tyrannie

Un Appel admirable

Un Appel admirable on mai 30, 2020

Il y a plus de deux mois que les gouvernements dans le monde entier prennent des mesures fort coercitives à l’encontre des citoyens. Ils se fondent pour cela sur des rapports trompeurs exagérant le danger du « coronavirus » lâché par la Chine. Des experts honnêtes ont contredit ces rapports. Parmi ces mesures de coercition figuraient par exemple, début avril 2020, de sévères interdictions imposées aux catholiques voulant assister à la messe ou à tout autre office de la Semaine Sainte. A l’époque, les dignitaires de l’Église et les laïcs n’ont opposé que peu de résistance. Mais, début mai, certains hommes d’église ont publié un « Appel pour l’Eglise et le monde » qui dénonce enfin ouvertement les forces sinistres se tenant derrière cette prétendue « pandémie », même si elles ne sont pas clairement désignées. Il était grand temps que les catholiques reçussent ces indications venant d’ecclésiastiques de haut-rang, leur montrant que les loups de l’Antichrist, déguisés en amis de l’humanité, sont en train de les conduire comme des moutons à l’abattoir. Voici le résumé de cet Appel qui compte quelques 1375 mots –

Dans la crise actuelle, les dirigeants de l’Église signataires de cet appel considèrent qu’il est de leur devoir de s’adresser à tous les catholiques et à toutes les âmes de bonne volonté. Sous prétexte de coronavirus, diverses mesures gouvernementales, restreignant les libertés, ont été prises dans le monde entier en violation du droit des gens. Dans le même temps, les faits montrent que l’affolement médiatique engendré à propos du virus a été exagéré de façon disproportionnée. Nous pensons qu’il existe des puissances dont l’intérêt est de créer la peur au sein de la population mondiale afin de légitimer des formes inacceptables de restrictions permanentes des libertés, de contrôler les personnes et de pister leurs mouvements. Cela constitue un prélude inquiétant à la mise en place d’un gouvernement mondial, échappant lui-même à tout contrôle. Ces mesures ont ruiné de nombreuses économies et encouragé l’ingérence étrangère, alors qu’il incombe aux gouvernements de protéger leurs citoyens au lieu de se livrer à une ingénierie sociale provoquant la division des familles et l’isolement des individus.

Que les scientifiques disent la vérité et qu’ils se méfient des intérêts commerciaux douteux et des sociétés pharmaceutiques qui cherchent à réaliser d’énormes profits en mettant au point des remèdes coûteux pour ce virus dont on exagère le danger. Que les gouvernements évitent rigoureusement tout système de pistage ou de géolocalisation des citoyens, et qu’ils ne soutiennent en rien les organismes supranationaux qui auraient l’intention inavouée de le faire par intérêt commercial et politique. Que les citoyens restent libres de refuser les vaccins, et que les prétendus « experts » ne bénéficient d’aucune sorte d’immunité contre d’éventuelles poursuites. Que les médias disent la vérité et ne pratiquent pas les diverses formes de censure qu’on rencontre actuellement, aux fins d’imposer une pensée unique, ce qui constituerait une dictature masquée de l’opinion, d’autant plus efficace qu’elle est imperceptible.

Enfin et surtout, que chacun se souvienne que Notre Seigneur Jésus-Christ a accordé à son Église une indépendance totale vis-à-vis de l’État pour adorer Dieu ainsi que pour enseigner et gouverner les hommes comme elle l’entend, en vue de la gloire de Dieu et du salut des âmes. L’État ne peut s’immiscer dans les décisions de l’Église concernant ses propres affaires ; il ne peut limiter en rien la souveraineté de la véritable Église de Dieu, ni restreindre ou interdire de quelconque manière le culte public ou le ministère des prêtres catholiques dans l’exercice de leur fonction sacerdotale. Par conséquent, que toutes les restrictions imposées au culte catholique en raison du corona virus soient levées. Si les citoyens ont des devoirs envers l’État, ils ont aussi des droits incluant le respect de la loi naturelle et la priorité des intérêts de Dieu.

Nous luttons contre un ennemi invisible cherchant à diviser les individus à séparer les enfants des parents, les petits-enfants des grands-parents, à couper les croyants de leurs prêtres, les étudiants des enseignants, etc., bref à effacer des siècles de civilisation chrétienne par une odieuse tyrannie technologique dans laquelle des personnes anonymes et sans visage décident du sort du monde entier en nous confinant dans une bulle virtuelle. Mais le Christ vaincra. Nous prions pour les chefs d’Etat qui ont une responsabilité particulière devant le tribunal de Dieu. Nous supplions Notre Seigneur de protéger son Église. Et que Notre-Dame fasse échouer les plans des enfants de ténèbres.

Cet appel a été signé par des dizaines d’éminents laïcs, et par plusieurs hommes d’église de premier plan.

Kyrie eleison.

La Doctrine, Encore

La Doctrine, Encore on août 18, 2012

Le mépris de la « doctrine » est aujourd’hui un immense problème. Les « meilleurs » parmi les catholiques de notre XXI ème siècle reconnaissent du bout des lèvres l’importance de la « doctrine », mais en tant que modernes, ils sentent instinctivement en leur for intérieur que même la doctrine catholique est une espèce de prison pour leur esprit, et que les esprits ne doivent pas être emprisonnés. A Washington DC., autour du dôme intérieur du Mémorial de Jefferson, ce temple quasi-religieux dédié au champion américain de la liberté, se trouve inscrite sa phrase quasi-religieuse : Sur l’autel de Dieu j’ai juré une inimitié éternelle contre toute forme de tyrannie sur l’esprit de l’homme. Il avait sûrement présent à l’esprit la doctrine catholique, parmi d’autres. La quasi-religion de l’homme moderne exclut toute doctrine fixe.

Néanmoins, une phrase du « Commentaire Eleison » d’il y a deux semaines (EC 263, du 28 juillet) propose une autre façon de concevoir la nature et l’importance de la « doctrine ». On y lisait ceci : Tant que Rome croit en sa doctrine conciliaire, elle va nécessairement profiter de tout accord pratique (qui passe outre à la « doctrine ») pour attirer la Fraternité SPX vers le Concile (Vatican II). Autrement dit, ce qui pousse Rome à mésestimer la « doctrine » et à chercher à « conciliariser » à tout prix la Fraternité SPX, c’est sa propre croyance en sa propre doctrine conciliaire. Dès lors tout comme la doctrine catholique Traditionnelle est – on l’espère – la force motrice de la FSPX, ainsi la doctrine Conciliaire est la force motrice de Rome. Les deux doctrines entrent en collision parce qu’il s’agit de deux forces motrices opposées.

En d’autres termes, la « doctrine » n’est pas simplement un ensemble d’idées dans la tête d’un homme, ou une prison mentale. Quelles que soient les idées qu’un homme choisisse d’avoir dans sa tête, sa doctrine réelle est cet ensemble d’idées qui conduit sa vie. Certes, un homme peut changer cet ensemble d’idées, mail il ne peut pas ne pas en avoir un. Voici comment Aristote le dit : « Si vous voulez philosopher, alors vous devez philosopher. Si vous ne voulez pas philosopher, vous êtes quand même obligé de philosopher. De toute façon un homme doit philosopher ». De même, les libéraux ont beau mépriser n’importe quel ensemble d’idées comme étant une tyrannie, mais considérer que tout ensemble d’idées est une tyrannie, c’est encore une vaste idée, et c’est cette idée qui dirige la vie de millions de libéraux aujourd’hui, comme de trop de catholiques. Ces derniers devraient s’en rendre compte, mais nous tous, modernes que nous sommes, nous avons le culte de la liberté dans le sang.

Ainsi, la doctrine prise dans sa signification réelle n’est pas seulement un ensemble d’idées qui nous emprisonne l’esprit, mais une conception de Dieu, de l’homme et de la vie qui dirige la vie de chaque homme vivant. Même lorsqu’un homme est en train de se suicider, il est poussé à le faire par l’idée que la vie est trop misérable pour qu’elle vaille la peine de continuer. Une conception de la vie centrée sur l’argent peut mener un homme à devenir riche ; sur le plaisir, à devenir dévergondé ; sur la renommée, à devenir célèbre, et ainsi de suite. Mais quelle que soit l’idée directrice de la vie d’un homme, c’est cette idée qui constitue sa doctrine réelle.

Alors puisque le Concile Vatican II est l’idée directrice des Romains conciliaires, cette idée les pousse à dissoudre cette Fraternité SPX qui rejette Vatican II, et à moins de changer leur idée centrale, ils ne cesseront de poursuivre la dissolution de la Fraternité SPX de Mgr.Lefebvre jusqu’à ce qu’ils l’obtiennent. Au contraire, l’idée centrale du clergé et des fidèles de la Fraternité est d’arriver au Ciel, suivant l’idée que le Ciel et l’Enfer existent et que Jésus-Christ et sa véritable Église procurent le seul et unique chemin sûr pour arriver au Ciel. Sachant que cette doctrine directrice n’est pas une fantaisie de leur propre invention, ils n’acceptent pas de la voir minée ni subvertie ni corrompue par les misérables néo-modernistes de la Nouvelle Église, poussés que ceux-ci le sont par leur fausse conception conciliaire de Dieu, de l’homme et de la vie. La collision ne peut être que frontale.

Et elle ne peut être évitée, comme les libéraux rêvent qu’elle le puisse. Si l’erreur devait triompher, même les pierres de la rue finiraient par crier la vérité (Lc.XIX,40). Et si la Vérité triomphe, Satan promouvra encore et encore une erreur derrière l’autre, jusqu’à ce que le monde prenne fin. Mais « Celui qui persévérera jusqu’à la fin, celui-là sera sauvé », a dit Notre Seigneur (Mt.XXIV,13).

Kyrie eleison.