Les Commentaires Eleison

Mgr. Lefebvre Transfere

Mgr. Lefebvre Transfere on septembre 26, 2020

Il y a deux jours, donc le 24 septembre, la dépouille mortelle de Mgr. Lefebvre a été transférée du caveau proche du Séminaire d’Écône où elle gisait provisoirement depuis sa mort en 1991, à un sarcophage en marbre dans la crypte en dessous de la chapelle du Séminaire, préparé spécialement pour son repos permanent. Toute splendeur convient au lieu de sépulture du plus grand homme de Dieu, du plus grand héros de la Foi des temps modernes, de l’Archevêque qui pratiquement seul a sauvé la doctrine, les sacrements et le sacerdoce catholiques de leur corruption et élimination aux mains d’hommes modernes qui n’y croyaient plus, au moins tels que ceux-là étaient transmis par l’Église fidèle depuis presque deux mille ans.

Et on peut dire qu’après sa mort ses successeurs ont prolongé son oeuvre plus ou moins fidèlement pendant 20 ans encore, mais en 2012 un changement a eu lieu das sa Fraternité de St Pie X qui a obligé bon nombre d’âmes de parler plutôt de la Néo-fraternité, tout comme les changements dans l’Église universelle suivant Vatican II (1962–1965) ont obligé beaucoup de catholiques de parler de la Néo-église, tant les changements étaient radicaux. Hélas, la cérémonie de transfert des restes de Mgr.Lefebvre a réflété ce même transfert de son oeuvre de Fraternité en Néo-fraternité, parce qu’elle a été célébrée non pas par le Supérieur Général actuel, l’abbé David Pagliarani, mais par son prédécesseur, celui qui a été principalement responsible de la transformation de la Fraternité en Néo-fraternité. Ce choix du prédécesseur de l’abbé Pagliarani pour célébrer un événement aussi exceptionnel en l’honneur du Fondateur de la Fraternité ne fut ni un accident, ni de bon augure. Il nous rappelle les paroles de Notre Seigneur (Mt. XXIII) –

29 Malheur à vous, Scribes et Phariséens, hypocrites, qui bâtissez des tombeaux aux prophètes, et ornez les monuments des justes, 30 et qui dites : si nous avions vécu aux jours de nos pères, nous ne nous fussions pas joints à eux pour verser le sang des prophètes.

Peut-être bien que l’hypocrisie aujourd’hui universelle de tout un monde qui méprise Notre Seigneur s’est tellement approfondie que beaucoup de ceux qui ont assisté à la cérémonie d’il y a deux jours n’étaient ni conscients de l’hypocrisie, Dieu le sait, ni si sévèrement à condamner que ces Phariséens dont Notre Seigneur savait qu’ils tramaient sa mort. En effet, beaucoup de catholiques qui avaient suivi fidèlement Mgr. Lefebvre dans sa “désobéissance” envers l’Église officielle, ont été habillement reconduits par ses successeurs vers ces mêmes officiels du Concile avec leur religion de l’homme. Néanmoins, vu objectivement, le parallèle est clair –

* Les Phariséens ont bâti des monuments pour honorer les prophètes qu’ils auraient eux aussi tués. La Néo-fraternité honore son Fondateur d’un sarcophage alors qu’elle fait les doux yeux aux Pachamamistes à Rome dont il avait déjà en son temps les agissements en horreur.

* Aux Phariséens Notre Seigneur a promis d’envoyer des messagers pour dénoncer leur infidélité, mais ceux-ci ils les ont tués de même.

A la Néo-église comme à la Néo-fraternité Il envoie un Mgr. Viganò pour leur rappeler leur infidélité. Quant à la Néo-église, elle l’oblige à se cacher pour ne pas être tué. Quant à la Néo-fraternité, elle fait de son mieux pour ne faire aucun cas de lui. Elle est passablement gênée par ses vérités de la Tradition.

* Les Phariséens ont été gravement avertis par Notre Seigneur des conséquences graves de leur infidélité, et en effet en l’année 70 Jérusalem a été détruit de fond en comble.

Quant à la Néo-fraternité, elle a pour le moment mis dans une impasse radicale l’oeuvre de Mgr. Lefebvre, parce que celle-ci a grand besoin de nouveaux évêques pour maintenir le réseau mondial de la Foi qu’il avait construit. mais elle ne peut pas en avoir, ayant refusé de s’en donner sans le consentement des Pachamammistes. Car jamais ceux-ci ne consentiront le sacre de vrais évêques qui défendront la Foi telle que la Fraternité de Mgr Lefebvre la défendait. Cette Foi-là, ils font tout pour la dissoudre.

Bref, la Néo-fraternité a permis que celui-là célébrât la mise en tombeau de Mgr Lefebvre qui a fait plus que personne d’autre pour enterrer son oeuvre. Les prêtres de Mgr. Lefebvre se rendent-ils compte que d’une oeuvre de héros ils sont en train de faire un parc pour enfants Néo-phariséens ?

Kyrie eleison.

Madiran Introduit

Madiran Introduit on septembre 19, 2020

La France, fille aînée de l’Eglise, a toujours trouvé, pour défendre la Foi, une avant-garde de penseurs et d’écrivains. Et les temps modernes ne font pas exception. Dans la confusion et le désarroi des catholiques consécutifs à la fin du Concile Vatican II en 1965, le Français Jean Madiran (1920–2013), créateur et éditeur de la revue “Itinéraires”, mensuel nationaliste de droite (1956–1996), a été un de ces notables pionniers œuvrant pour ce qui allait devenir la pensée “traditionnelle”. Véritable défenseur de la Foi déjà avant le Concile, il a fait de sa publication une pièce maîtresse dans la bataille postconciliaire. La revue est ainsi devenue une lecture d’une importance essentielle, permettant à de nombreux catholiques de ne perdre ni la tête ni la foi.

Madiran a certainement contribué, dans les années 1960, à maintenir en France un public lettré qui fournirait, dans les années 1970, une base prête à soutenir un mouvement “traditionnel ” capable de s’opposer, à la suite de Mgr Lefebvre, à la destruction de l’Eglise menée de l’intérieur par le clergé conciliaire. Et on peut penser que Madiran et sa revue ont fortement aidé l’archevêque à prendre la décision capitale, à la fin des années 1960, de fonder en Suisse française la Fraternité Saint Pie X, qui fit à son tour une contribution décisive au sauvetage de la Tradition catholique pour au moins 40 ans. Le seul moment où cet écrivain a vu Mgr Lefebvre courir, c’est lorsque Madiran étant alors en visite au séminaire d’Écône, l’archevêque dut rattraper son visiteur juste avant son départ pour Paris.

Hélas, leur collaboration prit fin lorsque Jean-Paul II fut élu pape en 1978, car Madiran pensa alors que le nouveau Pape sauverait l’Église. Toutefois, en ce qui concerne l’archevêque, Madiran avait exercé sa bonne influence  ; la “Tradition” était désormais bien établie. Nous ne devons pas oublier aujourd’hui comment dans les années 1950 et 1960, il était presque impossible pour un catholique de douter de son clergé. Là réside l’énorme mérite de Madiran : une foi véritable, non ébranlée par une hiérarchie catholique qui s’était égarée dans sa quasi-totalité, et pour soutenir cette foi Madiran a eu le courage de se lever et d’écrire ouvertement contre le courant d’un public qui, ou bien suivait “fidèlement” cette hiérarchie par “obéissance”, ou bien, ne croyant pas, se réjouissait de l’affaiblissement de l’Église par les menées de la franc-maçonnerie. Que Madiran se soit ensuite laissé induire en erreur par Jean-Paul II ne fait que témoigner de cette force et magnétisme de Rome que lui-même avait réussi à surmonter pendant une période cruciale au service de la Vérité catholique.

Mais il y a eu en lui quelque chose qui n’a jamais flanché. On en a l’indice dans le livre dont il a dit lui-même que parmi tous les livres qu’il avait écrits au cours d’une longue vie productive, c’est celui où il avait le mieux réussi à dire ce qu’il voulait essentiellement dire. Il s’agit du livre que nous allons examiner dans ces “Commentaires” intitulé  : L’hérésie du vingtième siècle. Ce livre, paru pour la première fois en 1968, c’est-à-dire au cœur de la controverse qui a entouré Vatican II, contient un Prologue et six Parties. Ce qui donnera peut-être lieu à sept numéros de ces “Commentaires”, car le livre est un classique, même s’il n’a pas eu beaucoup de traductions, voire aucune.

C’est un classique parce qu’il faut être un philosophe thomiste pour tirer au clair le modernisme – en effet, comment analyser un brouillard ? – et Madiran était un philosophe thomiste. Mais pas n’importe quel, parce que la masse des évêques de Vatican II avait bien reçu dans leur séminaire ou congrégation un enseignement selon les principes de la philosophie de St Thomas d’Aquin. Hélas, ils n’avaient pas appris ou compris comment ces principes s’appliquent à la réalité. Cela est dû au fait qu’il est toujours possible d’enseigner cette philosophie comme si c’était un anuaire téléphonique. Les élèves catholiques sont dociles et ils avalent tout ce qu’on leur présente, sans nécessairement saisir que le thomisme est le seul et unique exposé possible de la seule et unique réalité qui nous entoure. Mais à des élèves nés dans le chauffage central et dont la mère nourricière a été la télévision, comment peut-on donner le vrai sens de la réalité ? Madiran était d’une génération antérieure, ce qui l’a sans doute aidé. Mais pour dénoncer le modernisme aussi clairement qu’il l’a fait, il lui aura fallu quelque chose en plus, une grâce spéciale de réalisme, comme il en a fallu à Pie X, à De Corte, à Calderón et à quelques autres.

Attachez vos ceintures  ! Madiran en vaut la peine. La semaine prochaine, peut-être, verrons-nous son Avant-propos.

Kyrie eleison.

Réalité Économique

Réalité Économique on septembre 12, 2020

A ceux qui prétendent que l’économie n’a rien à voir avec la religion, nous répondons tout simplement qu’ils n’y entendent rien. Car l’économie, qui régit les relations matérielles entre les hommes, découle de la politique, c’est à dire des relations humaines entre les hommes. Or, la politique, ces relations d’un homme avec ses semblables, découle nécessairement de ses relations avec Dieu, avec la religion. En ce moment, les États-Unis sont au bord d’une terrible crise économique, et non seulement les États-Unis, mais le reste du monde avec lui. Essayons de voir cette crise autrement que dans une perspective purement matérielle, car dans cette perspective-là seule, rien ne semblera plus intelligible si et quand tout s’écroule.

Dans la vie économique d’une nation, l’argent joue un grand rôle, aussi essentiel que l’huile dans le moteur d’une voiture. Il est donc normal que le gouvernement de n’importe quel État veuille contrôler la création de la monnaie dans cet État. Il est anormal que des particuliers aient la haute main sur la création de la monnaie dans cet État, parce qu’ils risquent d’agir selon leur propre intérêt, et non pour le bien commun. Pourtant, l’argent des États est aujourd’hui contrôlé, partout dans le monde, par des banques centrales qui sont essentiellement indépendantes des États. Aux États-Unis en particulier, la constitution fondatrice de 1787 prévoyait que la monnaie du nouvel État devait être créée et contrôlée par le gouvernement (le Congrès), et cette situation est restée inchangée jusqu’en 1913. Mais, à cette date, à la suite de nombreuses tentatives infructueuses, des hommes d’argent, un consortium de citoyens privés, parvint à tromper le Congrès en le convainquant de déléguer entièrement à la « Réserve fédérale », c’est-à-dire à leur nouvelle banque centrale, le pouvoir de créer la monnaie des États-Unis.

A l’époque, ces hommes d’argent avaient promis que la Fed, comme on l’appelle maintenant, résoudrait le problème des crises économiques à répétitions, consistant en cycles d’expansions et de récessions économiques. Or, elle n’a jamais rien fait de tel. Au contraire, elle les a aggravées. A preuve : la Grande Dépression de 1929 et des années suivantes ; et maintenant la dépression des années 2020 qui risque de faire passer 1929 pour un simple rhume de cerveau, et risque de priver les États-Unis de leur prospérité et de leur liberté en transformant les citoyens américains en esclaves de la dette publique. Du coup, la classe moyenne disparaitra bientôt. Si les hommes avaient écouté Notre Seigneur : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par surcroît », comment cela aurait-il pu se produire ? Impossible ! Mais on s’était laissé bercer par les discours de la Fed promettant un argent toujours plus facile.

Car dans la vie réelle, l’argent est difficile à trouver : on doit le gagner à la sueur de son front. La réalité de la vie économique demande qu’on paye ses factures et les loyers ; la richesse réelle vient de la production de biens et services réels. C’est l’industrie et le commerce réels qui ont créé le succès matériel et le prestige des États-Unis. Mais, au-dessus de l’économie réelle, se meut le monde de la finance. Ce dernier plastronne au sommet de l’économie réelle, comme Wall Street à New York domine Main Street, la rue principale de toutes les villes réelles. La finance trouve des moyens fantastiques pour fabriquer des factures et des loyers ; dans ce monde, l’argent naît des investissements, de l’effet de levier et de la spéculation, où par exemple un jeune banquier peut en quelques jours ruiner une banque vieille de plusieurs siècles (Barings, 1995). C’est un monde ouvert à la propagande, à la manipulation et à l’imaginaire, capable d’être de plus en plus déconnecté d’avec le monde réel, pouvant être emporté dans des rêves de richesses sans limite, au prix d’aucun effort. De tels rêves n’ont rien de catholique !

Mais c’est à de tels rêves que la Fed a laissé libre cours à partir de 1987, notamment en 2008 et en 2019. Lorsqu’en 1987, Alan Greenspan est devenu président de la Fed, il a commencé à encourager cette finance fantaisiste au détriment de l’économie réelle. Les banques commerciales furent autorisées à spéculer avec l’argent de leurs clients. En 2008, de mauvais investissements ont généré une énorme crise économique, « résolue » par la Fed qui s’est mis à fabriquer de fabuleuses quantités d’« argent », créées à partir de rien.

En 2019, alors que le public était de plus en plus accroché à cet argent mythique, le bilan officiel de la Fed a complètement basculé dans l’irréel, avec sept billions de dollars et plus. Elle s’emploie maintenant à faire s’écrouler l’économie réelle de par la panique sanitaire créée à propos du corona, puis, elle « paiera » les dettes du crash, dans lequel tout le monde pataugera, avec ses billions irréels. Mais elle transforme au passage les populations en véritables esclaves.

Alors, quelle est la solution ? Dieu est la réalité suprême. Si les hommes revenaient à Lui, leur visée changerait du tout au tout, et les fantasmes des ennemis du genre humain commenceraient à se dissiper, comme le brouillard dans le soleil du matin.

Kyrie eleison.

Pelerinage de Walsingham

Pelerinage de Walsingham on septembre 5, 2020

Le pèlerinage de la « Résistance » qui doit se dérouler dans deux semaines au principal sanctuaire marial d’Angleterre, près de Norfolk, dans l’est de l’Angleterre, a été directement inspiré par les paroles de Notre-Dame d’Akita, prononcées au Japon le 13 octobre 1973, il y a déjà 47 ans. Notons le jour et le mois qu’Elle a choisis pour délivrer son Message pré-apocalyptique pour le monde, par l’intermédiaire de Sœur Agnes Sasagawa, pourtant humainement sourde : le 13 octobre 73. C’est le jour anniversaire du Grand Miracle de Fatima en 1917. En effet, au cours de son enquête officielle sur l’authenticité de la manifestation de la Vierge, l’évêque catholique d’Akita de l’époque a consulté le cardinal Ratzinger à Rome, lequel aurait dit qu’Akita était en continuation de Fatima. En tout état de cause, cet évêque du lieu, John Shojiro Ito, a donné son entière approbation officielle à la dévotion de Notre-Dame d’Akita. Voici donc ce troisième message :—

Comme je vous l’ai dit, si les hommes ne font pas pénitence et ne s’améliorent pas, Dieu le Père infligera un terrible châtiment à toute l’humanité. Ce châtiment, plus grand que le déluge, sera tel qu’on n’en aura jamais vu auparavant. Le feu tombera du ciel et anéantira une grande partie de l’humanité, les bons comme les méchants, n’épargnant ni les prêtres ni les fidèles. Les survivants se trouveront dans un état si misérable qu’ils envieront les morts. Les seuls recours qui vous resteront seront le Rosaire et le Signe laissé par Mon Fils. Récitez chaque jour, les prières du Rosaire. Avec le Rosaire, priez pour le Pape, les évêques et les prêtres. L’œuvre du diable s’infiltrera même dans l’Église, de telle sorte que l’on verra des cardinaux opposés à d’autres cardinaux, des évêques contre d’autres évêques. Les prêtres qui me vénèrent seront méprisés et contredits par leurs collègues . . . les églises et les autels seront saccagés ; l’Église sera remplie de ceux qui acceptent des compromis et le démon poussera de nombreux prêtres et âmes consacrées à quitter le service du Seigneur. Le démon sera particulièrement implacable contre les âmes consacrées à Dieu. C’est la pensée de la perte de tant d’âmes qui est la cause de ma tristesse Si les péchés augmentent en nombre et en gravité, il n’y aura plus de pardon pour eux. (C’est-à-dire les prêtres pour entendre les confessions seront inaccessibles.)

La corona-panique grossièrement gonflée du printemps 2020, ainsi que la menace de sa répétition délibérée cet automne, comme de l’imposition du communisme prévue pour s’abattre sur le monde entier, ont donné à de nombreuses personnes l’occasion de comprendre plus clairement pourquoi, en 1973, Notre-Dame d’Akita a ajouté ces mots après Son Message : Moi seule suis encore en mesure de vous sauver des calamités qui s’annoncent. Il y a longtemps que les problèmes de l’Eglise et du monde, causés par la faute des hommes, dépassent toute possibilité de solution que pourraient apporter de les hommes à eux seuls. Si Dieu le permet, à Walsingham nous ferons exactement ce qu’a demandé Notre Dame en 1973, pour obtenir Sa solution à Elle, et non la nôtre !

Vendredi 18 septembre
Arrivée à Walsingham pour 16 heures.
Premier Rosaire complet (pape, évêques, prêtres) 17h15 Slipper Chapel grounds
(Rosaire complet (15 Mystères) facultatif 20h00 Village de Walsingham)

Samedi 19 septembre
Deuxième Rosaire complet du pèlerinage 10h00
(marche le long du Holy Mile à partir de la Slipper Chapel)
Messe 12 heures. Abbaye de Walsingham
Troisième Rosaire complet (évêques, prêtres, Pape) 14h00. Abbaye de Walsingham
Quatrième Rosaire complet 16h30 Village de Walsingham
(Rosaire complet facultatif 20h00 Village de Walsingham)

Dimanche 20 septembre
Cinquième Rosaire complet (prêtres, pape, évêques) 9h30. Abbaye de Walsingham
Messe 10.30h Abbaye de Walsingham
Bénédiction finale 12h30 Abbaye de Walsingham.

Ces heures sont exprimées en GMT plus une heure pour l’heure d’été anglaise. Elles peuvent aider les âmes éloignées de Walsingham à prier en union avec les pèlerins sur place à Walsingham.

Kyrie eleison.

Vigano a Diluer ?

Vigano a Diluer ? on août 29, 2020

Mgr. Carlo Viganò, archevêque italien, fait partie de la hiérarchie officielle de l’Eglise. Nos lecteurs savent que ce prélat s’est récemment démarqué de la masse de ses collègues lors de plusieurs déclarations publiques, dans lesquelles, notamment dans celle du 9 juin dernier, il adopte une attitude intransigeante à l’égard du concile Vatican II. Mais voilà qu’un théologien italien, le père Alfredo Morselli, cherche maintenant à relativiser la sévérité de Mgr. Viganò, non en allant jusqu’à prendre la défense du Concile, mais, plutôt, en soutenant par exemple que l’événement conciliaire n’est pas le seul facteur à considérer dans la crise ecclésiale qui suivit. Examinons cette « Thèse concernant le Concile », rendue publique en neuf rubriques principales et huit sous-rubriques, ci-après abrégées :

1 La crise actuelle est d’une gravité sans précédent, essentiellement néo-moderniste, mais beaucoup plus grave que la première crise moderniste du début du XXe siècle.
2 Cependant, Vatican II n’est pas à lui seul la cause de la crise actuelle, car :
2.1 Cette crise a commencé bien avant 1960,
2.2 Ce néo-modernisme n’aurait jamais vraiment réussi à s’implanter sans la corruption profonde de l’homme moderne qui a servi de terreau.
2.3 De même, le pontificat du pape François a été préparé bien avant le 21e siècle.
3 Nous devons faire la distinction entre le Concile lui-même et l’après-Concile, ou ce qui l’a suivi :
3.1 On ne peut imputer au Concile toutes les erreurs qu’on lui impute, même commises en son nom,
3.2 L’Esprit Saint était présent au Concile, donc on ne peut pas dire non plus que rien n’y ait été bon.
4 Les textes du Concile contiennent des formulations ambiguës dont les néo-modernistes profitent.
5 Tous les problèmes, ou presque, ont été résolus depuis, grâce aux mises au point officielles de l’Église.
6 Les problèmes ne viennent pas tant d’erreurs que du désir d’inclure plutôt que d’exclure.
7 Un exemple tragique de ce désir est le refus du Concile de condamner le communisme.
8 Qualifier le Concile de « pastoral », ne signifie pas qu’il n’y ait rien eu de dogmatique dans ses déclarations.
9 On ne peut critiquer le Concile que conformément à l’enseignement de l’Église sur la Foi. D’où :
9.1 La foi signifie croire en Dieu, c’est-à-dire accepter sans choisir les vérités que l’on doit croire.
9.2 C’est au Magistère de l’Église catholique en premier qu’il incombe de décider des vérités à croire.
9.3 Ce Magistère n’est pas ouvert à une interprétation privée. Seul il peut interpréter ses propres décisions.

Et maintenant le plus bref des commentaires concernant chacune de ces positions du Père Morselli :—

1 Ce premier point indique que le P. Morselli est largement d’accord avec Mgr. Viganò. Bravo !
2 Qui attribuerait une explosion uniquement au détonateur ? A toute explosion, il faut d’abord de la matière à exploser :—
2.1 Certes, Vatican II a une longue ascendance, surtout la « Réforme » protestante et la Révolution de 1789.
2.2 C’est vrai aussi. Il a fallu des siècles pour développer la corruption profonde de l’homme moderne.
2.3 C’est également vrai. Par leurs faux principes cinq papes néo-modernistes ont bien préparé le sixième ; mais il a fallu ce sixième pour les mettre en pratique de manière aussi flagrante.
3 Attention ! Celui qui laisse ouverte la porte de l’écurie, ne doit-il pas être blâmé de la fuite du cheval ?
3.1 « Je n’ai jamais voulu que le cheval fuie. Je voulais seulement qu’il fût libre de galoper au soleil ! »
3.2 Certes, le Saint-Esprit a empêché le Concile d’être encore pire qu’il n’a été, mais Il n’a point voulu enlever aux évêques leur libre arbitre . . .
4 Les ambiguïtés mortelles ont été semées par les néo-modernistes, mais votées par les « catholiques ».
5 Ces « clarifications », auxquelles croit le Père Morselli, ne clarifient généralement rien, mais au contraire laissent traîner le problème. Rien ne peut enlever au léopard ses taches, dit Jérémie XIII, 23.
6 Hélas, c’est le désir même d’être inclusif qui fait que des portes, depuis longtemps soigneusement fermées, se sont ouvertes de nouveau à l’erreur.
7 Selon Mgr Lefebvre, le refus de condamner le communisme stigmatisera pour toujours ce Concile.
8 Horrible ambiguïté : en effet, le Concile « pastoral » n’était pas dogmatique, mais cela n’a empêché que les autorités de L’Eglise ont exigé qu’on le suive comme le dogme suprême !
9 « Le venin est dans la queue » – le Père Morselli réserve pour la fin l’argument massu de l’Autorité ! –
9.1 Bien sûr, nous devons croire ce qui vient vraiment de Dieu, au lieu de choisir nous-mêmes ce que nous devons croire.
9.2 Et bien sûr, si Dieu exige la Foi, cela n’est possible que s’Il nous assure un Magistère infaillible.
9.3 Mais le Magistère actuel est constitué de fonctionnaires ecclésiastiques faillibles, dotés d’un libre arbitre que Dieu ne leur retirera pas. Et si, exceptionnellement, ces Bergers manquent gravement à leur devoir, alors Dieu attend des moutons qu’ils jugent de leurs bergers et de leurs bercails à leurs fruits.

En conclusion, la sévérité de l’archevêque Viganò, qui juge Vatican II à ses fruits, est bien mieux fondée que le recours à l’Autorité du père Morselli.

Kyrie eleison.

L’Argent Contre la Vérité

L’Argent Contre la Vérité on août 22, 2020

La gravité des événements du printemps passé a fait réfléchir beaucoup de monde : d’une part la panique corona fabriquée par ceux qui gouvernent et d’autre part les émeutes exécutées par ceux qui sont gouvernés, de part et d’autre événements artificiels mais menaçant de mettre fin à la civilisation telle que nous l’avons connue – qu’est-ce qui se passe ? Et l’automne ? On voit les gouvernements dans le monde entier synchronisés pour inventer la dangérosité du virus et pour fausser les statistiques de ceux qu’il tue, et on voit les émeutiers organisés et payés partout aux États Unis pour ruiner leurs propres quartiers dans bon nombre de grandes villes. D’où vient ce déluge de mensonges et de contradictions ? Où mène-t-il ? Et surtout, qui est derrière cette offensive coordonnée contre la vérité, la loi et l’ordre ?

Pour répondre à cette dernière question, le pricipe classique de solution est « Cui bono ? », ou « Qui profite ? » Pas ceux qui gouvernent, qui se discréditent par leur gestion inepte du peu qui est réel du côté du virus, comme par leur réaction souvent faible au vide réel des émeutiers. Les gens gouvernés non plus qui n’apprécient pas du tout la destruction réelle de leurs vies et de leurs emplois. N’est-ce pas clair qu’un ennemi des gouvernants comme des gouvernés doit les manipuler tous les deux ? Mais qui a le pouvoir de les manipuler ainsi ? Quant aux gouvernants, on peut souvent les acheter, surtout s’ils aiment l’argent (il y en a qui disent que les gouvernements modernes sont les meilleurs que l’argent puisse acheter). Et quant aux gouvernés, ils se laissent normalement mener par le bout du nez par les hommes des médias qui sont également avares de l’argent et peu préoccupés par la vérité.

Or, ne constatons-nous pas comment dans notre monde les maîtres de l’argent se sont fait une priorité d’acheter le contrôle des médias, de nos journaux, de notre télévision, et dernièrement de nos médias sociaux ? Ces maîtres de l’argent, ou « banksters » (banquiers combinés de gangsters), possèdent surement le pouvoir d’avoir synchronisé la panique corona avec les émeutes récentes. Mais dans quel but ? De tous les temps les hommes ont recherché l’argent, en général pour la variété des choses qu’il peut acheter, mais en particulier pour le pouvoir. L’orgueil adore le pouvoir, l’argent nourrit et l’orgueil et le pouvoir. Et en 2020 on dirait que nous sommes les témoins d’un effort sans précédent de s’emparer du pouvoir mondial, rendu possible par la technologie moderne.

La panique corona fabriquée à partir de l’automne de 2019 a rendu possible pour les gouvernements de fermer effectivement l’économie de leurs pays et de détruire une multitude d’emplois personnels comme de petits commerces. Cela est délibéré, ne nous trompons pas. Mais n’est-ce pas suicidaire pour un gouvernement démocratique d’assommer les petits ? Les « banksters » au secours, en créant de rien tout l’argent dont les gouvernements peuvent avoir besoin pour le leur prêter, solution provisoire mais qui soumettra au pouvoir des banksters les gouvernements et les nations, car qui emprunte est esclave de qui prête (Prov. XXII, 7). De cette façon-ci les banksters réussiront à réduire en esclavage tout un monde qui a trop aimé l’argent, et trop peu aimé la vérité.

Ces nations eussent-elles aimé davantage la vérité, voilà longtemps qu’elles se seraient insurgées contre ce fleuve de mensonges coulant des médias, et jamais elles n’auraient avalé toutes ces contre-vérités qui entourent le corona-virus, et ses masques, et son « distancement social ». Ces nations n’eussent-elles pas trop aimé l’argent, jamais elles n’auraient permis aux maîtres de l’argent d’acheter leur accord pour un système financier fondé sur une variété de tromperies, notamment la finance à réserve fractionnaire, qui s’achève par réduire en esclavage toute l’humanité par le moyen d’un argent qui n’a rien derrière lui si ce n’est les doigts qui en tapant sur un clavier de computer engendrent les chiffres nécessaires.

Et alors quoi faire maintenant ? Déjà en 1973 Notre Dame a dit à Akita au Japon, « Moi seule je peux vous aider maintenant. » Et elle y a dit aussi, « Priez le Rosaire pour le Pape, pour les évêques et les prêtres. » Pour en savoir plus long sur un pèlerinage en fin de semaine, du 18 au 20 septembre, où on va prier exactement comme Elle le demande, voyez respicestellam2015@gmail.com. En Angleterre, au grand sanctuaire marial de Walsingham au Norfolk, à quelque quarante kilomètres de Norwich.

Kyrie eleison.