Les Commentaires Eleison

Puissance du Rosaire

Puissance du Rosaire on août 15, 2020

Quoi qu’il soit qui nous tombe sur la tête cet automne et après, il sera indispensable pour les âmes qui ont le bonheur de croire en Dieu de se tourner vers Lui de tout leur esprit et de tout leur coeur, parce que c’est Lui qui se situe au coeur de ces événements qui sont incompréhensibles sans Lui. Voilà pourquoi le grand nombre aujourd’hui des conservateurs comme des libéraux « marchent dans les ténèbres ». Il n’y a que les âmes qui ont par leur foi « la lumière de la vie » (Jn. VIII, 12) qui sachent comprendre ce qui se passe.

Depuis des siècles la dite « civilisation occidentale » se détourne de Dieu. Pourtant ce n’est que Lui et Lui seul qui ait pu créer l’âme spirituelle et rationnelle qui seule donne à tout homme vivant la vie et le libre-arbitre, ce que Dieu a fait pour permettre à l’homme de choisir d’aller au Ciel, s’il le veut. Et cette offre s’il la refuse, il ne mérite que de se jeter en Enfer, car étant mort dans un état de révolte contre Dieu il n’a voulu dans son fond que s’éloigner de lui. C’est ainsi que tout homme vivant sur la face de la terre ou s’approche de Dieu, ou s’éloigne de Lui, selon la Justice de Dieu, tempérée par sa Miséricorde, les deux aussi infinies l’une que l’autre. Donc au coeur de l’être de l’athée le plus acharné se trouve – Dieu.

Et que les hommes le reconnaissent ou le nient, s’approcher ou s’éloigner de Dieu c’est la raison d’ètre de toute vie humaine sur terre. Or, de nos jours Dieu a été tellement chassé de la société humaine que Ses amis comme Ses ennemis peuvent être plutôt inconscients que conscients que c’est là leur condition, mais n’empêche, c’est vrai, et c’est là ce qui actionne leurs vies. Les amis inconscients on les qualifie de « conservateurs » parce qu’ils cherchent à conserver les derniers vestiges de la chrétienté, mieux connue sous le nom de « civilisation occidentale ». Les ennemis inconscients de Dieu nous les appelons des « libéraux », parce qu’ils cherchent à se libérer de ces mêmes dernières traces des Dix Commandements.

C’est la grandeur de Dieu qui prête aux conservateurs leur force, incomparablement plus grande lorsqu’en le reconnaissant ils ont recours à Lui, mais beaucoup diminuée dès qu’ils cherchent à se battre pour Lui sans Lui. Voilà pourquoi la politique depuis longtemps glisse constamment à gauche parce que les conservateurs mettent Son drapeau dans leur poche. Cela entraîne un ennemi toujours plus faible en face des libéraux, qui eux dans leur croisade quasi-religieuse pour leur Nouvel Ordre Mondial sans Dieu ont une inspiration de fanatiques. Et si cette lutte entre droite et gauche déchire en morceaux les USA, jusqu’au bord d’une guerre civile, c’est la preuve que l’on se bat, sans s’en rendre compte, pour ou contre Dieu.

Les choses sont allées si loin que déjà en 1973 Notre Dame a dit à Akita au Japon, « Il n’y a plus que Moi qui puisse vous aider. » Et elle y dit aussi, « Priez le Rosaire pour le Pape, les évêques et les prêtres. » En effet le coeur du problème actuel, national et international, se trouve dans l’Église Catholique, parce qu’il n’y a qu’un seul vrai Dieu qui n’a fondé Lui-même qu’une seule institution sur terre pour fair parvenir les hommes jusque dans Son ciel, et cette institution, c’est l’Église Catholique. Le monde ne pourrait absolument pas se trouver dans l’impasse terrible où il se trouve actuellement les agents du Nouvel Ordre Mondial n’eussent-ils pas réussi dans les années 1960 à s’infiltrer dans cette Église pour la paralyser à Vatican II.

Voilà pourquoi ces « Commentaires » ne peuvent ni accréditer ni promouvoir aucune sorte d’action bien intentionnée mais inadéquate pour sauver l’Église ou le monde, mais ils soutiennent fortement un pèlerinage « Puissance du Rosaire » à tenir le mois prochain entre le 18 et le 20 septembre au principal sanctuaire marial en Angleterre à Walsingham au Norfolk, pas loin de la cité de Norwich. Si quelqu’un s’intéresse à contribuer vraiment à la solution de ces problèmes qui nous dépassent, qu’ils prennent contact avec respicestellam2015@gmail.com pour participer à prier cinq rosaires complets en quelque quarante heures, surtout pour le clergé. Mère de Dieu, au secours !

Kyrie eleison.

Le Pape selon Drexel

Le Pape selon Drexel on août 8, 2020

A l’origine, ce dernier des quatre numéros de « Commentaires Eleison » présentant la brochure intitulée : La Foi est plus grande que l’obéissance de l’abbé Drexel, était destiné à conforter la position de cette brochure. Selon ce livret, le Pape Paul VI était bien intentionné lorsque, à la tête de l’Eglise catholique de 1963 à 1965, il présidait au déroulement du Concile Vatican II, et cela bien qu’il fùt le promoteur du changement révolutionnaire de l’Église. Bien sûr, les intentions humaines sont le secret de Dieu, qui seul les connaît infailliblement. Mais par ailleurs, n’est-ce pas Notre Seigneur qui nous dit de juger l’arbre à ses fruits ? Et là, sur l’aspect objectif de la question, Paul VI se trouve pris en défaut. Car aujourd’hui, 55 ans après la fin du Concile, ses fruits s’avèrent avoir été un désastre pour le catholicisme, dans tout vrai sens de ce terme.

C’est pourquoi il est difficile d’inclure parmi les nombreuses choses excellentes contenues dans ce fascicule relatant les Messages de l’abbé Drexel durant les années 1970, le portrait de Paul VI tel que tracé dans les Messages. En bref, voici le portrait de ce pape livré par Drexel.

Sans aucun doute, Paul VI aimait l’Église (3-XII-71) : Il ressent peine et douleur devant les âmes consacrées qui se détournent de l’Église pour se tourner vers le monde. 4-VIII-72 : De nombreuses personnes qui auraient pu le soutenir avec vigueur et loyauté l’abandonnent. Dans la sueur et les larmes, il lutte pour sauver l’Église, il souffre de l’apostasie des prêtres, et plus encore du comportement des évêques qui s’intéressent davantage à leur confort qu’au soin qu’ils doivent apporter aux âmes et à la préservation de la Foi. 1-VIII-75 : De mauvais conseillers accablent le Pape. 7-IV-72 : Il se sent toujours plus seul, tandis que ceux qui lui restent fidèles sont persécutés. 5-VII : Il prie, se sacrifie et souffre constamment, mais beaucoup perdent la foi. 7-XI-75 : Depuis l’instauration de la nouvelle messe, jamais les sacrilèges n’ont été aussi nombreux, mais Mon représentant visible à Rome ne porte aucune responsabilité à cet égard. Sa volonté est de promouvoir la participation intérieure des fidèles au saint sacrifice, dans le respect et l’amour ( . . . ) Mais les prêtres pèchent gravement en agissent contre la parole et l’œuvre du successeur de Pierre.

Remarquez en particulier la dernière de ces citations, de novembre 1975. L’affirmation catégorique selon laquelle le Pape ne serait en rien responsable des multiples sacrilèges qui accompagnaient la Nouvelle Messe ne peut être vraie, aussi bonnes qu’aient pu être ses intentions. « Le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions », car les hommes sont faillibles, ils font des erreurs et donc ils n’obtiennent pas toujours ce qu’ils visaient. Cependant, s’ils ont vraiment l’intention de faire du bien, ils cessent de faire ce qui produit le mal. Mais dans les années 1970, Paul VI n’a rien changé, ou presque, à sa révolution libérale inaugurée dans les années soixante. Au contraire, il a fait tout ce qui était en son pouvoir pour écraser la bonne contre-révolution que Mgr. Lefebvre menait depuis l’intérieur de l’Église. En somme, tout en voulant favoriser « une participation intérieure au saint sacrifice » la véritable intention profonde du pape était d’aligner l’Église catholique sur le monde moderne, réalignement pour laquelle Mgr Lefebvre constituait un obstacle inacceptable.

Comme le disait Mgr. Lefebvre, le pape Paul était un catholique libéral, c’est-à-dire un homme profondément divisé entre deux amours inconciliables : son véritable amour de l’Église par sa foi catholique, et son faux amour du monde moderne par son libéralisme. À l’intérieur de tout homme, ces deux amours doivent combattre jusqu’à la mort. À l’intérieur de Paul VI, une foi mourante ne voulait pas mourir. C’est pourquoi, vers la fin de sa vie, il a pleuré encore la perte des vocations sacerdotales. Mais son libéralisme était bien mieux ancré, étant intellectuel, idéologique et implacable. Malheur à tous ceux qui s’étaient mis, ou se mettaient en travers de son chemin. Là tout d’un coup, la colombe libérale sortait des griffes aussi féroces que celles d’un faucon. Tel était Paul VI. Par rapport à son libéralisme, sa foi était sentimentale. D’où le Concile et la Nouvelle Messe.

Et qu’en est-il de l’abbé Drexel ? Lorsque le Ciel se sert d’un messager humain, il lui laisse son libre arbitre et sa personnalité. Les femmes et les enfants sont les messagers les plus dociles, les plus fidèles aux messages qui leur sont confiés, tandis que les hommes . . . . Bien des hommes luttent pour parvenir à leurs vues personnelles sur la vie. Celles-ci peuvent, même inconsciemment, colorer tout message du Ciel ou de la terre appelé à passer par eux. Il est bien possible que Notre Seigneur ait parlé à l’abbé Drexel à partir des années 1920 jusqu’à sa mort en 1977.Mais il est également possible que la solution de l’abbé Drexel au problème angoissant posé par le pape Paul ait été celle que de nombreux catholiques pieux ont adoptée après le Concile : le pape veut bien faire, ce sont les évêques qui sont le vrai problème. Et si en effet l’abbé Drexel pensait ainsi, cela a pu déteindre sur les paroles de Jésus dans son esprit. Hélas . . . comme aujourd’hui, les évêques étaient bien un problème, mais le pape l’était tout autant.

Kyrie eleison.

Les Évêques selon Drexel

Les Évêques selon Drexel on août 1, 2020

En feuilletant la semaine dernière (CE du 18 juillet 2020) le petit recueil « La Foi est plus grande que l’Obéissance », nous avons fait remarquer à quel point ces Messages du Père Drexel sur la Foi, remontant aux années 1970, correspondent encore à la situation des catholiques d’aujourd’hui. Voyons par exemple la lumière qu’ils jettent sur ce pivot dans l’Église entre le Pape et les prêtres que sont les évêques. L’appréciation qu’il délivre est très sévère pour ce clergé qui a pratiquement abandonné ses ouailles dans le sillage de Vatican II, en particulier pour les évêques qui ont transmis les responsabilités, par Dieu confiées à eux-mêmes, à des conférences épiscopales faites de main d’homme (voir le 5 juillet 1974 ci-dessous. Deux ans plus tard Mgr. Lefebvre, entre autres, fut « détesté et ridiculisé ») . . .

3 décembre 1971. Mais la plus grande douleur, Mon Coeur l’a reçue de ceux qui devraient être les bergers des fidèles, J’entends, les évêques, qui sont devenus silencieux, indifférents, pleutres. Non seulement quelques-uns mais beaucoup d’entre eux ont peur des hommes alors qu’ils n’ont aucune crainte de Dieu. Voilà pourquoi les loups ont pu pénétrer à l’intérieur du troupeau, pour infliger à Mon Église une confusion, destruction et dévastation jamais vues. Bien sûr, ils cherchent à briser, à ruiner Mon Église, mais en attendant des millions d’âmes, d’âmes immortelles, sont perdues. Pour toutes ces âmes, ces bergers apostats et évêques tièdes devront rendre compte devant Mon Jugement Éternel. Autrefois j’ai pleuré sur Jérusalem et sur le peuple de cette ville, sur ses prêtres et ses grands prêtres. Pourtant, leur péché n’était pas aussi grand que celui de ceux qui, aujourd’hui, dans mon Église, se comportent en suborneurs et non en véritables chefs, en métayers et non en bergers, en traîtres et non en conseillers. Il est vrai qu’il reste encore de vrais pasteurs d’âmes et de vrais évêques qui montent la garde, et qui se tiennent avec fermeté et charité auprès du successeur de Pierre ; mais mon Fils Paul regarde avec douleur et chagrin combien d’appelés quittent chaque jour le sanctuaire pour rejoindre le monde et ses convoitises.

4 août 72. Tandis que mon fils Paul ( . . . ) reçoit tous les jours avec une grande douleur les nouvelles des prêtres qui abandonnent leur troupeau, leur consécration et leur ministère, en dépit de toutes les objurgations qu’il adresse à ces lâches fuyards, néanmoins sa douleur est d’autant plus grande pour le grand nombre de bergers qui de par leur office et vocation sont tenus d’assister avec clarté et fermeté aux côtés du Chef et Père de tous les fidèles, et de respecter ses instructions. Mais cela ils négligent pour lui préférer une vie tranquille de paresse et de lâcheté, au lieu de veiller sur leurs paroisses et de s’occuper de la foi avec une attention rigoureuse en vue de maintenir la discipline et préserver la foi.

1er décembre 72. C’est pourquoi tant de fidèles cherchent avidement un Pasteur. Les pasteurs en place ont beau avoir été appelés et mis en place comme des pasteurs, ils sont devenus des mercenaires et des loups rapaces parce qu’ils ont quitté le chemin de la fidélité. Les âmes qui leur avaient été confiées témoigneront un jour contre eux devant le Jugement de Dieu

5 juillet 74. La misère des âmes crie vers le ciel, tandis que dans l’Église et dans les assemblées, des personnes sans mandat prennent le pouvoir, grâce aux évêques qui ne les arrête pas, en ne leur fixant pas de limites.

1er novembre 74. Songe à la grande confusion qui a pénétré dans mon unique et véritable Eglise. Des livres pleins de fausses affirmations et d’erreurs sont maintenant approuvés par les évêques qui devraient être des bergers, tandis que les ouvrages qui mettent en valeur la vérité sont rejetés par les responsables de l’Église, si grande est devenue la confusion.

7 février 75. Certains d’entre eux qui ont reçu l’onction épiscopale pour être les bergers et les gardiens des brebis ( . . . ) ont abandonné la foi et laissent libre cours aux hérésies ( . . . ) O, qu’ils comprissent tous quelle est leur responsabilité et combien celle-ci devient de plus en plus lourde, car les âmes qui prient et croient encore ne trouvent plus en eux des protecteurs.

2 juillet 76. Pourquoi n’y a-t-il plus de gardiens pour protéger la Foi et donc les fidèles, pour empêcher l’assassinat spirituel des jeunes et des enfants ? Mais ceux qui résistent à cette défaite de la foi sont persécutés, et les douleurs sérieuses et lourdes qu’ils en souffrent sont livrées à la haine et au ridicule.

Kyrie eleison.

La Crise selon Drexel

La Crise selon Drexel on juillet 25, 2020

Dans les années 1970, la Tradition catholique était profondément discréditée, du fait des théories proclamées et ratifiées à Vatican II. Les catholiques ne parvenaient pas à croire que leurs propres prêtres aient pu changer leur religion. Il faudra attendre bien des années pour que la Tradition commence à regagner la primauté qui lui est due dans l’Église de Notre Seigneur. Pourtant, c’est juste à ce moment de désolation que Notre Seigneur (comme il est permis de le croire) donna à l’abbé Albert Drexel, professeur autrichien, les Messages contenus dans le livret publié depuis sous le titre La foi est plus grande que l’obéissance. Voici le premier numéro d’une petite série, tirée des Messages de l’abbé Drexel, que ces « Commentaires » vont publier afin d’en montrer toute la pertinence dans l’analyse du drame de l’Eglise, drame encore actuel, sans précédent et toujours en cours.

4 septembre 1970.

Le nombre des fidèles va diminuer. Mais leur confession brillera devant le monde et s’ornera de la puissance de la bénédiction et de l’amour du Dieu trine. Là où le temple de Dieu est profané, le sacrifice eucharistique sera célébré dans de simples maisons.

6 novembre 1970.

Parmi ces renégats, se trouvent, toujours plus nombreux, des serviteurs consacrés au Dieu trois fois Saint. Ils renouvellent le péché de Judas qui ne m’a donné par son baiser aucun amour, mais au contraire une grande douleur. Car entre les âmes qui furent appelées et élues pour être les bergers (évêques) de mon peuple, beaucoup ont défailli. C’est pourquoi il incombe maintenant aux vrais fidèles du peuple de Dieu, d’accomplir une tâche plus grande encore : ils suppléeront par la prière, par le combat et la souffrance à ce que beaucoup, même parmi les prêtres, ne font plus et ne donnent plus ! C’est pourquoi je regarde avec tant de satisfaction les personnes qui prient et les âmes qui accomplissent des œuvres d’expiation. Certes, leur souffrance intérieure est grande, mais la gloire qui les attend au seuil de l’éternité sera une merveille !

4 juin 1971.

D’innombrables âmes vont se détourner de mon unique véritable Église parce qu’elles ont perdu la foi dans le Dieu Un et Trine, séduites par de mauvais prêtres et aveuglées par des enseignements erronés. Ces gens, dans leur fierté et leur apostasie, ne parlent que d’une religion sans dimension surnaturelle, sans miracle et sans prière. Ils parlent de l’homme et non plus de Dieu ! Non contents de renverser la hiérarchie des ordres en donnant la priorité à l’amour humain devant l’amour de Dieu, ils vont jusqu’à oublier, à perdre, voire à nier l’amour de Dieu avec une présomption sacrilège. Ils veulent fonder une Néo-église où la terre et l’homme signifient tout, tandis que Dieu et le Ciel ne signifient plus rien.

7 juillet 1972.

Ceux qui sont fidèles dans la foi et croient en la grâce doivent-ils en être attristés ? Certes, Moi-même J’ai pleuré sur Jérusalem parce que ses habitants rejetaient ma grâce. Mais aujourd’hui ma volonté, comme celle de mon Père, c’est que les enfants de la foi soient des enfants joyeux, joyeux comme autrefois François, qui chantait le Cantique du Soleil au ciel, joyeux comme la jeune Sainte Thérèse qui, par amour pour Moi, se promenait joyeusement, souriante, à travers le jardin de la création.

4 mai 1973.

D’innombrables personnes dans l’Église dont le nom figure dans le registre des baptêmes, ont perdu tout sens du surnaturel comme des Saints. Les prêtres, consacrés au service de l’Autel et des âmes, se tournent vers le monde. Ils oublient, voire méprisent les commandements de Dieu, mais chérissent un penchant dangereux pour l’esprit du monde. De plus en plus de gens tombent dans le piège d’une pourriture des moeurs que Saint Jean, dans la Révélation de l’Apocalypse a stigmatisée comme étant la grande « Prostituée de Babylone ». Les paroles de mon Vicaire à Rome, paroles sur la décomposition et la dissolution de la foi dans l’Église, expriment sa plainte et son accusation.

7 décembre 1973.

La prière des fidèles triomphera sur les paroles creuses de ceux qui s’assemblent dans les congrès mais dont la foi s’est refroidie. L’épreuve de la souffrance des fidèles ne touche pas encore à sa fin ; mais qu’ils comprennent et gardent présent à l’esprit que le sacrifice de leurs souffrances apporte à l’Église nombreuses bénédictions. Ceux qui souffrent ainsi hériteront d’une part éternelle dans ma Glorification et dans l’Amour de mon Cœur.

Kyrie eleison.

Retour de Drexel

Retour de Drexel on juillet 18, 2020

Le Deuxième Concile du Vatican (1962–1965) fut un événement énorme dans l’histoire de l’Église, voulu par ceux qui l’ont fait pour tromper une masse de catholiques, clergé comme laïcs, pour qu’ils remplacent la vraie Église catholique par leur propre invention, la Néo-église, adoptée aux temps modernes. Mais à partir de ce moment-là ce qui angoissait les Catholiques croyants, c’est que c’était les autorités mêmes de l’Église qui avaient trahi la Vérité catholique, ces autorités dont ils avaient appris depuis leur naissance dans l’Église à ne jamais les mettre en question. Aussi Notre Seigneur et Notre Dame s’ils ont quelque chose à dire aux hommes, évitent-ils de critiquer leurs prêtres pour ne pas scandaliser les âmes croyantes.

Mais voici l’intérêt particulier du fascicule La Foi est Plus Grande que l’Obéissance. En effet, si ces Messages venaient bien de Notre Seigneur Lui-même, comme ils le disent, ce serait de Dieu Lui-même que viendrait leur critique cinglante des évêques, théologiens et prêtres responsables de la Néo-église sortie du Concile, et Dieu Lui-même qui par là absoudrait les fidèles de leur devoir normal de ne jamais critiquer les prêtres. Voici Dieu qui dirait aux catholiques qu’un grand nombre – pas tous – de leurs pasteurs s’étaient transformés en loups – « Je connais l’agonie actuelle de vous autres âmes fidèles, » disent les Messages, « mais persévérez dans la Foi, et ne permettez pas aux traîtres de la changer. C’est vous qui avez raison et pas eux, comme le temps le dira, et grande sera votre récompense si vous persévérez. »

Un tel message était bien apte à soulever l’agonie des vrais croyants suite au Concile, mais il était tout aussi apte à en créer une autre : quoi alors des autorités infidêles de l’Église ? En particulier, du Pape ? Le peuple étend bien au-delà des quatre conditions strictes de la définition de 1870 son idée de l’infaillibilité pontificale – alors comment Jean XXIII a-t-il pu convoquer un Concile de loups, et comment Paul VI a-t-il pu le continuer et le guider à sa conclusion, et présider sur sa mise en pratique après ? Cette agonie-ci est si grave que bientôt après la mort du professeur Drexel en 1977, bon nombre de catholiques sérieux et fidèles se sont mis à recourir par exemple au sédévacantisme, qui résout le problème en niant carrément que les Papes conciliaires aient été de vrais Papes. La solution présenté par les Messages du professeur Drexel est plutôt que Paul VI lui-même ne faisait pas partie des loups. Deux au moins des Messages le critiquent clairement, mais plusieurs autres en affirment qu’il avait de bonnes intentions, qu’il n’était pas au courant de tout ce que faisaient ses subordonnés, que la révolution dans l’Église était pour lui aussi sujet d’agonie.

Pourtant la grande resonsabilité personnelle de Paul VI pour le désastre Conciliaire est indéniable, au point où certains fidèles de la Tradition en concluront que le « Notre Seigneur » des Messages n’était certainement pas Notre Seigneur en vérité, mais ressortait de manière ou d’autre des réflections « pieuses » du professeur Drexel lui-même. Dans ce cas-là on expliquerait l’indulgence relative des Messages envers Paul VI comme étant la solution adoptée par maint « bon » évêque et prêtre en ce temps-là pour soulager leur agonie, à savoir : les évêques Conciliaires étaient terribles mais pas le Pape lui-même. Par contre si les Messages sont venus en fait de Notre Seigneur, on pourrait expliquer cette indulgence envers Paul VI en devinant que Notre Seigneur voulait par elle anticiper la réaction des fidèles tentés plus ou moins à désespérer de la vraie Église structurale instituée par Notre Seigneur – Lui-même donc Il les rassurerait par là qu’Il était toujours derrière Son Église (cela exigerait de Sa part des omissions mais pas de mensonges).

Donc si Dieu veut, ce numéro-ci des « Commentaires » fera prélude à une deuxième petite série tirée des Messages du professeur Drexel dans les années 1970. A cause de leur actualité pour aujourd’hui, il y aura trois numéros : sur la Crise, les Évêques, et Paul VI. Aux lecteurs de juger pour eux-mèmes si vraiment ces Messages viennent de Notre Seigneur ou non. En tout cas, dans la crise qui perdure, à eux de juger.

Kyrie eleison.

Les Griffes de Mammon – II

Les Griffes de Mammon – II on juillet 11, 2020

Lorsqu’en 1913 les financiers, ces hommes d’argent, réussirent finalement à berner le Congrès américain pour le faire créer la Réserve Fédérale comme banque centrale pour prendre ainsi le contrôle de la masse monétaire des États-Unis, ils savaient pertinemment qu’ils pourraient bientôt contrôler l’ensemble des États-Unis. Toutefois, remarquons en passant que si seulement un plus grand nombre des membres du Congrès avaient préféré leur pays à l’argent, la loi qui a créé la Fed n’aurait pas vu le jour. Mais, dans les démocraties modernes, le peuple n’élit-il pas les politiciens qui font passer les lois ? Que personne n’aille donc affirmer que les peuples vivant en démocratie n’ont aucune responsabilité pour les malheurs que provoquent leurs politiciens. Car, dans tout pays, c’est Dieu qui nomme les dirigeants en fonction de ce que le peuple mérite (Prov. VIII, 15).

Donc depuis plus d’un siècle la Fed ne fait qu’accroitre son pouvoir et son emprise. La Première Guerre mondiale (1914–1918) a nécessité de l’argent : la Fed l’a fourni. Les États-Unis sont ainsi devenus une puissance mondiale. La Seconde Guerre mondiale (1939–1941) a nécessité encore plus d’argent : la Fed l’a encore fourni. Les États-Unis, à vue humaine victorieux, sont alors devenus une superpuissance mondiale. Dès lors, comment les patriotes pouvaient-ils encore se plaindre de la Fed ? Certes, Woodrow Wilson, Président durant toute la Première Guerre mondiale, écrivait : « Parmi les plus grands hommes des États-Unis, dans le domaine du commerce comme de la production, certains craignent quelque chose. Ils savent qu’il existe quelque part un pouvoir si organisé, si subtil, si vigilant, si verrouillé, si complet, si envahissant, que s’ils veulent en dire du mal il faut plutôt chuchoter. » Or, c’est ce pouvoir qui dirige la Fed depuis lors, et dont les Présidents des USA, les uns après les autres, n’ont été effectivement que des marionnettes. C’est l’argent qui motive. Dieu seul motive davantage, mais en 1914 dans trop peu de pays le peuple recourait-il suffisamment à Dieu pour que Dieu entravât le pouvoir de l’argent.

Ainsi, bien qu’ayant promis de mettre fin aux cycles d’expansions et de récessions, la Fed organisait en 1929 la plus grande récession de tous les temps. Cette Grande Dépression économique lui permit de renforcer considérablement son pouvoir. Au fil des ans, de nombreux patriotes ont vu clair et ont essayé d’obtenir du Congrès la dissolution de la Fed, mais la résistance cachée du pouvoir financier, au service des « banksters », a été jusqu’ici la plus forte. À notre époque, en septembre de l’année dernière, pour « sauver » de l’effondrement l’économie américaine, la Fed commençait à injecter d’urgence de l’argent – sans aucun soutien réel – dans le Repo Market, car ce marché menaçait de s’effondrer faute de liquidités. En même temps, la Fed promettait que ces injections ne seraient que temporaires. Mais elles n’ont fait qu’augmenter depuis. Vint ensuite la panique du coronavirus forçant à la fermeture beaucoup d’entreprises. La Fed eut alors une excuse en or pour encore augmenter son activité. Il n’est guère exagéré de dire qu’elle achète maintenant le monde entier. Du fait que les gens font toujours confiance dans le dollar, la Fed peut toujours se permettre de « sauver », à l’aide de sa monnaie irréelle, les systèmes économiques en échec partout dans le monde. A tout le moins, tant que cette confiance perdure. Mais à ce moment-là, ces systèmes « sauvés » seront tous à la botte de la Fed, dans les chaînes de la dette.

Quant à la panique engendrée par la Coronavirus et les émeutes mises en branle par la mort de George Floyd, elles s’insèrent en ligne directe du 11 septembre : paniques fabriquées à partir du mensonge des politiciens et de leurs misérables médias, qu’il s’agisse de « terroristes mortels » ou de « virus mortel », alors que tout le monde sait maintenant que le coup du 11 septembre n’a pu être qu’un coup monté de l’intérieur, et que le Corona virus n’est pas pire que d’autres virus de la grippe. Quant aux émeutes, l’autopsie de Floyd a montré qu’il n’est pas mort par asphyxie policière mais suite à une forte overdose de drogue. Car dès l’époque de Woodrow Wilson, la puissance financière était déjà parfaitement au fait que la peur panique donne la meilleure opportunité aux hommes de l’ombre pour manipuler les peuples. C’est la raison pour laquelle les politiciens et les médias continuent de soutenir les mensonges qu’engendre la puissance financière depuis Pearl Harbour (1941) et l’assassinat de Kennedy (1963), etc. Lorsque les peuples se détournent de Dieu, qui est la Voie, la Vérité et la Vie (Jn. XIV, 6), ils se détournent de la Vérité, ce qui les rend nécessairement vulnérables au Père des Mensonges (Jn. VIII, 44). Satan intervient alors volontiers, se déguisant bien sûr en ange de lumière (II Cor. XI, 14–15).

Mais d’où vient qu’un supérieur de district de la Fraternité Saint Pie X puisse estimer aujourd’hui que la panique du Corona virus « ne nous concerne pas » ? Comment un homme de l’Église catholique peut-il prétendre que ces énormes mensonges, servant à corrompre le monde entier, ne sont « pas de nos affaires » ? Mais d’où viennent les âmes à sauver pour le ciel de Dieu, sinon du monde qui nous entoure et qui est pourri de mensonges ? Comment peut-il y avoir des chefs de l’Église qui ne le voient pas comme faisant partie de leur devoir en 2020 de remettre en question cette « puissance d’égarement » qui fait aimer le mensonge et qui punit les hommes en raison de leur manque d’amour pour la vérité (II Thess.II, 11) ?

Kyrie eleison.