communisme

Doctrine Indispensable

Doctrine Indispensable on octobre 9, 2010

Je me rappelle la surprise de Mgr. Lefebvre en 1988 lorsque le nombre lui semblait être si petit des catholiques de la Tradition qui comprenaient l’énormité du scandale de la fête d’amour inter-religieux tenu à Assise cette année-là, mais voilà la corruption de nos temps : les idées, la vérité ne comptent plus, parce que « L’amour suffit ». En vérité, nous avons tous un besoin absolu, et de la doctrine, et de l’amour.

La doctrine est bien plus que seulement des formules de mots. Ceux d’entre nous qui avons reçu le don inestimable de la Foi, nous savons que de notre courte vie dans ce monde dépend dans la vie à venir une éternité de bonheur ou d’horreur inimaginables, et nous savons que ceci est le destin de tous les hommes, qu’ils le croient ou non, les Limbes pour les innocents non-baptisés étant la seule exception. Il s’ensuit que Dieu devrait être cruel – vain souhait de mainte pauvre âme cherchant à justifier sa révolte contre lui ! – pour ne pas offrir a toute âme à tout moment la lumière et la force dont elle a besoin pour gagner le Ciel et éviter l’Enfer, si elle le veut. Mais si une âme n’a pas la Foi, quelle forme cette lumière et cette force peuvent-elles prendre ?

Que la réponse nous soit indiquée par deux non-catholiques. Le docteur Samuel Johnson, géant du bon sens anglais au 18me siècle, a dit, « Pour qui Londres est ennuyeux, la vie est ennuyeuse ». Ce qui suggère que derrière le train-train de la vie de tous les jours, un homme forge, un jour après l’autre, une attitude envers la vie en général. Et le conte Léon Tolstoï dans son roman épique, Guerre et Paix, a dit, « Aimer la vie signifie aimer Dieu ». Ce qui suggère que l’attitude générale d’un homme envers la vie recouvre une attitude envers Dieu.

Bien sûr, mainte âme moderne niera vigoureusement que son attitude envers la vie ait quelque rapport que ce soit avec un Dieu qui pour lui « n’existe même pas », mais c’est néanmoins Dieu qui soutient dans l’être cet homme comme tous les objets qui encadrent sa vie, et c’est Dieu qui ne cesse de lui donner a tout moment de sa vie le libre arbitre avec lequel il est libre d’aimer ou de haïr le Dieu qui l’entoure dans tous ces objets. Par exemple, les Communistes passent pour être des athées, mais Lénine n’a-t-il pas dit une fois, « Dieu est mon ennemi personnel » ? Les Communistes, en tant que tels, haïssent la vie, et haïssent Dieu.

Alors quelle est l’attitude juste envers la vie et envers Dieu ? C’est le Premier Commandement qui nous le dit : il faut aimer Dieu de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit. Mais comment puis-je aimer quelqu’un sans d’abord le connaître de quelque façon ? L’attitude juste envers la vie et envers Dieu présuppose une certaine foi et confiance en la bonté de la vie ou de Dieu. Ainsi lorsque des âmes simples s’approchent de Notre Seigneur dans les Évangiles pour lui demander un miracle, souvent il met a l’épreuve leur « foi », ou bien il la loue et la récompense en accordant le miracle. Quelle foi ? Foi en Notre Seigneur. Mais qui est-il ?

Voilà ce que doivent formuler les âmes doctes, en formulant la doctrine. Cette doctrine de Dieu est susceptible d’être toujours mieux formulée (jusqu’à un certain point) au cours des siècles, mais pas d’être changée, pas plus qu’on ne peut changer Dieu lui-même. Â cette doctrine nous devons toujours recourir pour corriger notre attitude envers la vie et envers Dieu, si tant est que nous voulons être heureux et pas malheureux pour l’éternité. La doctrine catholique est la vérité. Dieu est la vérité La vérité est indispensable.

Kyrie Eleison.

L’Art Moderne – II

L’Art Moderne – II on juillet 17, 2010

Par sa laideur même, l’art moderne indique que Dieu existe et qu’il est bon. Trois mois plus tard (cf. EC 144) retournons à ce paradoxe, dans l’espoir que s’il y a une âme dont le bon sens reconnaît la différence entre la beauté et la laideur dans l’art, cette âme puisse se laisser mener à reconnaître en plus que si Dieu n’existait pas, cette différence n’existerait pas non plus .

Le mot « art » signifie habileté, ou les produits de l’habileté humaine. Il peut inclure les peintures, sculptures, modes de vêtement, la musique, l’architecture, etc. L’expression « art moderne » se réfère normalement aux peintures et sculptures en particulier, telles qu’elles ont été produites à partir du début du 20me siècle par un mouvement d’artistes qui rejetèrent consciemment, et rejettent toujours, toute mesure et norme de la beauté telle qu’on la concevait avant ce siècle-là. La différence entre l’art pré-moderne et l’art moderne est aussi réelle et évidente que la différence ici à Londres entre le « Tate Museum », musée classique situé au Millbank, et le « Tate Modern », musée entièrement nouveau créé il y a dix ans de l’autre côté de la Tamise et un peu en aval de son géniteur. C’est comme si l’art moderne ne supporte pas de rester tranquille sous le même toit que l’art classique. Ils se font la guerre, tout comme les églises anciennes et la Nouvelle Messe.

Or l’art moderne entendu ainsi se caractérise par sa laideur. Sur ce point-ci le bon sens est d’accord avec le chef communiste Khrouchtchev, qui aurait dit à propos d’une exposition d’art moderne à Moscou : « Un âne pourrait mieux faire avec sa queue. » Et qu’est-ce que la laideur ? Le manque d’harmonie. Mme Arianna Huffington dans son livre admirable « Picasso, Créateur et Destructeur » a démontré comment Picasso, chaque fois qu’il tomba amoureux d’une autre de ses six femmes (principales), en fit des peintures plus calmes qui reflétaient quelque chose de leur beauté naturelle, mais dès que cet amour prenait fin, sa rage déchiquetait en menus morceaux cette beauté pour en faire des « chefs d’œuvre » d’art moderne. Cette suite dans ses peintures est réglée comme une horloge !

Aussi la beauté dans l’art ressort-elle de l’harmonie dans l’âme, ne fut-ce qu’une harmonie de ce monde ici-bas, tandis que la laideur procède d’un manque d’harmonie, comme de la haine. Mais l’harmonie n’appelle pas son manque, au contraire, alors que ce manque se définit par l’harmonie à laquelle il s’oppose, à laquelle par essence il fait la guerre. Donc l’harmonie est antérieure par nature au manque d’harmonie, et tout manque d’harmonie est témoin de l’harmonie dont il est la privation. Or, profondément plus harmonieuses que toutes les peintures de belles femmes peuvent être les peintures de la Madone, parce que l’harmonie dans l’âme de l’artiste qui dépeint la Mère de Dieu peut être autrement plus élevée et profonde que l’harmonie inspirée par un modèle purement humain, pour beau qu’il soit. Pourquoi ? Parce que la beauté de la Madone dérive du fait qu’elle est proche de Dieu, dont l’harmonie divine – son incomparable simplicité et unité parfaite – dépasse infiniment l’harmonie humaine de la plus belle des créatures.

Donc le pauvre art moderne indique l’harmonie qui lui manque, et toute harmonie indique Dieu. Que personne alors n’ait recours à la laideur de l’architecture moderne pour héberger la Messe de toujours. On soupçonnerait d’un tel qu’il ne fait qu’attendre le moment où il puisse retourner à la laideur de la Nouvelle Messe !

Kyrie Eleison.

L’École de Francfort

L’École de Francfort on novembre 7, 2009

De précieuses leçons pour tous les amis ou amoureux de la « civilisation de l’Occident » sont à tirer d’une analyse de la chute à gauche des États Unis dans les années 1960 par un Californien, Professeur de Psychologie. Cette analyse est accessible en anglais sur Internet au site suivant : http ://www.theoccidentalobserver.net/articles/MacDonald-WheatlandII.html

Le Professeur MacDonald y examine la critique de la culture de masse qui se trouve dans un livre sur « L’École de Francfort en Exil » par Thomas Wheatland.

L’École de Francfort a besoin d’être beaucoup mieux connue. C’était un petit groupe très influent d’intellectuels non chrétiens qui, à l’arrivée d’Hitler au pouvoir, s’enfuirent de l’Allemagne pour les États Unis, où, en s’unissant avec un groupe de Trotskyistes de New York, de pensée semblable, ils continuèrent d’exercer une grande influence, disproportionnée par rapport à leur petit nombre. Se sentant profondément étrangers à la « culture traditionnelle anglo-américaine », dit MacDonald, ils lui firent la guerre en promouvant l’individu contre la famille, le pluriculturalisme contre la primauté des blancs, et le modernisme contre la tradition, dans tous les domaines, spécialement les arts. « Le désir de Théodore Adorno (un des chefs de l’École de Francfort) d’une révolution socialiste l’a conduit à prôner la musique moderne, parce qu’en évitant délibérément d’être harmonieuse ou prévisible, cette musique laisse insatisfait et complètement dérouté celui qui l’écoute ». L’École de Francfort ne voulait pas moins que « la fin de cet ordre qui a engendré la sonate ».

De même, l’École de Francfort a méprisé le manque de désir révolutionnaire du peuple américain, manque qu’ils attribuèrent, dit le Professeur, à « la passivité, l’irréalisme et [au] conformisme » de ce peuple, et au contrôle par les capitalistes de la culture de masse. Par exemple, des organisations conservatrices avaient osé imposer à Hollywood des normes de moralité. Pourtant quand dans les années 1960 ces gauchistes prirent eux-mêmes le contrôle des médias, des universités et de la politique, ils exploitèrent à fond la culture de masse, Hollywood et la léthargie des gens pour tout faire virer à gauche. Le Professeur se lamente des attaques perfides qui ne cessent depuis contre « les intérêts des blancs », « l’identité des blancs » et « les peuples et la culture de l’Occident traditionnel ».

Le professeur a raison sur plusieurs points. Par exemple, la guerre ne se situe pas principalement entre le capitalisme et le communisme, comme le pensèrent d’abord les gauchistes et comme beaucoup d’Américains le pensent encore. Le peuple américain est toujours capitaliste, et endormi par son confort matériel, après comme avant les années 1960. De même il est vrai que la culture et Hollywood, qu’ils soient ou non tenus en laisse, jouent un très grand rôle pour modeler les esprits et les masses (c’est pourquoi « Eleison Comments » traitent souvent de sujets culturels). Aussi, il existe pour de vrai un petit groupe bien conscient et résolu d’ennemis très influents de la « culture traditionnelle occidentale ».

Cependant, si le Professeur cherche à défendre les « intérêts des blancs », il a besoin d’aller beaucoup plus loin que les seuls intérêts de ces blancs. Le vrai problème est religieux. Pourquoi les Européens blancs ont-ils eu tant à donner ? Parce que pendant des siècles ils ont co-opéré avec la grâce de Dieu pour profiter au maximum de la Foi Catholique. Pourquoi ce petit groupe de gauchistes déteste-t-il tant la « culture de l’Occident » ? Parce qu’elle véhicule le peu qui reste encore de cette Foi. Et pourquoi ce petit groupe est-il devenu si puissant à partir des années 1960 ? Parce qu’à Vatican II les mêmes « blancs » furent principalement responsables de cette trahison de la Foi par les officiels de l’Église que fut le Concile. Le triomphe actuel des gauchistes n’est ni plus ni moins qu’un juste châtiment de Dieu. Monsieur le Professeur, vous n’êtes pas un des endormis ! Prenez maintenant un Chapelet !

Kyrie eleison. As an additional treat this week, please enjoy Bishop Williamson’s latest contribution to what I call the “Poetry Series.” It is an explication of the poem “Dover Beach” by Matthew Arnold.

http ://truerestoration.blogspot.com/2009/11/poetry-project-v-dover-beach-by-matthew.html

We will have some new product offerings of Bishop Williamson’s in the new year (both liturgical and actual !)

I remain

Yours in Christ Jesus the Lord

Stephen Heiner

Des Discussions Difficiles – II

Des Discussions Difficiles – II on septembre 5, 2009

Que peut-on espérer au mieux, au pire que peut-on craindre, comme résultat des “discussions doctrinales” qui s’ouvrent en principe à Rome cet automne entre l’Église officielle et la Fraternité St. Pie X ? En pratique le gouffre doctrinal entre le Conciliarisme de Rome et le Catholicisme de la FSSPX est si profond – 2 et 2 peuvent-ils ou ne peuvent-ils pas en même temps faire 4 et 5 ? – qu’il est possible que ces “discussions” ne commencent même pas. Cependant, à supposer que des représentants de Rome et de la FSSPX s’asseoient des deux côtés d’une même table pour discuter, que peut-on espérer ?

A moins d’un miracle stupéfiant de Dieu, il n’y a absolument aucun espoir, humainement parlant, que les Romains renoncent à leur Vatican II, ce Concile dont la lettre mélange les deux religions de Dieu et de l’Homme tandis que l’esprit pousse fort vers la religion de l’Homme. Depuis plus de 40 ans les maîtres de l’Église à Rome sont possédés par la conviction que la religion de Dieu a besoin d’être adaptée à l’homme moderne, et rien n’indique qu’ils soient collectivement sur le point d’abandonner leur “combinazione”. Voir par exemple la dernière Encyclique du Pape, “La Charité dans la Vérité”.

Donc le plus que l’on puisse espérer du côté des Romains, c’est qu’à la Vérité Catholique exposée par la FSSPX, une poignée d’entre eux réagira positivement – qu’ils sauvent par là leurs âmes ! Du côté de la FSSPX, au mieux elle aura rendu témoignage à la Vérité au sommet de l’Église, là où elle est d’une importance suprême, et même si là-haut les Romains ne sembleront guère ou pas du tout en tirer profit, on pourra toujours espérer qu’un récit honnête des “discussions” présenté après coup à tous les Catholiques de bonne volonté leur permettra et de saisir plus fortement cette doctrine qui constitue les Catholiques comme tels dès qu’ils y croient, et de raffermir leur bon sens Catholique selon lequel, au niveau surnaturel comme naturel, 2 et 2 font 4 et rien d’autre.

Par contre ce que nous pouvons craindre, c’est que cette primauté de la doctrine se laisse estomper parmi les charmes de la Rome automnale. “Qui se couche avec les chiens romains se lève avec des puces en pourpre”, dit le proverbe (inventé par un ami). Pour la FSSPX, surtout si Rome agite sous le nez de l’âne (souffrant trop d’être méprisé) non seulement la carotte de la reconnaissance officielle mais aussi le bâton d’une condamnation de plus, la tentation sera de survoler le gouffre doctrinal pour atterrir sur un “accord pratique” quelconque, moyennant lequel la FSSPX, qui se montre déjà bien gentille envers Benoît XVI, recevrait un statut juridique à l’intérieur de l’Église officielle en échange d’un engagement au moins tacite de sa part de ne plus attaquer la religion Conciliaire.

Mais n’importe quel engagement de ce genre signifierait le début de la fin, non pas de la défense de la Foi mais de sa défense par la FSSPX, parce que le Communisme vieux style savait bien que pour venir à bout des Catholiques il ne fallait pas les attaquer sur le terrain de la doctrine, où les Catholiques sont les plus forts. Sa stratégie était de proposer n’importe quel “accord pratique” – tiens ! – qui permettrait aux Catholiques de passer à côté de la doctrine si seulement ils co-opéraient avec les Communistes sur le terrain de l’action. Comme les Communistes se rendaient bien compte, le reste suivrait . . .

Kyrie eleison.

La Conversion de la Russie

La Conversion de la Russie on août 29, 2009

Un plan divin, extraordinaire mais réalisable, pour le monde d’aujourd’hui, se laisse entrevoir, si l’on assiste à une renaissance du Christianisme orthodoxe en Russie, telle que m’en a fait la description un Russe il y a quelques jours à Londres. Cette description correspond à l’impression qui m’avait été rapportée de Russie par un ami américain lors d’un passage à St Petersbourg il y a quelques années : le Russe moyen possède nettement plus de substance spirituelle que l’Occidental moyen qui, lui, a perdu tout sens de Dieu. Cela a-t-il un rapport avec Notre Dame de Fatima . . . ?

Ce Russe à Londres m’a dit que l’Église orthodoxe en Russie suit plutôt qu’elle ne mène cette renaissance populaire de l’Orthodoxie. L’assistance à la liturgie orthodoxe a augmenté de moitié depuis les deux dernières années, et à présent 80% des Russes se disent au moins « orthodoxes », c’est-à-dire croyants. De nouvelles paroisses surgissent partout. On s’arrache les Bibles dès qu’elles apparaissent sur le marché. La littérature religieuse est florissante, alors que la propagande athée se meurt. La « Sainte Russie » sort du tombeau dans lequel le Communisme s’est efforcé de l’enterrer de 1917 à 1989.

En effet, lorsque les structures de « l’empire du mal » (Prés. Reagan) s’écroulèrent en 1989, les Russes, afin de remplacer l’idéologie du Communisme, se tournèrent non pas vers le libéralisme occidental, mais vers les racines nationales et religieuses que leur offrait l’Orthodoxie russe. Qu’a voulu en effet offrir aux nouveaux besoins de la Russie des années 90 l’Occident décadent ? Sur le plan économique, le pillage de leurs ressources auquel se livrèrent les vautours capitalistes ; sur le plan politique, l’encerclement toujours en cours de leurs frontières, qui doit permettre aux États-Unis d’assurer leur hégémonie mondiale par le moyen d’un cercle de bases militaires qui représente une des raisons, sinon la seule, justifiant les occupations désastreuses et interminables de l’Irak et de l’Afghanistan ; en matière de religion, la tentative de poussée à l’est de la part de l’oecuménisme conciliaire dont, semble-t-il, le clergé russe ne veut pas entendre parler. Il est au contraire conscient du Mouvement catholique traditionnel, et l’approuve.

Toutefois, ne nous faisons aucune illusion : l’Orthodoxie russe fait un amalgame – qui n’est pas toujours un mélange très pieux – de la religion et du nationalisme, et l’Orthodoxie est encore schismatique, voire hérétique, dans la mesure où elle refuse la suprématie papale et un certain nombre de dogmes. En conséquence, les Russes ont besoin de se convertir à l’Église vraiment Universelle, la vraie Église Catholique. Cependant, si Notre Dame de Fatima a choisi la Russie pour la Consécration à son Cœur, est-ce parce que les Russes sont encore des méchants Communistes ? Est-il exclu que ce soit plutôt parce que les énormes souffrances endurées par le peuple russe pendant les 70 années babyloniennes de captivité communiste font surgir – du tréfonds toujours religieux de la « Sainte Russie » – un regain de vitalité spirituelle capable de sauver la véritable Église qui, à présent, s’étiole à l’ouest où l’Autorité ecclésiastique a en apparence des nombres élevés mais peu de Foi, alors que le vestige fidèle à la Tradition a la vraie Foi, mais des nombres réduits et encore moins d’Autorité ? Dieu sait combien l’Église occidentale a besoin de conversion, autant que l’Église orientale !

Donc est-ce que ce sera la Russie qui, brisant l’encerclement en une Troisième guerre mondiale aboutissant à son occupation de l’Europe, décidera enfin le Pape latin à consacrer la Russie au Cœur de Notre Dame, comme elle le demande en vain depuis si longtemps ? Et est-ce que ce sera la vigueur religieuse renouvelée des Russes qui sauvera à ce moment-là notre Autorité et Tradition catholiques languissantes, dont la Vérité pourtant purgera en retour les Russes de leurs erreurs ? Si c’est le cas, Dieu, une fois de plus, aura “renfermé tout dans l’incrédulité pour faire miséricorde à tous . . . Que ses jugements sont incompréhensibles et ses voies impénétrables ! . . . A lui la gloire dans les siècles » (Romains, XI, 32 . . . 36).

Catholiques, du courant dominant et de la Tradition, priez de tout votre cœur pour la Consécration de la Russie au Cœur Douloureux et Immaculé de la Mère de Dieu, ou “Theotokos”, nom sous lequel elle est connue dans l’Église orientale.

Kyrie eleison.