, selon la Justice de Dieu, tempérée par sa Miséricorde, les deux aussi infinies l’une que l’autre. Donc au coeur de l’être de l’athée le plus acharné se trouve – Dieu.

Et que les hommes le reconnaissent ou le nient, s’approcher ou s’éloigner de Dieu c’est la raison d’ètre de toute vie humaine sur terre. Or, de nos jours Dieu a été tellement chassé de la société humaine que Ses amis comme Ses ennemis peuvent être plutôt inconscients que conscients que c’est là leur condition, mais n’empêche, c’est vrai, et c’est là ce qui actionne leurs vies. Les amis inconscients on les qualifie de « conservateurs » parce qu’ils cherchent à conserver les derniers vestiges de la chrétienté, mieux connue sous le nom de « civilisation occidentale ». Les ennemis inconscients de Dieu nous les appelons des « libéraux », parce qu’ils cherchent à se libérer de ces mêmes dernières traces des Dix Commandements.

C’est la grandeur de Dieu qui prête aux conservateurs leur force, incomparablement plus grande lorsqu’en le reconnaissant ils ont recours à Lui, mais beaucoup diminuée dès qu’ils cherchent à se battre pour Lui sans Lui. Voilà pourquoi la politique depuis longtemps glisse constamment à gauche parce que les conservateurs mettent Son drapeau dans leur poche. Cela entraîne un ennemi toujours plus faible en face des libéraux, qui eux dans leur croisade quasi-religieuse pour leur Nouvel Ordre Mondial sans Dieu ont une inspiration de fanatiques. Et si cette lutte entre droite et gauche déchire en morceaux les USA, jusqu’au bord d’une guerre civile, c’est la preuve que l’on se bat, sans s’en rendre compte, pour ou contre Dieu.

Les choses sont allées si loin que déjà en 1973 Notre Dame a dit à Akita au Japon, « Il n’y a plus que Moi qui puisse vous aider. » Et elle y dit aussi, « Priez le Rosaire pour le Pape, les évêques et les prêtres. » En effet le coeur du problème actuel, national et international, se trouve dans l’Église Catholique, parce qu’il n’y a qu’un seul vrai Dieu qui n’a fondé Lui-même qu’une seule institution sur terre pour fair parvenir les hommes jusque dans Son ciel, et cette institution, c’est l’Église Catholique. Le monde ne pourrait absolument pas se trouver dans l’impasse terrible où il se trouve actuellement les agents du Nouvel Ordre Mondial n’eussent-ils pas réussi dans les années 1960 à s’infiltrer dans cette Église pour la paralyser à Vatican II.

Voilà pourquoi ces « Commentaires » ne peuvent ni accréditer ni promouvoir aucune sorte d’action bien intentionnée mais inadéquate pour sauver l’Église ou le monde, mais ils soutiennent fortement un pèlerinage « Puissance du Rosaire » à tenir le mois prochain entre le 18 et le 20 septembre au principal sanctuaire marial en Angleterre à Walsingham au Norfolk, pas loin de la cité de Norwich. Si quelqu’un s’intéresse à contribuer vraiment à la solution de ces problèmes qui nous dépassent, qu’ils prennent contact avec respicestellam2015@gmail.com pour participer à prier cinq rosaires complets en quelque quarante heures, surtout pour le clergé. Mère de Dieu, au secours !

Kyrie eleison.

Les Griffes de Mammon – II

Les Griffes de Mammon – II on juillet 11, 2020

Lorsqu’en 1913 les financiers, ces hommes d’argent, réussirent finalement à berner le Congrès américain pour le faire créer la Réserve Fédérale comme banque centrale pour prendre ainsi le contrôle de la masse monétaire des États-Unis, ils savaient pertinemment qu’ils pourraient bientôt contrôler l’ensemble des États-Unis. Toutefois, remarquons en passant que si seulement un plus grand nombre des membres du Congrès avaient préféré leur pays à l’argent, la loi qui a créé la Fed n’aurait pas vu le jour. Mais, dans les démocraties modernes, le peuple n’élit-il pas les politiciens qui font passer les lois ? Que personne n’aille donc affirmer que les peuples vivant en démocratie n’ont aucune responsabilité pour les malheurs que provoquent leurs politiciens. Car, dans tout pays, c’est Dieu qui nomme les dirigeants en fonction de ce que le peuple mérite (Prov. VIII, 15).

Donc depuis plus d’un siècle la Fed ne fait qu’accroitre son pouvoir et son emprise. La Première Guerre mondiale (1914–1918) a nécessité de l’argent : la Fed l’a fourni. Les États-Unis sont ainsi devenus une puissance mondiale. La Seconde Guerre mondiale (1939–1941) a nécessité encore plus d’argent : la Fed l’a encore fourni. Les États-Unis, à vue humaine victorieux, sont alors devenus une superpuissance mondiale. Dès lors, comment les patriotes pouvaient-ils encore se plaindre de la Fed ? Certes, Woodrow Wilson, Président durant toute la Première Guerre mondiale, écrivait : « Parmi les plus grands hommes des États-Unis, dans le domaine du commerce comme de la production, certains craignent quelque chose. Ils savent qu’il existe quelque part un pouvoir si organisé, si subtil, si vigilant, si verrouillé, si complet, si envahissant, que s’ils veulent en dire du mal il faut plutôt chuchoter. » Or, c’est ce pouvoir qui dirige la Fed depuis lors, et dont les Présidents des USA, les uns après les autres, n’ont été effectivement que des marionnettes. C’est l’argent qui motive. Dieu seul motive davantage, mais en 1914 dans trop peu de pays le peuple recourait-il suffisamment à Dieu pour que Dieu entravât le pouvoir de l’argent.

Ainsi, bien qu’ayant promis de mettre fin aux cycles d’expansions et de récessions, la Fed organisait en 1929 la plus grande récession de tous les temps. Cette Grande Dépression économique lui permit de renforcer considérablement son pouvoir. Au fil des ans, de nombreux patriotes ont vu clair et ont essayé d’obtenir du Congrès la dissolution de la Fed, mais la résistance cachée du pouvoir financier, au service des « banksters », a été jusqu’ici la plus forte. À notre époque, en septembre de l’année dernière, pour « sauver » de l’effondrement l’économie américaine, la Fed commençait à injecter d’urgence de l’argent – sans aucun soutien réel – dans le Repo Market, car ce marché menaçait de s’effondrer faute de liquidités. En même temps, la Fed promettait que ces injections ne seraient que temporaires. Mais elles n’ont fait qu’augmenter depuis. Vint ensuite la panique du coronavirus forçant à la fermeture beaucoup d’entreprises. La Fed eut alors une excuse en or pour encore augmenter son activité. Il n’est guère exagéré de dire qu’elle achète maintenant le monde entier. Du fait que les gens font toujours confiance dans le dollar, la Fed peut toujours se permettre de « sauver », à l’aide de sa monnaie irréelle, les systèmes économiques en échec partout dans le monde. A tout le moins, tant que cette confiance perdure. Mais à ce moment-là, ces systèmes « sauvés » seront tous à la botte de la Fed, dans les chaînes de la dette.

Quant à la panique engendrée par la Coronavirus et les émeutes mises en branle par la mort de George Floyd, elles s’insèrent en ligne directe du 11 septembre : paniques fabriquées à partir du mensonge des politiciens et de leurs misérables médias, qu’il s’agisse de « terroristes mortels » ou de « virus mortel », alors que tout le monde sait maintenant que le coup du 11 septembre n’a pu être qu’un coup monté de l’intérieur, et que le Corona virus n’est pas pire que d’autres virus de la grippe. Quant aux émeutes, l’autopsie de Floyd a montré qu’il n’est pas mort par asphyxie policière mais suite à une forte overdose de drogue. Car dès l’époque de Woodrow Wilson, la puissance financière était déjà parfaitement au fait que la peur panique donne la meilleure opportunité aux hommes de l’ombre pour manipuler les peuples. C’est la raison pour laquelle les politiciens et les médias continuent de soutenir les mensonges qu’engendre la puissance financière depuis Pearl Harbour (1941) et l’assassinat de Kennedy (1963), etc. Lorsque les peuples se détournent de Dieu, qui est la Voie, la Vérité et la Vie (Jn. XIV, 6), ils se détournent de la Vérité, ce qui les rend nécessairement vulnérables au Père des Mensonges (Jn. VIII, 44). Satan intervient alors volontiers, se déguisant bien sûr en ange de lumière (II Cor. XI, 14–15).

Mais d’où vient qu’un supérieur de district de la Fraternité Saint Pie X puisse estimer aujourd’hui que la panique du Corona virus « ne nous concerne pas » ? Comment un homme de l’Église catholique peut-il prétendre que ces énormes mensonges, servant à corrompre le monde entier, ne sont « pas de nos affaires » ? Mais d’où viennent les âmes à sauver pour le ciel de Dieu, sinon du monde qui nous entoure et qui est pourri de mensonges ? Comment peut-il y avoir des chefs de l’Église qui ne le voient pas comme faisant partie de leur devoir en 2020 de remettre en question cette « puissance d’égarement » qui fait aimer le mensonge et qui punit les hommes en raison de leur manque d’amour pour la vérité (II Thess.II, 11) ?

Kyrie eleison.

Prière de Daniel

Prière de Daniel on avril 18, 2020

Le réseau Internet regorge ces jours-ci d’observations et d’analyses, toutes plus intéressantes les unes que les autres, sur le coronavirus et sur la turbulence de la finance mondiale. Mais à l’occasion de ce dérèglement double – ou combiné – on oublie de parler de ce qu’il révèle de plus important, et c’est l’état des relations entre l’humanité et son Dieu, autrement dit, l’apostasie mondiale. Il s’agit d’un crime abominable, et l’écroulement dû au Coronavirus est une punition bien légère en comparaison des fléaux qui ne manqueront pas d’arriver si les hommes ne se convertissent pas. Mais dans l’état actuel des choses, la masse de ce peuple que Dieu s’est choisi en lui donnant la foi catholique, préfère suivre Vatican II, parce que celui-ci assouplit l’ancienne discipline, et permet à l’homme de s’adorer lui-même, au lieu d’adorer Dieu. Nous devrions tous implorer à genoux le pardon de Dieu, comme l’a fait Daniel dans l’Ancien Testament. Voici sa puissante prière tirée du chapitre IX, verset 3–19 ; il est assez simple de l’adapter à l’époque que nous vivons.

3 Je tournai mon visage vers le Seigneur mon Dieu, pour Le prier et Le conjurer dans les jeûnes, le sac et la cendre. 4 Je priai l’Éternel, mon Dieu, et je lui fis cette confession : « Seigneur, Dieu grand et terrible, qui gardez inébranlablement l’alliance et votre miséricorde à l’égard de ceux qui vous aiment et qui observent vos commandements, 5 nous avons péché, nous avons commis l’iniquité, nous avons fait des actions impies et nous nous sommes éloignés de Vous ; nous nous sommes détournés de vos commandements et de vos préceptes ; 6 nous n’avons pas écouté vos fidèles Vicaires d’avant Vatican II ; eux se sont adressés, en Votre Nom, à nos rois, à nos présidents, à nos pères, et à tous les peuples du monde. 7 A Vous, Seigneur, appartient la justice, mais à nous la confusion du visage, telle qu’elle est aujourd’hui pour les hommes d’Église, pour les habitants de Rome, et pour tous les catholiques, qu’ils soient proches ou qu’ils soient loin, dans tous les pays où vous les avez élevés, à cause de leur apostasie sournoise à Votre égard. 8 A nous, Seigneur, à nos rois, à nos présidents et à nos pères, revient la confusion de la face, parce que nous avons péché contre Vous. 9 A l’Éternel, notre Dieu, appartiennent la miséricorde et la propitiation, car nous nous sommes retirés de Vous, 10 et nous n’avons pas écouté la voix du Seigneur, notre Dieu, nous n’avons pas observé les lois qu’Il nous a fait connaître par ses serviteurs fidèles. 11 Toute l’Église a transgressé Votre loi et s’est détournée, refusant d’obéir à Votre voix. Et la malédiction et l’exécration qui sont écrites dans le livre de Moïse, le serviteur de Dieu, ont été répandues sur nous, parce que nous avons péché contre Dieu. 12 Il a accompli les paroles qu’Il avait prononcées contre nous et contre les princes qui nous gouvernaient, en faisant fondre sur nous une grande calamité ; car sous tout le ciel il n’y a rien eu de semblable à ce qui a été fait contre Rome. 13 Comme il est écrit dans la loi de Moïse, toute cette calamité s’est abattue sur nous, mais nous n’avons pas imploré la miséricorde du Seigneur, notre Dieu, en nous détournant de nos iniquités et en prêtant attention à Sa vérité. 14 C’est pourquoi l’Éternel a veillé à ce que cette calamité s’accomplisse et il l’a fait venir sur nous ; car notre Dieu, l’Éternel est juste dans toutes Ses œuvres, et nous n’avons pas écouté sa voix. 15 Et maintenant, Seigneur notre Dieu, qui avez fait tomber Votre Église, datant de deux mille ans, par une main puissante, et qui Vous êtes fait un Nom, tel qu’il est aujourd’hui, nous avons péché, nous avons fait le mal. 16 Seigneur, selon toute Votre justice, je vous en conjure, que Votre colère et Votre fureur se détournent de Votre ville de Rome, des sept collines saintes, car à cause de nos péchés et pour les iniquités de nos pères, Rome et Votre peuple sont devenus un sujet d’opprobre à tous ceux qui nous entourent. 17 Maintenant Seigneur, mon Dieu, écoutez les prières de vos serviteurs et leurs supplications, et pour Votre bien, Seigneur, faites briller Votre face sur votre sanctuaire maintenant désert. 18 Seigneur Dieu, prêtez l’oreille et écoutez, ouvrez Vos yeux et regardez notre désolation, regardez l’Église qui porte Votre nom ; car ce n’est pas à cause de notre justice que nous vous présentons humblement nos supplications, mais à cause de votre grande miséricorde. 19 Dieu Éternel, écoutez-nous, Dieu Éternel, pardonnez-nous, soyez attentif et agissez, ne tardez pas, mon Dieu, pour Vous-même, mon Dieu, car Votre ville et Votre peuple portent Votre Nom ».

Kyrie eleison.

Le Professeur Drexel – II

Le Professeur Drexel – II on janvier 11, 2020

Que le fond des messages délivrés au professeur Drexel de 1970 à 1977 se trouve déjà dans l’Evangile, comme dans ce passage : « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persécutera . . . à cause de moi . . . car votre récompense sera grande dans les cieux » (Mt. V, 11–12), c’est parfaitement exact. Mais si l’on pense pour autant que ces messages sont superflus, puisque déjà présents dans l’Evangile, alors on commet une lourde erreur. Car c’est dans les années 1970 qu’a commencé pour de vrai la torture morale de nombreux catholiques fervents, déchirés entre la foi catholique d’une part et d’autre part l’obéissance réclamée par les prêtres de Vatican II. Il a fallu que Notre Seigneur dise et redise aux fidèles tels le professeur Drexler, que c’était Ses propres prêtres qui étaient en train de trahir l’Eglise.

Et pourquoi les catholiques ne préféraient-ils pas tout de suite la Foi à l’obéissance ? Parce que depuis le Concile de Trente (1545–1563) très fidèle, la Foi catholique allait de pair avec l’obéissance. C’est ainsi que les fidèles sont restés catholiques durant quatre siècles. Il était donc bien difficile pour les catholiques des années soixante-dix, du moins au départ, de comprendre qu’obéir au Concile Vatican II (1962–1965) infidèle, ce n’était plus du tout la même chose. En 2020, on voit que la fidélité de Mgr Lefebvre à la Foi immuable et à la Messe inchangée d’avant le Concile a redonné force à la Tradition dans toute l’Église (même s’il reste encore un long chemin à parcourir), mais en 1970, il était tout simplement inconcevable, sauf pour quelques âmes, que le Pape, les évêques et prêtres pussent démolir l’Église. D’où la nécessité de messages tels celui-ci du 3 juillet 1970, venant de Notre-Seigneur (comme il est raisonnable de le croire) au professeur Drexel :—

« Restez ferme d’esprit ; ne vous laissez pas décourager ni troubler par les tentatives de démolition de Mon Église ; ni par la subversion de l’ordre du monde. Il est vrai que Satan et ses démons sont plus actifs que jamais dans l’histoire de l’humanité et de l’Église. Mais sous l’influence de Dieu et par l’action du Saint-Esprit, ne voit-on pas une Œuvre en train de se créer qui, plus que toute autre œuvre, fait appel à l’aide des anges, des puissances surnaturelles et des bons esprits ? Cette œuvre est d’origine divine !

Que tous les fidèles de Mon Église marchent dans la paix et avec fermeté vers l’avenir.

La rage de Satan est inextinguible ; ses meilleurs affidés sont les prêtres qui ont failli, intérieurement et extérieurement, dans leur foi et ont déchiré l’acte de leur consécration. Marie, Vierge Immaculée, que le péché ne peut atteindre, restera victorieuse. Mon troupeau me reste fidèle et suit ma Croix ; il croit avec amour à la sainte présence réelle de Mon Corps et de Mon Sang. Il est bien possible que ce troupeau devienne plus petit. Mais, à la fin, triompheront la foi et la prière, la confession de la Foi, l’Espérance, et l’amour de la vérité. Les tempêtes peuvent se déchaîner. Sur terre, elles peuvent briser les rochers ou renverser les barrages. Mais Dieu est tout-puissant. La vérité est plus forte, la grâce vaut plus que tout, et elle coule en abondance Si bien que le Rocher que j’ai fondé subsistera jusqu’à la fin » .

Dans le même ordre d’idées, voici quelques mots du message du 5 mars 1971 au professeur Drexel :—

« Ne vous laissez pas décourager par l’oppression intérieure et extérieure qui accable actuellement mon Église. C’est depuis l’intérieur que les serviteurs de Dieu sont devenus infidèles à leur vocation et à leur grâce ( . . . ) Ce sont les prêtres et les théologiens, (c’est ainsi qu’eux-mêmes se nomment), qui m’ont abandonné ; ils m’ont trahi, et me persécutent encore. Leur nombre augmente ( . . . ) Depuis que je marchais parmi les hommes, au vu de tous, jamais les troubles de mon unique et véritable Église n’ont été aussi grands. Et la désespérance ne cesse de croître. »

« Néanmoins, ne désespérez jamais. Même si le troupeau dont j’ai parlé en tant que Dieu et Bon Pasteur, devait devenir très petit, l’Église que j’ai fondée sur Pierre et que j’ai comparée à un roc, ne sera jamais détruite, ni de l’intérieur ni de l’extérieur. Mais vous et tous ceux que le Père vous a confiés, continuez à œuvrer pour l’Église, pour la Foi, pour les âmes. Les personnes qui vous viennent en aide seront bénies pour leurs bonnes œuvres, et rien en ce monde n’est comparable à cette bénédiction ».

Kyrie eleison.

Le Professeur Drexel – I

Le Professeur Drexel – I on janvier 4, 2020

D’année en année, la crise de l’Église et du monde sévit sans relâche. Pour ce nouvel an revenons à des avertissements que Notre Seigneur a donnés au début des années 70, car c’est l’époque où d’innombrables bons catholiques commençaient à souffrir profondément de la nouvelle religion imposée par le Concile Vatican II qui venait de terminer en 1965. Une des victimes de ce fléau fut le Père Albert Drexel (1889–1977), originaire du Vorarlberg en Autriche, professeur prestigieux de philologie et prêtre catholique dévot. À partir de 1922, pour le guider dans sa dévotion, tous les premiers vendredis du mois il fut gratifié par Notre Seigneur d’apparitions accompagnées de messages faits pour lui montrer le bon chemin.

Mais ce n’est qu’à partir de 1970 que ces messages furent mis par écrit, et conservés jusqu’à la mort du professeur, pour être ensuite publiés dans un petit livre encore disponible aujourd’hui, intitulé « La Foi est plus grande que l’obéissance ». Certes, aucun catholique n’a l’obligation de croire qu’il s’agit là de paroles de Notre Seigneur, mais pour de nombreuses brebis qui pensent reconnaître la voix de leur Maître, ces messages des premiers vendredis de 1970 à 1977 suffisent par eux-mêmes à établir leur véracité. Voici par exemple le message du 5 mars 1976, où se trouvent les paroles qui font le titre du petit livre mentionné plus haut. C’est à cette date-là que la Foi de la véritable Église et la fausse obéissance réclamée par l’église conciliaire entraient le plus violemment en conflit.

«&#xA0L’avenir vous paraît sombre. Je connais votre lutte intérieure et vos difficultés à discerner le bon chemin au milieu d’une telle confusion. Je vais donc vous éclairer. Mon fils Marcel (Mgr Lefebvre) est fidèle et souffre beaucoup pour la foi ; mais il est sur la bonne voie. Il est comme une lumière, comme une colonne de vérité, alors que par ailleurs beaucoup de mes prêtres se montrent infidèles. La Foi est plus grande que l’obéissance. C’est pourquoi je souhaite que se poursuive le travail d’éducation théologique des prêtres dans l’esprit et selon la volonté de mon fils Marcel, afin d’apporter un secours salutaire à la véritable Église.

L’esprit du monde s’est infiltré dans l’Église ; l’Esprit-Saint abandonne de nombreux cœurs infidèles qui, de par leur vocation, devraient Le proclamer. Ils préfèrent parler d’autres choses ; ils tombent dans les pièges et les mensonges de Satan. C’est ainsi qu’ils corrompent les gens et même les enfants ( . . . ) Maintenant cet esprit infeste les ecclésiastiques, les monastères et les couvents. Les moines et les moniales ont perdu la grâce de leur Ordre en abandonnant l’esprit de leurs Fondateurs. Ils sont devenus une cause de scandale pour le peuple et pour le monde. Ils n’ont plus d’amour envers ma Très Sainte Mère, ils n’ont plus aucune révérence envers Ma présence sacramentelle ; les moines choisissent de prêcher sur les choses du monde, sur le luxe, sur une vie de plaisir. Quant aux moniales, elles ne parlent plus des saints anges ; beaucoup ne mentionnent même plus la Très Sainte Vierge ; elles n’ont plus rien à dire sur leur Mère Marie. Pourtant, il existe encore des lieux de calme et de prières, des sanctuaires préservés dans lesquels Marie, ma Mère, Mère de toute grâce, est honorée. »

Peut-être ce message de 1976 est-il aujourd’hui un peu dépassé, pour autant que les fruits du grand apostolat de Mgr Lefebvre, comparés aux fruits amers de Vatican II, ont eu assez de temps pour montrer à beaucoup d’âmes où se trouve le véritable Esprit de Dieu. Aujourd’hui en effet, l’Archevêque porte de plus en plus de fruits en dehors des limites de la Fraternité qu’il a fondée. Toutefois, la véritable Église de Dieu reste encore sous l’emprise des loups modernistes qui, déguisés en brebis, s’acharnent à la mettre en pièces, ensorte que beaucoup d’âmes sont tentées d’abandonner la vraie Foi et la véritable Église. Pour tenir le coup, qu’elles fassent connaissance des nombreux messages adressés au Père Drexel, par exemple celui du jour de l’an, 1971 :

« L’obscurité enveloppe ma sainte Eglise. La confusion des esprits ne cesse de grandir ; des prêtres toujours plus nombreux trahissent leur mission et leur grâce sacerdotale ( . . . ) mais tandis que le fruit des méchants et des impies finira dans la corruption, le fruit des âmes fidèles s’épanouira en une Église plus pure et plus belle. Heureux, ceux qui comprennent l’heure présente et restent dans mon amour ; heureux, ceux qui confessent ma Mère, suivent le chemin des saints et se confient à la direction des anges ; car ces âmes fidèles brilleront dans les ténèbres ; elles resteront fermes sous les attaques et ne s’écrouleront pas au milieu des épreuves ( . . . ) ».

Kyrie eleison.