Les Commentaires Eleison

La Russie Diffamée

La Russie Diffamée on février 16, 2019

Voici plusieurs années que la Russie subit l’opprobre sur la scène internationale ; les abjects médias occidentaux ne cessent de noircir son Président. Pourquoi cette hargne ? Parce que les puissances qui contrôlent les nations occidentales, leurs médias et leurs politiciens, pensent acquérir, par une troisième guerre mondiale, l’hégémonie, le contrôle du monde entier. Or, la Russie est le principal obstacle à ce pouvoir mondial. Toutefois, bien d’âmes de par le monde en sont venues à faire davantage confiance aux fruits de la Russie de Poutine, qui s’efforce d’éviter la guerre, qu’aux fruits des politiciens et des médias occidentaux qui font de leur mieux pour la faire éclater. Voici, résumé par les Russes, un discours important que Poutine a prononcé à Sotchi, à la conférence de Valdaï, en octobre 2014. Laissons les lecteurs juger par eux-mêmes si ce que dit Poutine est raisonnable, et si cela correspond à ses actes :

1. La Russie ne se prêtera plus à des farces ; pas plus qu’elle ne participera à des négociations en coulisses portant sur des enjeux futiles. Mais la Russie se tiendra prête pour des conversations sérieuses et pour des accords, chaque fois qu’ils seront propices à la sécurité collective, fondés sur l’équité et prenant en compte les intérêts de chaque partie.

2. Aujourd’hui, tous les dispositifs de sécurité collective mondiaux sont réduits en ruines. Toutes les garanties de sécurité internationale ont disparu. Or, les auteurs de cette destruction portent un nom : ce sont les États-Unis d’Amérique.

3. Les bâtisseurs du Nouvel Ordre Mondial ont échoué, parce qu’ils ont construit un château de sable. La décision de construire ou non un Nouvel Ordre Mondial, quel qu’il soit, n’appartient certes pas à la seule Russie, mais cette décision ne se prendra pas sans elle.

4. La Russie est favorable à une approche prudente permettant d’introduire des innovations dans l’ordre social. Mais elle n’est pas opposée à l’étude de ces innovations ni à leur discussion, afin d’examiner dans quelle mesure certaines d’entre elles pourraient se justifier.

5. La Russie n’a nullement l’intention d’aller pêcher dans les eaux troubles de cet “ empire du chaos” en pleine expansion créé par l’Amérique ; elle n’a aucune envie de construire pour son propre compte un empire de ce genre, car ce n’est pas nécessaire : le défi de la Russie consiste à développer son vaste territoire. La Russie n’est pas non plus disposée à agir en sauveur du monde, comme elle a pu le faire dans le passé.

6. La Russie ne tentera pas de reformater le monde à son image, pas plus qu’elle ne permettra à quiconque de la reformater à une autre image que la sienne. La Russie ne se fermera pas au monde, mais quiconque tentera de la fermer au monde sera sûr de récolter la tempête.

7. La Russie ne souhaite pas que le chaos s’étende, ne veut pas de guerre et n’a pas l’intention d’en déclencher une. Cependant, la Russie considère que le déclenchement d’une guerre mondiale est aujourd’hui presque inévitable, elle y est prête et elle continuera de s’y préparer. La Russie ne veut pas la guerre, mais elle ne la craint pas.

8. La Russie n’a pas l’intention d’entraver les efforts de ceux qui tentent encore de construire leur Nouvel Ordre Mondial, du moins tant que leurs efforts ne porteront pas atteinte aux intérêts fondamentaux de la Russie. Elle préférerait pouvoir rester les bras croisés et les regarder se donner autant de bosses que leur pauvre tête peut en supporter. Mais ceux qui parviendraient à entraîner la Russie, au mépris de ses intérêts, dans leur course folle, ceux-là se verraient enseigner le vrai sens de la douleur.

9. Dans sa politique extérieure et, plus encore, dans sa politique intérieure, le pouvoir de la Russie ne dépendra ni des élites ni de relations nourries en coulisses, mais de la volonté du peuple. (Fin du résumé du discours de Poutine.)

Fixer quand et comment une autre guerre mondiale va éclater, cela dépend entièrement de Dieu, selon ce que l’humanité méritera. Mais si Dieu doit nous punir pour notre propre bien, toute prière sincère d’ici là permettra d’amoindrir cette inimaginable catastrophe, vue d’un point de vue humain. Ce seront les ennemis de Dieu qui, des deux côtés, l’auront vraiment causée.

Kyrie eleison.

Émotions Débridées

Émotions Débridées on février 9, 2019

Voici encore un article intéressant tiré du bulletin américain de la TFP (Tradition, Famille, Propriété, édition du 4 janvier). John Horvat observe et critique à bon escient un phénomène fort répandu dans la société moderne : les émotions échappent à tout contrôle et dominent la vie des gens. Certes, nous avons déjà vu (cf. “Commentaires”, N° 590 du 3 novembre 2018) que d’un point de vue catholique la TFP internationale peut prêter le flanc à des critiques plus ou moins sévères (notamment en dépréciant la vraie Église) mais son bulletin américain contient de nombreux articles à la fois réfléchis et accessibles aux catholiques d’aujourd’hui qui doivent vivre dans un monde sans Dieu : tel est le cas de l’article de John Horvat «  Comment la sagesse peut aider à combattre la dictature des « Émoticônes ».

Une “émoticône” est l’une de ces petites images numériques, ou icônes, que l’on utilise pour exprimer une idée ou une émotion, tels ces petits visages souriants ou grincheux que l’on trouve libres de droit dans les ordinateurs et qui peuvent être insérés facilement dans un texte pour exprimer toute une variété d’émotions. Horvat prend l’exemple des émoticônes pour montrer concrètement la fréquence avec laquelle les émotions apparaissent dans la société actuelle. Il soutient que les émotions ne sont pas mauvaises en soi, mais qu’elles jouent actuellement un rôle beaucoup trop important dans la vie quotidienne, provoquant des résultats désastreux dans l’ensemble de la société. Horvat montre que lorsque les gens ne veulent pas voir en face la réalité d’un monde où sévissent la misère et la souffrance, les sentiments l’emportent sur les faits. Au lieu de réfléchir, ils s’émeuvent ; si bien que des émotions brutes alimentent, par exemple en politique, la violence qui secoue le monde actuel. Devoir penser pour comprendre les problèmes du monde tels qu’ils sont, peut faire mal ; tandis qu’avec des émotions, je vais me sentir bien ; c’est pourquoi je préfère m’y complaire. Mais les émotions, par nature, ne permettent qu’une compréhension incomplète de la réalité. C’est pourquoi beaucoup de bonnes épouses ont de précieux instincts et de bonnes intuitions, mais elles admettent qu’il faut les soumettre au raisonnement (et non à la tyrannie) de leur mari. D’où la folie qui caractérise la politique d’aujourd’hui, dominée par les émotions. D’où aussi l’efféminement de la Néo-Église de Vatican II, et de ses prêtres conciliaires.

Mais pour quelle raison le raisonnement est-il supérieur à l’émotion ? Parce qu’il découle de la partie supérieure de l’homme (l’intelligence et la volonté), tandis que les émotions appartiennent à la fois à sa partie supérieure ( la volonté) et à sa partie inférieure (les passions). Certes, Notre Seigneur et Notre Dame eurent des émotions. Notre Seigneur pleura sur la tombe de Lazare (Jean XI, 35) ; la Sainte Vierge souffrit beaucoup quand elle crut avoir perdu son fils de 12 ans (Lc. II, 48). Mais de même que par la raison elle soumit sa douleur maternelle au mystère divin (Lc. II, 50) ; de même, 21 ans plus tard, le Christ soumit son agonie humaine dans le jardin de Gethsémani à la volonté de son Père céleste (Mt. XXVI, 39). Car, si tous les animaux ont un appétit ou des passions sensorielles, répondant à des stimuli sensoriels extérieurs, l’homme seul, animal rationnel, possède en plus la faculté supérieure de volonté répondant aux informations fournies par son intelligence. Cette dimension intellective ou rationnelle de l’homme fait totalement défaut aux animaux dépourvus de raison.

Évidemment, personne de sensé n’accusera jamais un animal privé de raison de commettre un péché. Au pire, l’animal ne fait que suivre son instinct. La raison en est que le bien et le mal ne sont perçus que par l’intelligence de l’homme et ne sont alors en tant que tels accomplis que par sa volonté. C’est parce que l’homme est doté d’intelligence et de volonté qu’il a conscience du péché (Jean I, 9) ; c’est ce qui le rend capable de pécher. On voit par là que la volonté de l’homme doit suivre son intelligence supérieure et contrôler ses émotions inférieures ; il ne s’agit ni de réprimer entièrement celles-ci, ni de leur donner complètement libre cours, mais de les maîtriser selon la raison, cette raison innée à l’homme (Jn. I, 9) et qui lui dit ce qui est bien et ce qui est mal.

Il s’ensuit que lorsque les hommes veulent pécher, ils commencent par ternir ou obscurcir leur conscience ; ils peuvent même aller jusqu’à nier qu’ils possèdent la raison, en affirmant que les animaux sont aussi rationnels qu’eux. Entre ces deux extrêmes, ils lâcheront la bride à leurs émotions afin de ne plus penser, de se sentir libres et de se complaire dans leurs passions. Horvat ne va pas jusqu’à dire que ce déchaînement actuel des émotions fait intégralement partie de la guerre totale que l’homme moderne livre contre Dieu, mais c’est vrai – pour nous autres modernes, Dieu n’a qu’à quitter l’univers qu’Il a créé pour que l’homme prenne Sa place et fasse de la Création ce qu’il voudra. Seigneur, ayez pitié de nous !

Kyrie eleison.

“Holocaustianisme”

“Holocaustianisme” on février 2, 2019

Bien des catholiques semblent croire que ce qu’on appelle “l’Holocauste” n’a rien à voir avec la religion. Ils se trompent lourdement. Voici deux paragraphes (légèrement adaptés) du bel hommage rendu au Professeur Robert Faurisson, mort en octobre, par Jérôme Bourbon, courageux rédacteur en chef de l’excellent hebdomadaire parisien Rivarol :—

Par ses travaux et sa fameuse phrase de soixante mots le Professeur Robert Faurisson a non seulement menacé les fondements idéologiques de l’ordre mondial issu de la dernière guerre mondiale, mais il a contesté une véritable religion, ou plutôt une contre-religion : l’Holocaustianisme. C’est un culte qui ne souffre pas que l’on manque de déférence ou de soumission à son endroit. C’est un faux dieu qui exige que l’on brûle sans cesse l’encens devant lui, qu’on l’adore, qu’on rallume la flamme comme à Yad Vashem, qu’on offre des fleurs et qu’on élève des lamentations vers le Ciel comme lors des pèlerinages et processions à Auschwitz et ailleurs, en battant sa coulpe et en s’écriant « plus jamais ça ».

L’Holocaustianisme, enseigné dès l’école primaire et tout au long de notre existence par la télévision, le cinéma, les spectacles, singe en effet la religion catholique. Elle a ses martyrs (les Six Millions), ses saints (Elie Wiesel, Anne Frank ), ses miraculés (les survivants de l’Holocauste), ses stigmatisés (les déportés avec leur numéro tatoué sur le bras), ses pèlerinages à Auschwitz, ses temples et ses cathédrales (les musées de l’Holocauste et autres monuments commémoratifs), ses aumônes pour être absous de ses fautes (les réparations financières incessantes en faveur de l’État d’Israël et des survivants de l’Holocauste), ses reliques (les dents, les cheveux, les souliers des déportés), son hagiographie (les livres d’Elie Wiesel, d’Anne Frank), ses lieux de supplice (les chambres à gaz), son Évangile (le verdict du tribunal militaire de Nuremberg), ses grands prêtres et ses pontifes (Simon Wiesenthal), son Inquisition (les tribunaux civils dotés d’un arsenal répressif anti-révisionniste), sa législation contre le blasphème (interdisant formellement toute remise en cause de l’Holocauste), sa cité sainte ( la Jérusalem moderne), ses prédicateurs et ses gardiens (les enseignants et toutes les Associations, qu’il s’agisse de politique, de religion, de sport, d’économie, des média ou des syndicats), ses Congrégations religieuses (le Congrès juif mondial, le B’nai B’rith, l’AIPAC, etc., etc . . . . ), son enfer (pour tous les nationalistes, – sauf les Israéliens –, pour les révisionnistes, pour ceux qui ajoutent foi au déicide, et qui croient que le Nouveau Testament a remplacé l’Ancien), et pour finir, ses fidèles (la quasi-totalité de l’humanité).

Ce culte de l’Holocauste ne se contente pas de singer la religion chrétienne ; il en est une véritable contrefaçon : à l’amour, il oppose la haine ; à la vérité, le mensonge ; au pardon des offenses, la vengeance talmudique ; au lieu de respecter les personnes âgées, il traque les anciens gardiens des camps ; à l’esprit de pauvreté il oppose la récupération des dommages de guerre ; à l’humilité, la volonté de domination ; au sens du partage, l’esprit de lucre ; à la charité, le chantage ; au respect d’autrui, le lynchage ; au silence du recueillement, le tapage de la mise en accusation médiatique ; à la justice infinie de Dieu, la partialité d’un tribunal de vainqueurs jugeant les vaincus, etc, etc . . .

Voici donc un sonnet pour honorer ce que le professeur Faurisson a fait pour en finir avec ce fléau de l’humanité.

“La Vérité est puissante et elle l’emportera”, disaient-ils.
Une race répondit : “Certes non !” la Vérité c’est nous qui la faisons !
“Car de race supérieure, de tous les hommes nous sommes la tête,
Notre vérité, tous nos inférieurs doivent l’accepter !”
C’est ainsi qu’apparut toute une mythologie, et
De deux guerres mondiales, cette race a modifié l’histoire.
Aux faibles d’esprit, elle a imposé les chambres d’horreur,
Pour fabriquer un dieu que tout le monde doit adorer.
Mais un frêle Français a bravé ces mensonges racistes.
“D’une vraie telle chambre montrez-nous l’image – une seule !”
Mais il n’y eut ni photo ni image. Poussant des cris
De rage, la race maîtresse savait que la Vérité était sauve.
Professeur incroyant, c’est pour toutes les races
Que Dieu vous a choisi pour sauver la vérité.

Kyrie eleison.

Ou Sont Les Maccabées ?

Ou Sont Les Maccabées ? on janvier 26, 2019

Que peut bien signifier, pour la grande masse des habitants du monde, le ralliement qu’opère la Fraternité Saint Pie X avec Rome ? Et que peut signifier cette politique même pour la plupart des catholiques ? Sans doute : peu de chose. Sans doute en était-il de même lorsque les passagers du Titanic ont vu une équipe de mécaniciens descendre dans les soutes du navire pour examiner ce qui se passait. Ils n’y ont peut-être pas prêté beaucoup d’attention. Mais dès qu’ils apprirent que leur grand paquebot était condamné, leur intérêt s’accrut considérablement. Il y a plus de 50 ans, l’Église catholique a heurté frontalement l’iceberg de Vatican II. Un grand ingénieur de l’Église, Mr Lefebvre, avertit le commandant de l’Église de ce qui se passait et du résultat qu’il fallait en attendre. En outre, il a indiqué le moyen d’empêcher l’Église de couler. Mais hélas, Mgr Lefebvre n’a été écouté ni par les commandants de l’époque ni par ceux d’aujourd’hui. Ses successeurs découragés préfèrent écouter les capitaines fourvoyés. Or, si la Fraternité ne montre plus la seule issue possible, ils sont bien à plaindre. Rappelons donc les étapes du processus de réconciliation parcouru depuis 2012 pour voir où nous en sommes.

Dans ce processus, l’étape décisive a été le Chapitre Général de la Fraternité tenu en 2012. Cette année-là, la Fraternité a renoncé au principe fondamental posé par son Fondateur : aucun accord purement pratique ne peut servir l’Église sans un accord doctrinal préalable entre la Fraternité et Rome. La raison en est qu’un catholique est catholique d’abord à raison de sa foi subjective qui soumet son esprit et sa volonté à la foi objective, à la foi de l’Église. L’erreur du subjectivisme, c’est de prétendre que la foi de l’Eglise est subjective, en sorte que chacun est libre de croire comme bon lui semble et par conséquent de se comporter comme bon lui chante. C’est comme si on acceptait de croire que 2 et 2 peuvent faire 4, ou 5 ou 6 ou 6,000,000. Cette infidélité, propre à Vatican II, la Fraternité l’a adoptée pour l’essentiel en 2012. Mais les responsables de Menzingen se sont empressés à rassurer leurs prêtres et leurs laïcs, en affirmant que rien d’essentiel n’avait changé dans la Fraternité. MAIS –

2013. Une série de réunions publiques commencent à Rome avec les autorités romaines, pour préparer un plan d’action, étape par étape, afin que la Fraternité arrive à être pleinement reconnue. Ce processus s’est déroulé comme prévu :—

2014. Des dignitaires romains visitent les séminaires de la FSSPX ; Rome concède à la Fraternité pour le temps du Jubilé une juridiction officielle pour les confessions.

2015. La “concession” sur les Confessions et l’Extrême-Onction devient permanente.

2016. les Ordinations sacerdotales de la SSPX ne sont plus sanctionnées par la suspension “a divinis”.

2017. Les Mariages célébrés dans la Fraternité sont rendus “licites” par la participation d’un prêtre de la Néo-église comme témoin.

2018. Le Chapitre Général de la FSSPX élit pour son Conseil Général trois hommes qui ne sont guère des lions de la Foi. Il crée en outre deux nouveaux postes de Conseillers Généraux qui permettent à deux lions de la réconciliation avec Rome de conserver leur pouvoir : Mgr Fellay et l’abbé Schmidberger.

2019. Rome vient d’effectuer la réabsorption de la Commission Ecclesia Dei (ED) au sein de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF). Cette commission en avait été séparée en 1988 dans le but de garder dans le giron romain les catholiques tentés de suivre Mgr Lefebvre après les consécrations épiscopales de la Fraternité. En tant que tel, ED avait pour mission d’être relativement favorable envers les traditionalistes. Mais le pape François n’en veut guère de la Tradition. Par conséquent, puisque la Néo-fraternité est maintenant d’accord avec Rome qu’il n’y a plus le conflit comme il y en avait en 1988, le Pape peut mettre fin à ED. Toutefois, ED était accommodante avec la Tradition, alors que les membres de la CDF sont des lions de la Néo-église. Comme le petit Chaperon Rouge, la Néo-fraternité se jette dans la gueule de Rome – “Oh, douce, grande et méchante Rome, que vous avez de belles dents !” “D’autant mieux pour te manger, petite nigaude !”

Et qu’en est-il de la Fraternité ? De même qu’elle est contente que Rome ait dissous ED, parce que la CFD la traitera enfin comme appartenant pleinement à l’Église, de même elle risque d’être encore plus heureuse si Rome la dote de deux évêques de la Néo-église relativement décents, pour satisfaire ses besoins d’Ordinations et de Confirmations. Mais ils viendront de l’extérieur de la FSSPX et seront toujours sous le contrôle romain. De la part de Rome, la démarche sera habile, refermant encore plus le piège sur ce qui reste de la Fraternité de Mgr Lefebvre. Et combien de prêtres de la Néo-fraternité sauront y discerner “une mer de troubles possibles”, et de plus combien seront prêts à se lever pour “prendre les armes pour y mettre fin (Hamlet)” ? Pas beaucoup, on peut le craindre.

Kyrie eleison.

Incendies en Californie

Incendies en Californie on janvier 19, 2019

Si quelqu’un de par le monde, et particulièrement aux États-Unis, pense encore que les Nations Unies sont une association de bienfaisance, ou que les incendies qui ont ravagé récemment l’État de Californie sont des incendies de forêt normaux, alors il faut que cette personne refasse ses calculs. Car il existe des preuves très sérieuses établissant que les incendies qui ont détruit en novembre 2018 les villes de Paradise et de Malibu, tuant Dieu sait combien de centaines de personnes, ont été intentionnellement déclenchés. Il est vraisemblable que de tels incendies font partie d’un plan onusien visant à réduire la population mondiale et à la chasser de la campagne vers les grandes villes. Paranoïa ? Ou nouvelle donne ? Lisez ce qui suit.

En Californie, on connaît bien depuis longtemps les caractéristiques normales d’un feu de forêt. Normalement, les températures ne sont jamais assez élevées pour faire fondre des métaux ou des pneus en caoutchouc ; les incendies ne se déclarent jamais soudainement à plusieurs endroits à la fois ; lorsque des maisons brûlent, les arbres qui les entourent restent rarement intacts et généralement, les maisons ne sont ni complètement rasées, ni réduites à un tas de cendres blanches. Or curieusement, toutes ces caractéristiques ont été présentes dans les incendies de Malibu, Paradise et beaucoup d’autres endroits. De plus, les routes par lesquelles les habitants tentaient de fuir les villes en feu, se sont transformées en cimetières : beaucoup de voitures avec leurs passagers ont été carbonisés, alors que les arbres bordant les routes ont été épargnés. Il y a, sur Internet, abondance de preuves qu’on pourra constater de visu. À titre d’exemple contentons-nous d’indiquer un seul site : themillenniumreport.com.

L’explication, de loin la plus probable, c’est que les incendies ont été causés par des AED, Armes à Énergie Dirigée, par exemple des canons laser qui ont tiré depuis les airs, par des hélicoptères ou des avions. Les canons laser existent depuis des dizaines d’années, et leurs rayons ont été photographiés il y a quelques mois par les téléphones portables de plusieurs habitants. Ces armes expliqueraient la chaleur anormalement élevée et la sélectivité des incendies. Mais, qui donc programmerait un satellite ou piloterait un avion pour tuer délibérément ainsi ses concitoyens ? Chers lecteurs, à moins d’avoir, comme l’autruche, la tête enfouie dans le sable, vous savez maintenant que peu de gens croient encore que le 11 septembre ait été l’œuvre de 19 Arabes. Aujourd’hui, la plupart des gens admettent, preuves à l’appui, qu’il s’est agi d’un travail occulte (Inside Job), sinon du gouvernement officiel ou des forces armées des USA, du moins d’une organisation occulte que l’on appelle “l’État Profond”, c’est-à-dire un gouvernement secret au sein du gouvernement officiel, qui de fait dirige le gouvernement officiel. Le 11 septembre a eu lieu en 2001. On dirait, combien plus meurtriers sont devenus ces individus agissant comme s’ils jouaient sur des consoles Nintendo !

Mais pour quelles raisons cet État secret fait-il des choses pareilles ? Simplement pour mettre en œuvre l’un ou l’autre ou plusieurs des nombreux plans visant à installer la tyrannie du Nouvel Ordre Mondial. En 1992 s’est tenue à Rio de Janeiro une grande réunion des Nations Unies où 178 gouvernements ont voté l’adoption de Programme 21, un plan de “développement durable “ pour l’avenir du monde. Albert Gore, alors candidat à la présidence des Etats-Unis, n’y a-t-il pas proposé de réduire de neuf dixièmes la population mondiale ? Et pourquoi pas, tant qu’on y est, carboniser depuis le ciel ces neuf dixièmes à l’aide de jeux Nintendo ? Pour les futurs dirigeants de notre monde sans Dieu, la question se pose sérieusement ! Si vous aimez Dieu, réveillez-vous ! Ne sentez- vous pas l’odeur du soufre ?

L’objectif 15 du Programme 2030 de l’ONU, qui a été adopté en 2015 pour dépasser le Programme 21, énonce les points suivants : Préserver et restaurer les écosystèmes terrestres, en veillant à les exploiter de façon durable, gérer durablement les forêts, lutter contre la désertification, enrayer et inverser le processus de dégradation des terres et mettre fin à l’appauvrissement de la biodiversité. En clair, forcer les êtres humains à quitter la campagne pour rejoindre d’immenses agglomérations où l’on peut “les entasser, les empiler” pour les contrôler plus facilement ; criminaliser la propriété foncière privée ; criminaliser le fait de se suffire à soi-même, et imposer une dépendance totale vis-à-vis de l’Etat. Mais il existe un autre objectif, le plus probable : terroriser la population avec des canons à rayons laser super-puissants et précis, utilisés depuis les airs et contre lesquels aucune défense n’est possible. Finalement, l’objectif est bien une tyrannie mondiale. Comme va la Californie, ainsi vont les États-Unis, et comme vont les États-Unis, ainsi va le monde.

Et maintenant, chers lecteurs, comprenez-vous pourquoi la Vierge a dit en 1973 à Akita au Japon : “Maintenant il n’y a plus que moi qui puisse vous secourir”

Kyrie eleison.

Fermeture du Piege ?

Fermeture du Piege ? on janvier 12, 2019

Voilà que l’Eglise et le monde viennent d’entrer dans une nouvelle année civile. Tout est en place pour une troisième guerre mondiale capable d’effacer l’humanité de la surface de la terre. En même temps ces “Commentaires” ont atteint leur 600ème numéro. Pourtant, n’était-ce pas hier qu’ils fêtaient leur 500ème parution ? Le monde tourne à folle allure : “volvitur orbis” – mais Dieu reste toujours aux commandes. Sa Croix est fermement plantée, elle ne bougera pas : “stat crux”. Donc Dieu donne toute liberté à ses ennemis pour agir comme un fléau sur une génération impie ; mais ce fléau est pour notre bien, pour permettre aux brebis de se séparer des boucs, et pour empêcher les brebis de tomber en enfer. Mais, si d’aventure ces ennemis pensaient l’emporter sur Lui, mal leur en prendrait : Dieu s’est servi des Assyriens pour châtier les Israélites ; mais malheur aux Assyriens qui pensaient échapper à Sa justice ! (Isaïe X, en particulier, verset 15) On ne se moque pas de Dieu.

Mais au cœur même de ces problèmes du monde se trouve le problème sans précédent de l’Église actuelle. Car l’Église dépend de sa hiérarchie, composée d’évêques et de prêtres, et alors si Dieu a voulu permettre que le déclin de Son Église précède la fin du monde (Lc. XVIII, 8), il est logique que Sa hiérarchie y soit impliquée. Ainsi s’explique le Concile Vatican II (1962–1965). Le temps pour l’Eglise de tenir tête à ce déclin aura duré quatre siècles à partir de la contre-Réforme dans les années 1500, siècles admirables de catholicisme, mais après ces 400 ans les clercs ont fini par céder. Ils ont substitué à l’Église catholique de Dieu leur propre Néo-église : l’église conciliaire. Or, dans les années 1970 il y avait encore assez de foi chez les catholiques pour permettre qu’une résistance sérieuse continuât, et là Mgr Lefebvre et sa Fraternité Saint Pie X ont joué un rôle majeur. Mais 40 ans plus tard, ses successeurs n’ont plus été capables de cet effort, et les catholiques fidèles ont été plus abandonnés que jamais.

Et en 2019 la vie des catholiques semble s’étioler encore plus. Il est illusoire aujourd’hui d’agir ou de réagir comme si nous étions encore dans les années 1970. “Volvitur orbis”. Le monde a évolué, et avec lui, la situation de l’Église. Des conditions extrêmes exigent des mesures extrêmes. Au fur et à mesure que les institutions catholiques autrefois florissantes prennent l’une après l’autre des allures de mascarades, les catholiques quant à eux se transforment lentement en spectres ambulants de ce qu’ils étaient, et il semble qu’il n’y ait pas grand-chose à faire pour y remédier. On ne trouvera le remède ni dans la rhétorique ni dans les belles paroles, car les belles paroles sont usées et la rhétorique n’est plus qu’une coquille creuse. Les catholiques dépendent de leur hiérarchie, et leur hiérarchie est atteinte. Le berger est frappé à mort, les brebis sont dispersées, et ils ont beau se tourner encore vers lui : il est comme absent !

Selon une information récente (ou rumeur ? Rome décidera en fonction de la réaction des gens) la commission romaine Ecclesia Dei (ED) va rentrera dans la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (CDF). Fondée par Rome immédiatement après les Consécrations épiscopales de la Fraternité en 1988, cette Commission avait pour but de détourner les catholiques de suivre Mgr Lefebvre plutôt que Rome. On nous dit que sa disparition devait être annoncée le 20 décembre, mais Rome y a peut-être réfléchi à deux fois. Sans doute, les dirigeants actuels de la Fraternité seraient bien contents d’échapper à l’emprise d ’Ecclesia Dei : ils mettraient ainsi fin à leur propre “schisme” (tel qu’ils le voient), et ils dépendraient alors pleinement et “normalement” de la CDF. Par contre il peut toujours y avoir assez de catholiques assez croyants encore pour espérer que Rome fasse le moindre des gestes en faveur de la Tradition, tel le maintien d’ED. Mais il y a longtemps que la commission Ecclesia Dei n’est qu’une escroquerie. Et les Romains et les dirigeants de la Fraternité veulent que le piège romain se referme.

Alors, que vont faire les catholiques qui ont la Foi et qui veulent la garder ? En premier lieu, faisons le point. Pendant 250 ans, le sang des martyrs a servi à cimenter l’Eglise de Rome, sang versé par des hommes, mais aussi par de nombreuses jeunes filles. Mais où sont aujourd’hui les candidats au martyr ? Le Bon Dieu en a assez des catholiques dont la Foi ne cesse de s’affaiblir depuis des siècles. Il ramène les lions pour susciter des candidats dignes du Ciel. En conséquence, ceignons nos reins, et soyons virils comme l’étaient ces vierges martyrs (sans aucune trace de féminisme !). Humilions-nous sous la Sagesse et la Justice de Dieu. Puis, en troisième lieu, n’oublions pas que parmi ceux qui sont actuellement les derniers, beaucoup pourraient devenir les premiers, et vice versa. Quatrièmement, et toujours : “Veillez et priez le saint Rosaire, Chaque jour quinze mystères.”

Kyrie eleison.