monde moderne

Un Converti d’Aujourd’Hui – III

Un Converti d’Aujourd’Hui – III on mars 16, 2019

Cher jeune ami,

Il y a deux semaines, ces “Commentaires” relataient l’histoire de votre conversion qui vous a permis de quitter le désert d’une université moderne pour rencontrer la vérité de la foi catholique. Vous terminiez votre lettre en nous demandant conseil. Certes, vous aviez compris que Dieu vous avait donné la Vérité, mais vous aviez encore besoin de vous orienter dans la situation actuelle où l’Église et le monde se trouvent dans une grande confusion. Le numéro de la semaine dernière de ces “Commentaires” vous donnait les conseils de base généraux, valables en tout temps et en tout lieu pour un converti catholique. Le numéro d’aujourd’hui vous offrira des conseils plus personnels qui devraient vous permettre de vous orienter dans le chaos actuel, chaos sans précédent en vingt siècles d’histoire de l’Église.

Cette crise est sans précédent parce que le monde va vers sa fin, et nous nous en approchons. Lisez la description des derniers temps faite par Notre-Seigneur lui-même (Mt XXIV, Lc XXI), et l’avertissement que donne saint Paul sur cette période, quelque 44 ans plus tard (II Tim. III, 1–9). Il faut noter, en particulier, les versets 5 et 8 : les hommes auront “l’esprit corrompu et seront réprouvés quant à leur foi”, “ils auront une apparence de piété, tout en ayant renié ce qui fait sa force. Éloigne-toi de ces gens-là.” Excellent conseil pour 2019, car il importe de voir qu’aujourd’hui les hommes en général et les catholiques en particulier ne sont pas, dans leur ensemble, des gens “normaux”, car ils sont parvenus au terme d’un long processus de dégénérescence. Une telle prise de conscience ne doit certes pas inspirer le mépris, ni porter quiconque au désespoir, mais il s’agit de prendre l’exacte mesure de ce qu’exige vivre en catholique dans un monde post-chrétien voire anti-chrétien. C’est possible si l’on reste en Dieu – “Je peux faire toutes choses en Celui qui me fortifie (Phil. IV, 13).

Le chaos de l’Église d’aujourd’hui à ceci de particulier que jamais, avant Vatican II, dans les années 1960, l’Église officielle de Rome ne s’était départie officiellement de la foi catholique. La Vérité catholique et l’Autorité catholique n’ont-elles pas été conçues par Notre Seigneur pour aller de pair ? Il faut que Pierre soit confirmé dans la Foi (Vérité catholique) pour qu’il puisse confirmer dans la foi les autres Apôtres (Autorité catholique), cf. Lc. XXII, 32. On voit par là que la Vérité est le but même de l’Autorité, mais que la Vérité a besoin de l’Autorité pour être protégée. Toutes deux ont besoin l’une de l’autre. Mais avec Vatican II, elles se sont trouvées séparées, du fait que les Papes, les Cardinaux et les Évêques (Autorité), tombés sous l’emprise du monde moderne, ont abandonné l’ancienne religion (Vérité). Désormais, tous les catholiques ne pouvaient être que schizophrènes : soit ils restaient attachés à la Vérité, et ils abandonnaient la fausse autorité ; soit ils restaient attachés à l’Autorité, et abandonnaient la Vérité ; soit, enfin ils se situaient entre ces deux pôles. Il en résulte que, maintenant, chaque brebis catholique doit trouver son propre chemin à travers la haie d’épines érigée par les mauvais bergers de Vatican II.

Si l’on juge l’arbre à ses fruits (Mt VII, 15–20), la façon dont Mgr Lefebvre a résisté aux faux bergers tout en reconnaissant leur autorité, s’est avéré l’un des moyens les plus fructueux pour faire face à la confusion consécutive au Concile. Mais ses successeurs à la tête de la Fraternité choisissent de ne pas rester fidèles à son équilibre à lui entre vérité et autorité. Même maintenant, beaucoup cherchent à s’enliser dans cette fausse Rome moderniste, alors qu’elle est plus fausse que jamais ! Que cela vous avertisse du danger qu’il y a, aujourd’hui, de penser que l’apparence du catholicisme est la même chose que sa substance. Mais alors, comment saurez-vous où se trouve la substance ? La meilleure réponse est celle que nous venons de mentionner et que donne Notre-Seigneur : il faut juger l’arbre à ses fruits. Quels fruits ? Ce sont la foi surnaturelle, telle que Dieu vient de vous la faire comprendre, ainsi que que cette véritable charité surnaturelle qui doit la suivre.

Donc, prenez le temps de fréquenter un moment toutes sortes de catholiques ; écoutez, plus que vous ne parlerez. Ne soyez pas pressé d’embrasser une vocation, car Dieu n’est jamais pressé (Gal. I, 18 ; II, 1). Ayez une confiance absolue en Sa Sagesse et en Sa Providence, et veillez à ne pas vous accrocher sans condition à un ou à plusieurs leaders humains, jusqu’à ce que Dieu remette Son Église sur pied (comme Il le fera certainement). Honorez toujours votre père et votre mère, aussi mal avisés qu’ils puissent paraître (car Dieu ne leur a pas donné la grâce qu’Il vous a donnée). Ayez une immense compassion pour la multitude d’âmes désorientées qui vous entourent, mais ne confondez surtout pas la sincérité subjective avec la vérité objective. Aimez la Mère de Dieu, et priez tous les jours aussi longtemps que vous le pouvez, les 15 mystères du Saint Rosaire. Et que Dieu soit avec vous.

Kyrie eleison.

Un Converti d’Aujourd’Hui – II.

Un Converti d’Aujourd’Hui – II. on mars 9, 2019

Cher jeune ami,

Je vous félicite des grandes grâces de conversion que vous avez reçues de Dieu ! Désprmais vous êtes à même de combattre pour le salut éternel de votre âme ! Car vous risquez de tomber en route comme n’importe lequel d’entre nous (I Cor. X, 12), le chemin qui mène au Ciel étant étroit (Mt. VII, 14), mais si vraiment vous voulez aller au Ciel, avec la grâce de Dieu vous y parviendrez en dépit de toutes les embûches du monde, de la chair et du diable. Car, sachez-le, vous et moi nous vivons et sommes catholiques rien que pour sauver nos âmes en aimant Dieu par-dessus toute chose et en aimant notre prochain comme nous-mêmes. De ces deux commandements, dépendent toute la Loi et les Prophètes, hier, aujourd’hui et demain, et ce jusqu’à la fin du monde. Même le monde moderne ne peut changer de tels fondements.

Donc la situation actuelle de l’Église et du monde a beau inquiéter que jamais, il ne faut pas pour autant se laisser effrayer. “Oui, j’en ai l’assurance, s’écrie saint Paul, ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les principautés, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune créature, ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu qui réside dans le Christ Jésus, notre Seigneur. (Rom. VIII, conclusion). Une chose cependant peut nous séparer de Dieu : c’est le péché. Les âmes de la majorité des êtres humains qui ont vécu ou vivront se damnent et rempliront l’enfer (Mt VII, 13). En conséquence, quoi que vous fassiez, “Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement” (Ph. II, 12). La perspective de la damnation éternelle est trop horrible. Ayez donc constamment présent à l’esprit les quatre fins dernières : la mort, le jugement, l’enfer et le Ciel, et afin de vivre habituellement en état de grâce, restez, dans toute la mesure du possible, proche des sacrements, particulièrement de la confession et de la messe.

La Très Sainte Vierge sait parfaitement bien que les temps modernes rendent la vie catholique difficile. C’est pourquoi Elle nous a donné un remède propre à nos temps pour sauver nos âmes : la dévotion des Cinq Premiers Samedis du Mois. Renseignez-vous à ce sujet dans tous les détails, notamment par ce volant : https://​stmarcelinitiative.​com/​wp-content/​uploads/​2016/​04/​fatima-flyer.​pdf ; puis, faites-les le plus tôt et le plus fidèlement possible. Un catholique qui connaîtrait la dévotion des Cinq Premiers Samedis, et qui ne profiterait pas de ce moyen de salut si simple offert par la Sainte Vierge, devrait se faire examiner la tête ! L’offre paraît-elle trop généreuse pour pouvoir être vraie ? Il n’en est rien. La Vierge Marie sait exactement ce que vous avez vous-même appris à la dure : que le matérialisme athée d’aujourd’hui, le mensonge et la corruption, la liberté et le confort excessifs, agissent comme autant d’obstacles qui s’interposent entre ses enfants parmi les hommes et son divin Fils. A ce problème, Elle nous donne Sa réponse. Qui plus est, en faisant exactement ce qu’Elle demande, vous ferez tout ce qui est en votre pouvoir pour obtenir que le Pape reçoive la grâce de consacrer la Russie à son Cœur Immaculé. Car là se trouve la clé donnée par Dieu pour résoudre, à l’échelle du monde, les problèmes d’aujourd’hui.

En attendant, sur un plan surnaturel, utilisez le temps dont vous disposez actuellement pour prier et pour étudier. Récitez chaque jour, autant que cela vous sera possible, les 15 mystères du Rosaire, car c’est là la plus grande des prières, après la prière de la messe. Vous étudierez également tout ce que vous trouverez de ce qu’a dit et écrit Mgr Lefebvre : il est le guide par excellence, suscité par Dieu dans cette crise de l’Église sans précédent. Lisez aussi des livres catholiques (d’avant les années 1960) qui vous intéressent. Des livres corrects mais qui ne vous intéressent pas spécialement ne vous apporteront pas autant. De même, profitez de l’Internet, tout en vous en méfiant, car les trésors qu’on y trouve sont entourés de pièges. Ne manquez pas de rencontrer une variété de prêtres catholiques ; sachez apprendre quelque chose de chacun d’eux, mais sans vous perdre dans une confusion d’idées. Visitez des communautés ; restez aussi longtemps que vous êtes le bienvenu dans n’importe quel environnement où vous trouvez Dieu.

Et enfin, sur le plan naturel, cherchez par tous les moyens un travail honnête si vous trouvez qu’en tant qu’homme cela manque à votre équilibre ; mais évitez de vous engager à long terme tant que vous n’êtes pas certain d’avoir trouvé ce que Dieu attend de vous. De même, traitez les jeunes filles avec courtoisie, mais évitez de choisir une épouse avant d’avoir trouvé le travail qui doit normalement être le vôtre pour le reste de votre vie. Une jeune fille sérieuse hésite à s’attacher à un homme qui n’a pas encore trouvé son travail.

Que Dieu vous bénisse, et que Sa sainte Mère vous protège. Allez-y !

Kyrie eleison.

Un Converti d’Aujourd’Hui – I

Un Converti d’Aujourd’Hui – I on mars 1, 2019

Un collègue vient d’écrire à l’auteur de ces “Commentaires” pour lui dire combien la situation de l’Église est encore pire qu’il ne semble le penser : “C’est une illusion de croire que nous pouvons restaurer les choses. Nous devons être fidèles et sauver les quelques âmes dont Dieu se servira le moment venu.” L’auteur est tout à fait d’accord. Cela lui rappelle un vers de l’Énéide de Virgile (II, 353) : Pour les condamnés, l’espoir consiste à abandonner tout espoir. Mais, pour un disciple du Christ, se méfier de Dieu est aussi insensé que de se confier en l’homme. Un courriel récent, adressé au même auteur nous en fournit la preuve. Il montre clairement que le Bon Dieu est toujours à l’œuvre, convertissant un jeune homme, auparavant fort éloigné de Lui. Dans les “Commentaires” de cette semaine, ce garçon demande des conseils. Nous lui répondrons dans les deux semaines suivantes.

« Excellence,

Je suis un jeune homme quelque peu désespéré. Je ne sais pas quoi faire. Peut-être Votre Excellence pourra-t-elle me conseiller ? Permettez-moi de vous donner un bref aperçu de mes antécédents.

Jusqu’à l’âge de 18 ans, j’ai été un adolescent “normal”, complètement dans l’illusion, dans la mesure où j’acceptais tout ce que le nouveau monde moderne me donnait. J’ai essayé de m’y intégrer, mais en même temps, je sentais que cela allait contre la nature humaine, et qu’au fond de moi, quelque chose me manquait. Bien que baptisé, je n’avais jamais vraiment vécu en catholique, ni vraiment pensé à Dieu : j’étais trop pris dans ce monde matériel et athée. Mais j’étais bon élève et, mes parents ayant les moyens de me payer des études, je me suis inscrit à l’université à 18 ans pour étudier la gestion. Mais au bout d’un moment, par la grâce de Dieu, j’ai commencé à comprendre que les choses étaient bien différentes de ce que décrivent les médias et les gens en général. Devant les mensonges et la corruption de la société, j’ai été rempli de colère et de mépris pour le monde qui nous entoure. J’ai donc abandonné l’université pour essayer l’Académie Militaire car j’étais en bonne forme physique, et disposé à affronter cette “société gauchiste et sans consistance”.

Mais ça n’était pas non plus ce que Dieu voulait pour moi. Durant l’entrainement j’ai reçu la grâce immense de commencer à me convertir et de développer ma foi. Quand, peu de temps après, je suis sorti, j’étais tout autre. Je n’étais plus rempli de rage et de mépris ; j’étais seulement déçu et perdu. J’avais mesuré à quel point ma génération est faible à cause de notre éducation et de notre enseignement d’essence libérale, et à quel point il est difficile de réagir. Nous sommes tellement enracinés dans un confort factice, tellement livrés à une liberté totale de faire ce que nous voulons, que nous ne servons plus à rien. Mais, par libéralisme mes parents n’ont cessé de m’exhorter, malgré moi, à reprendre mes études à l’université. Alors, j’ai dû y aller : il n’y a pas longtemps de cela. C’est à ce moment que Dieu, grâce à Mgr Lefebvre, a permis que je trouve la FSSPX et la “Résistance”. Ma foi s’est mise à grandir rapidement, car j’avais accès à la Vérité. C’est alors que j’ai commencé à lire la Bible et à me pencher sur les problèmes de l’Église conciliaire et du monde moderne. Puis j’ai commencé à réciter les 15 mystères du Rosaire, car il n’y a pas de messe tridentine dans les environs.

Maintenant, je réfléchis à ce que je devrais faire. Je ressens le désir de renoncer à la vie matérielle, et de me rapprocher de Dieu, d’étudier la Foi en profondeur pour tout apprendre sur le catholicisme et pour convertir les autres. Mais comme je suis encore jeune et que je n’ai aucune compétence, j’ai pensé qu’il vaudrait mieux d’abord acquérir une qualification pratique – la menuiserie, par exemple. En ce moment, je n’exclue pas même une vocation sacerdotale. Là où j’ai eu le plus à lutter, c’est avec mes parents que j’ai essayé de raisonner et de convertir : ils ont pensé que j’étais devenu fou ou que je faisais une dépression. Depuis lors, il y a de grosses discussions à la maison, parce que je refuse d’aller à l’université. C’est pourquoi je ne sais plus quoi faire. Je suis tout seul, personne dans ma famille ni parmi mes amis n’est catholique selon la tradition. Comme je suis toujours sans emploi, j’ai pensé déménager pour me rapprocher d’une communauté catholique traditionnelle. Que me conseillez-vous ? »

Kyrie eleison.

Incendies en Californie

Incendies en Californie on janvier 19, 2019

Si quelqu’un de par le monde, et particulièrement aux États-Unis, pense encore que les Nations Unies sont une association de bienfaisance, ou que les incendies qui ont ravagé récemment l’État de Californie sont des incendies de forêt normaux, alors il faut que cette personne refasse ses calculs. Car il existe des preuves très sérieuses établissant que les incendies qui ont détruit en novembre 2018 les villes de Paradise et de Malibu, tuant Dieu sait combien de centaines de personnes, ont été intentionnellement déclenchés. Il est vraisemblable que de tels incendies font partie d’un plan onusien visant à réduire la population mondiale et à la chasser de la campagne vers les grandes villes. Paranoïa ? Ou nouvelle donne ? Lisez ce qui suit.

En Californie, on connaît bien depuis longtemps les caractéristiques normales d’un feu de forêt. Normalement, les températures ne sont jamais assez élevées pour faire fondre des métaux ou des pneus en caoutchouc ; les incendies ne se déclarent jamais soudainement à plusieurs endroits à la fois ; lorsque des maisons brûlent, les arbres qui les entourent restent rarement intacts et généralement, les maisons ne sont ni complètement rasées, ni réduites à un tas de cendres blanches. Or curieusement, toutes ces caractéristiques ont été présentes dans les incendies de Malibu, Paradise et beaucoup d’autres endroits. De plus, les routes par lesquelles les habitants tentaient de fuir les villes en feu, se sont transformées en cimetières : beaucoup de voitures avec leurs passagers ont été carbonisés, alors que les arbres bordant les routes ont été épargnés. Il y a, sur Internet, abondance de preuves qu’on pourra constater de visu. À titre d’exemple contentons-nous d’indiquer un seul site : themillenniumreport.com.

L’explication, de loin la plus probable, c’est que les incendies ont été causés par des AED, Armes à Énergie Dirigée, par exemple des canons laser qui ont tiré depuis les airs, par des hélicoptères ou des avions. Les canons laser existent depuis des dizaines d’années, et leurs rayons ont été photographiés il y a quelques mois par les téléphones portables de plusieurs habitants. Ces armes expliqueraient la chaleur anormalement élevée et la sélectivité des incendies. Mais, qui donc programmerait un satellite ou piloterait un avion pour tuer délibérément ainsi ses concitoyens ? Chers lecteurs, à moins d’avoir, comme l’autruche, la tête enfouie dans le sable, vous savez maintenant que peu de gens croient encore que le 11 septembre ait été l’œuvre de 19 Arabes. Aujourd’hui, la plupart des gens admettent, preuves à l’appui, qu’il s’est agi d’un travail occulte (Inside Job), sinon du gouvernement officiel ou des forces armées des USA, du moins d’une organisation occulte que l’on appelle “l’État Profond”, c’est-à-dire un gouvernement secret au sein du gouvernement officiel, qui de fait dirige le gouvernement officiel. Le 11 septembre a eu lieu en 2001. On dirait, combien plus meurtriers sont devenus ces individus agissant comme s’ils jouaient sur des consoles Nintendo !

Mais pour quelles raisons cet État secret fait-il des choses pareilles ? Simplement pour mettre en œuvre l’un ou l’autre ou plusieurs des nombreux plans visant à installer la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial. En 1992 s’est tenue à Rio de Janeiro une grande réunion des Nations Unies où 178 gouvernements ont voté l’adoption de Programme 21, un plan de “développement durable “ pour l’avenir du monde. Albert Gore, alors candidat à la présidence des Etats-Unis, n’y a-t-il pas proposé de réduire de neuf dixièmes la population mondiale ? Et pourquoi pas, tant qu’on y est, carboniser depuis le ciel ces neuf dixièmes à l’aide de jeux Nintendo ? Pour les futurs dirigeants de notre monde sans Dieu, la question se pose sérieusement ! Si vous aimez Dieu, réveillez-vous ! Ne sentez- vous pas l’odeur du soufre ?

L’objectif 15 du Programme 2030 de l’ONU, qui a été adopté en 2015 pour dépasser le Programme 21, énonce les points suivants : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité. En clair, forcer les êtres humains à quitter la campagne pour rejoindre d’immenses agglomérations où l’on peut “les entasser, les empiler” pour les contrôler plus facilement ; criminaliser la propriété foncière privée ; criminaliser le fait de se suffire à soi-même, et imposer une dépendance totale vis-à-vis de l’Etat. Mais il existe un autre objectif, le plus probable : terroriser la population avec des canons à rayons laser super-puissants et précis, utilisés depuis les airs et contre lesquels aucune défense n’est possible. Finalement, l’objectif est bien une tyrannie mondiale. Comme va la Californie, ainsi vont les États-Unis, et comme vont les États-Unis, ainsi va le monde.

Et maintenant, chers lecteurs, comprenez-vous pourquoi la Vierge a dit en 1973 à Akita au Japon : “Maintenant il n’y a plus que moi qui puisse vous secourir”

Kyrie eleison.

Fermeture du Piege ?

Fermeture du Piege ? on janvier 12, 2019

Voilà que l’Eglise et le monde viennent d’entrer dans une nouvelle année civile. Tout est en place pour une troisième guerre mondiale capable d’effacer l’humanité de la surface de la terre. En même temps ces “Commentaires” ont atteint leur 600ème numéro. Pourtant, n’était-ce pas hier qu’ils fêtaient leur 500ème parution ? Le monde tourne à folle allure : “volvitur orbis” – mais Dieu reste toujours aux commandes. Sa Croix est fermement plantée, elle ne bougera pas : “stat crux”. Donc Dieu donne toute liberté à ses ennemis pour agir comme un fléau sur une génération impie ; mais ce fléau est pour notre bien, pour permettre aux brebis de se séparer des boucs, et pour empêcher les brebis de tomber en enfer. Mais, si d’aventure ces ennemis pensaient l’emporter sur Lui, mal leur en prendrait : Dieu s’est servi des Assyriens pour châtier les Israélites ; mais malheur aux Assyriens qui pensaient échapper à Sa justice ! (Isaïe X, en particulier, verset 15) On ne se moque pas de Dieu.

Mais au cœur même de ces problèmes du monde se trouve le problème sans précédent de l’Église actuelle. Car l’Église dépend de sa hiérarchie, composée d’évêques et de prêtres, et alors si Dieu a voulu permettre que le déclin de Son Église précède la fin du monde (Lc. XVIII, 8), il est logique que Sa hiérarchie y soit impliquée. Ainsi s’explique le Concile Vatican II (1962–1965). Le temps pour l’Eglise de tenir tête à ce déclin aura duré quatre siècles à partir de la contre-Réforme dans les années 1500, siècles admirables de catholicisme, mais après ces 400 ans les clercs ont fini par céder. Ils ont substitué à l’Église catholique de Dieu leur propre Néo-église : l’église conciliaire. Or, dans les années 1970 il y avait encore assez de foi chez les catholiques pour permettre qu’une résistance sérieuse continuât, et là Mgr Lefebvre et sa Fraternité Saint Pie X ont joué un rôle majeur. Mais 40 ans plus tard, ses successeurs n’ont plus été capables de cet effort, et les catholiques fidèles ont été plus abandonnés que jamais.

Et en 2019 la vie des catholiques semble s’étioler encore plus. Il est illusoire aujourd’hui d’agir ou de réagir comme si nous étions encore dans les années 1970. “Volvitur orbis”. Le monde a évolué, et avec lui, la situation de l’Église. Des conditions extrêmes exigent des mesures extrêmes. Au fur et à mesure que les institutions catholiques autrefois florissantes prennent l’une après l’autre des allures de mascarades, les catholiques quant à eux se transforment lentement en spectres ambulants de ce qu’ils étaient, et il semble qu’il n’y ait pas grand-chose à faire pour y remédier. On ne trouvera le remède ni dans la rhétorique ni dans les belles paroles, car les belles paroles sont usées et la rhétorique n’est plus qu’une coquille creuse. Les catholiques dépendent de leur hiérarchie, et leur hiérarchie est atteinte. Le berger est frappé à mort, les brebis sont dispersées, et ils ont beau se tourner encore vers lui : il est comme absent !

Selon une information récente (ou rumeur ? Rome décidera en fonction de la réaction des gens) la commission romaine Ecclesia Dei (ED) va rentrera dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF). Fondée par Rome immédiatement après les Consécrations épiscopales de la Fraternité en 1988, cette Commission avait pour but de détourner les catholiques de suivre Mgr Lefebvre plutôt que Rome. On nous dit que sa disparition devait être annoncée le 20 décembre, mais Rome y a peut-être réfléchi à deux fois. Sans doute, les dirigeants actuels de la Fraternité seraient bien contents d’échapper à l’emprise d ’Ecclesia Dei : ils mettraient ainsi fin à leur propre “schisme” (tel qu’ils le voient), et ils dépendraient alors pleinement et “normalement” de la CDF. Par contre il peut toujours y avoir assez de catholiques assez croyants encore pour espérer que Rome fasse le moindre des gestes en faveur de la Tradition, tel le maintien d’ED. Mais il y a longtemps que la commission Ecclesia Dei n’est qu’une escroquerie. Et les Romains et les dirigeants de la Fraternité veulent que le piège romain se referme.

Alors, que vont faire les catholiques qui ont la Foi et qui veulent la garder ? En premier lieu, faisons le point. Pendant 250 ans, le sang des martyrs a servi à cimenter l’Eglise de Rome, sang versé par des hommes, mais aussi par de nombreuses jeunes filles. Mais où sont aujourd’hui les candidats au martyr ? Le Bon Dieu en a assez des catholiques dont la Foi ne cesse de s’affaiblir depuis des siècles. Il ramène les lions pour susciter des candidats dignes du Ciel. En conséquence, ceignons nos reins, et soyons virils comme l’étaient ces vierges martyrs (sans aucune trace de féminisme !). Humilions-nous sous la Sagesse et la Justice de Dieu. Puis, en troisième lieu, n’oublions pas que parmi ceux qui sont actuellement les derniers, beaucoup pourraient devenir les premiers, et vice versa. Quatrièmement, et toujours : “Veillez et priez le saint Rosaire, Chaque jour quinze mystères.”

Kyrie eleison.

Hamlet = Apostasie

Hamlet = Apostasie on janvier 5, 2019

Parmi les 37 pièces de Shakespeare, Hamlet est celle qui est peut-être la plus déroutante, probablement la plus intéressante et certainement la plus moderne. Pourquoi ? Pour une seule et même raison : il y a en fait un cadavre dans le placard. Ce cadavre, c’est l’apostasie de l’Angleterre séparée de la foi catholique, cette foi que le gouvernement anglais, autour des années 1600, écrasait britalement, alors que Shakespeare écrivait sa pièce. Or, cet auteur était fidèle catholique. Donc (1) Hamlet peut être la plus déconcertante de ses pièces pour la majorité des gens post-catholiques qui font sa connaissance, parce qu’ils sont si loin de comprendre que la “Réforme” fut la plus grande catastrophe qui ait jamais frappé l’Angleterre. (2) Cette pièce est probablement la plus intéressante parce qu’elle se place à une époque charnière et conflictuelle, entre l’ère révolue du Moyen Âge et l’âge moderne à venir. (3) Enfin, cette pièce est sans doute la plus moderne car, au cours des 400 dernières années, pratiquement le monde entier s’est joint à l’apostasie de l’Angleterre.

(1) Mais qui se soucie encore d’apostasie aujourd’hui ? Combien sommes-nous à savoir même ce que signifie le mot (le renoncement à la foi catholique) ? En Angleterre dans les années 1600 le Diable persécutait cruellement le catholicisme. De sorte que Shakespeare a dû déguiser sa Foi dans ses pièces pour ne pas être pendu, éviscéré et écartelé en place publique. Mais aujourd’hui le Diable réussit la ruine d’un bien plus grand nombre d’âmes rien qu’avec l’idée que la religion a si peu d’importance que chacun peut choisir n’importe laquelle, ou aucune, selon son bon vouloir. Et les médias immondes débordent de tant d’erreurs et d’immoralité que la foule ne les remarque même plus. (Consultez le livre de Clare Asquith ShadowplayThéâtre d’ombres – sur le codage catholique présent dans toutes les pièces de Shakespeare). Mais si la mère de Hamlet, la reine Gertrude, commettant l’inceste avec son oncle, représente bien l’Angleterre commettant l’inceste avec le protestantisme, est-il étonnant si nos contemporains incroyants se trouvent incapables de sonder la mélancolie profonde du Prince Hamlet ?

(2) Cette pièce joue un rôle charnière et conflictuel car, plus qu’aucune autre pièce de Shakespeare, elle se trouve comme suspendue entre le monde médiéval et le Nouvel Ordre Mondial. Le succès apparent de l’extermination de la foi dans son pays qu’il aimait tant, a secoué Shakespeare jusqu’au tréfonds de lui-même. Cela explique l’amertume du Prince envers presque tous ses proches, et surtout envers son véritable amour : Ophélie. Un catholique ne doit pas être amer, mais Shakespeare l’était en écrivant Hamlet. Cela n’a pas duré. Il faut lire le livre extrêmement précieux de John Vyvyan : The Shakespearean Ethic. Là on découvre la structure morale qui sous-tend toutes ses pièces, magnifique héritage de l’Angleterre médiévale. Ce modèle conflictuel est présent dans Hamlet aussi, surtout là où le prince rejette Ophélie pour que l’amour dans son cœur cède la place à la vengeance. Mais, dans Hamlet comme dans aucune autre pièce, le fait majeur est la corruption de la société – par l’apostasie, pas moins. Et elle est si terrible que ce prince, en lutte contre la société, est campé comme le héros absolu, premier héros d’une longue série de héros contre l’autorité (voir Hollywood), prêts à transgresser le respect naturel envers l’autorité sociale. C’est ainsi que l’apostasie tue la société.

(3) Aussi Hamlet est-elle la plus moderne des pièces de Shakespeare : c’est la pièce qui s’écarte le plus du modèle médiéval, ou même le domine. Shakespeare a écrit beaucoup d’autres pièces après Hamlet, mais il n’a plus été tenté de remplacer l’amour par la vengeance, ou de retourner du Nouveau à l’Ancien Testament. Il retrouve son calme et son équilibre en écrivant de grandes pièces célèbres ; pourtant, en 1611, il abandonnera la scène à Londres, laissant aux Puritains de s’emparer de l’Angleterre et enfin d’éloigner de Dieu le monde entier. Aujourd’hui, des générations de jeunes gens nourris de anti-héros ont fini en hommes contrefaits, n’ayant en eux que peu ou plus rien de leur héritage médiéval. Toutefois, la nature humaine n’a pas changé, et les êtres humains ont encore besoin d’hommes pour les diriger. Voilà pourquoi les filles tentent de se transformer en garçons, et les deux sexes se repoussent de plus en plus. On lit dans Macbeth : “La confusion a fait son chef-d’œuvre.”

Si vous lisez Hamlet, méfiez-vous alors du fantôme du premier acte car, si vous êtes catholique, vous savez que le Bon Dieu ne laisserait jamais sortir une âme du purgatoire pour qu’elle assouvisse sa vengeance. Mais alors, d’où peut venir ce fantôme, sinon de l’enfer ? Et alors, le Prince est-il vraiment un héros ? L’amertume de Shakespeare était certes compréhensible, mais elle a déformé sa théologie. Jeunes gens ! Adorez et aimez Jésus-Christ, aimez sa sainte Mère, récitez le chapelet et guidez les filles. C’est ce qu’elles attendent de vous.

Kyrie eleison.